L'Association canadienne de dermatologie lance une nouvelle campagne de
sensibilisation aux dangers du bronzage artificiel
L'Association canadienne de dermatologie lance aujourd'hui sa nouvelle campagne "Les salons de bronzage, c'est pas cool", pour faire savoir aux jeunes femmes que les salons de bronzage ne sont pas aussi sûrs qu'elles le pensent.
"Depuis plus de 22 ans, grâce à son programme Prudence au soleil, l'ACD s'efforce d'intervenir pour réduire l'incidence du cancer de la peau et la mortalité attribuable à cette maladie. Cette campagne d'intérêt public, aussi affichée sur YouTube, nous permet de rejoindre les jeunes femmes avec ce message important pour leur santé", explique le président de l'ACD, Yves Poulin. "Puisqu'un Canadien meurt du cancer de la peau toutes les sept heures environ, il est impératif que les jeunes évitent de s'exposer délibérément au soleil pour se faire bronzer.
Le bronzage artificiel avant l'âge de 30 ans est associé à une hausse marquée du risque de mélanome, et le Centre international de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé a récemment classé les lits de bronzage aux UV dans la catégorie la plus élevée (groupe 1) de risques cancérogènes pour l'humain.
"Les recherches montrent que 70 p. 100 des utilisateurs de ce genre de bronzage sont des femmes de 16 à 29 ans. Le bronzage artificiel à cet âge augmente le risque de développer un cancer de la peau. Il est très important que les femmes soient conscientes des risques du bronzage artificiel", dit
La campagne "Les salons de bronzage, c'est pas cool"
La campagne comporte des affiches ainsi que des messages télévisés et radiodiffusés, sous le thème "Les salons de bronzage, c'est pas cool".
Les affiches présentent des cas réels de survivantes du mélanome qui recommandent vivement à leurs pairs de connaître les faits sur le bronzage artificiel. Dans chaque cas, les femmes pensaient que le bronzage leur donnait une plus belle apparence mais elles ne savaient pas qu'à peine quelques années plus tard, elles lutteraient contre le mélanome, le plus mortel des cancers de la peau. Maintenant, Jackie, 36 ans, de
Les messages d'intérêt public télévisés et radiodiffusés présentent des jeunes femmes de divers milieux, adolescentes et jeunes professionnelles, qui discutent entre elles des dangers du bronzage artificiel. Les messages seront en ondes partout au
Les affiches et les messages d'intérêt public dirigeront le public vers le site web de l'ACD pour plus d'information au sujet des survivantes et de la prévention du cancer de la peau.
Afin de continuer à promouvoir activement l'interdiction du bronzage artificiel chez les jeunes de 18 ans et moins, l'ACD vont affiché sur son site web un modèle de pétition demandant au gouvernement d'adopter une mesure législative en ce sens.
Pour plus d'information sur la campagne ou pour voir les messages d'intérêt public et les affiches, consultez www.dermatologue.ca/bronzageartificiel.
Au sujet de l'ACD
L'Association canadienne de dermatologie, fondée en 1925, représente les dermatologues du
Renseignements: ou pour solliciter une entrevue, veuillez communiquer avec Michelle Albagli, téléphone: (613) 738-1748 ou 1-800-267-3376, poste 227
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