L'Assemblée des Premières Nations salue le courage de Rinelle Harper et de sa famille et remercie la police pour son travail et le public pour son soutien English
OTTAWA, le 14 nov. 2014 /CNW/ - Le Chef régional de l'Assemblée des Premières Nations (APN) en Alberta, Cameron Alexis, a offert ses prières et ses pensées à la famille de Rinelle Harper, 16 ans, et aux membres de la collectivité de la Première nation de Garden Hill qui se sont réunis aujourd'hui pour soutenir la jeune victime, sauvagement agressée le 8 novembre dernier à Winnipeg.
« Tout d'abord, mes pensées vont vers Mlle Harper et sa famille. Je prie pour sa guérison et son rétablissement », a déclaré le Chef régional de l'APN Cameron Alexis, qui dirige les efforts du Comité exécutif national de l'APN en vue de mettre fin à la violence contre les femmes et les jeunes filles autochtones. « Votre force dans cette épreuve témoigne de la résilience de nos peuples. »
Les parents de la victime, Julie et Caesar Harper, se sont adressés aux médias lors d'une conférence de presse tenue à Winnipeg, hier, et ont remercié les gens du public pour leurs encouragements et leur soutien. Leur fille, Rinelle Harper de la Première nation de Garden Hill, a été agressée et abandonnée, inconsciente, samedi dernier, près de la rivière Assiniboine à Winnipeg. Justin James Hudson, 20 ans, et un deuxième homme âgé de 17 ans sont accusés de tentative de meurtre, d'agression sexuelle grave et d'agression sexuelle armée.
« Je salue tous les efforts de la police locale pour veiller à ce que justice soit faite et je remercie les membres de la collectivité de Winnipeg qui se sont rassemblés pour exprimer leur appui », a ajouté le Chef régional. « Nous devons tous rester solidaires afin de condamner ces gestes de violence absurdes, en particulier de la part de jeunes autochtones. Nous devons cesser de nous blesser les uns les autres, nous devons mettre un terme à ces comportements. De nombreux défis nous attendent et il est primordial que nous restions unis et positifs pour notre avenir à tous : celui de nos enfants, de nos pairs et de nos familles. Ce genre de violence irrationnelle doit être éradiquée et c'est en nous y mettant tous que nous y parviendrons. Il est absolument essentiel que nos peuples aient accès à des services de soutien adéquats pour que nous puissions tous vivre en sécurité et pour empêcher en premier lieu que de tels incidents horribles se produisent. C'est pourquoi il est si urgent de mettre sur pied une commission d'enquête publique nationale pour examiner les causes profondes de la violence et de la vulnérabilité, en particulier en ce moment, alors que les trois quarts des Canadiens appuient sa création. »
Depuis longtemps, les Premières Nations prônent la prise de mesures concrètes pour contrer les risques auxquels les femmes et les jeunes filles autochtones sont confrontées, notamment la tenue d'une commission d'enquête publique nationale ainsi que des campagnes et un plan d'action national visant à mettre un terme à la violence à l'endroit des femmes et des jeunes filles autochtones. L'APN, avec l'apport des Premières Nations de tout le pays, a contribué à la mise en œuvre d'un cadre en compagnie des provinces et des territoires, et elle planifie actuellement la tenue d'une table ronde nationale sur les femmes disparues et assassinées pour février 2015, à laquelle participeront les provinces, les territoires et le gouvernement fédéral. Pour en savoir plus sur les efforts menés par les Premières Nations pour mettre fin à la violence, consultez la page http://www.afn.ca/index.php/fr/secteurs-de-politique/mettre-fin-a-la-violence.
L'Assemblée des Premières Nations est l'organisation nationale représentant les Premières Nations au Canada. Suivez l'APN sur Twitter : @AFN_Comms, @AFN_Updates.
SOURCE : Assemblée des Premières Nations
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