L'Association de la construction du Québec a toujours été contre le placement
de la main-d'œuvre par les syndicats
ANJOU, QC, le 11 mars /CNW Telbec/ - Depuis plus de cinq ans, l'Association de la construction du Québec (ACQ) multiplie les démarches contre le contrôle du placement de la main-d'œuvre sur les chantiers par les syndicats. Dans toutes ses interventions, l'ACQ a toujours dénoncé cette pratique et les cas d'intimidation rapportés dans les médias cette semaine confirment la position de cette association patronale.
"L'embauche des travailleurs, leur affectation sur les chantiers et leur mise à pied relèvent du droit de gérance des employeurs et le fait de laisser aux syndicats le placement de la main-d'œuvre empêche les entrepreneurs d'exercer ce libre choix", a déclaré Me Pierre Hamel, directeur du Service des affaires juridiques et gouvernementales de l'ACQ. En novembre 2005, le ministre du Travail avait mandaté la Commission de la construction du Québec (CCQ) de procéder à une bonification du système de placement de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction. "Aucune mesure satisfaisante n'a permis à ce jour de corriger le déséquilibre entre le pouvoir syndical et le droit de gérance des employeurs", de rappeler le porte-parole de l'ACQ.
Les solutions de l'ACQ
L'ACQ revient donc à la charge avec des recommandations pour prévenir l'intimidation et la discrimination sur la base de l'allégeance syndicale. Selon Me Hamel, il incombe à la CCQ d'encadrer le placement syndical. C'est son mandat et elle doit mettre toutes ses énergies et ses compétences à la résolution de ce problème. Pour sa part, l'ACQ a déjà proposé la création d'une banque de travailleurs commune à toute l'industrie de la construction et à tous les métiers et qui serait gérée par la CCQ.
Dans le contexte actuel, l'ACQ ne peut que se réjouir de voir toutes ses revendications contre le placement syndical trouver enfin écho.
À propos de l'ACQ
À travers ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente quelque 15 000 entreprises, qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, œuvrant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 55 % des 137 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2010. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation.
Pour en savoir plus sur l'ACQ : www.acq.org
Renseignements: Gisèle Bélanger, responsable des communications, Direction des communications et affaires publiques, (514) 354-0609, poste 262, [email protected]; Source: Association de la construction du Québec
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