MONTRÉAL, le 24 nov. /CNW Telbec/ - À la suite du dévoilement des conseillers de ville qui siègeront au conseil d'arrondissement de Ville-Marie, le chef de la 2e opposition à l'Hôtel de ville et conseiller de Jeanne-Mance,
Richard Bergeron
, s'est dit déçu de ce manque d'ouverture : "Nous nous désolons de constater que le maire a choisi pour siéger avec lui sur le conseil d'arrondissement deux élus de sa formation politique. En conséquence, la formation politique du maire Tremblay bénéficiera d'une majorité de 4 élus sur 6, puisque les électeurs de Ville-Marie ont élu un conseiller appartenant à Projet Montréal et un autre à Vision Montréal".
Les citoyens de Ville-Marie ont voté en moyenne dans les trois districts pour un conseiller de ville de Projet Montréal à 34,5% et de Vision Montréal à 26,3%. Seulement 19,5% ont voté pour un conseiller de ville d'Union Montréal. Selon
Alex Norris
, conseiller de ville de Mile-End et responsable de la bonne gouvernance pour la 2e opposition à l'Hôtel de ville, le maire a failli au principe de la majorité démocratique et de la bonne gouvernance. "Les résidents de Ville-Marie ont voté massivement contre le parti du maire Tremblay durant la dernière élection. Pourtant, au lieu de tenir compte de la volonté de ses citoyens, le maire utilise son pouvoir pour contourner les résultats et nommer les membres de son propre parti au conseil d'arrondissement. M. Tremblay avait promis de gouverner autrement. Sa décision d'aujourd'hui prouve qu'il a failli à cette promesse", a-t-il exprimé.
Quant à
Pierre Mainville
, conseiller de ville de Saint-Jacques, responsable des dossiers du centre-ville, du centre des affaires et des sports et loisirs pour le 2e parti de l'opposition, il a tenu à dénoncer cette loi qu'il juge illégitime. "Il est clair que considérant les résultats de l'élection du 1er novembre dernier, l'un des deux postes de conseillers invités aurait dû revenir à l'opposition. Quoi qu'il en soit, le parti du maire aurait conservé la majorité car le vote du maire est prépondérant. Je suis contre la loi 22, c'est une loi antidémocratique. Espérons que les citoyens seront écoutés et desservis comme il se doit. J'y veillerai d'ailleurs", a-t-il promis.
Renseignements: Militza Jean, attachée politique 2e parti de l'opposition à l'Hôtel de ville, (514) 878-6320
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