L'Association de la construction réitère son droit de gérance et réclame un Service de référence opérationnel à la date prévue
MONTRÉAL, le 15 nov. 2012 /CNW Telbec/ - L'Association de la construction du Québec (ACQ) invite la ministre du Travail, Mme Agnès Maltais, à mettre tout en œuvre pour s'assurer de la mise en place, avant l'échéance fixée, d'un Service de référence qui viendra marquer officiellement l'abolition du placement syndical. « À l'image des entrepreneurs de la construction qui sont capables de réaliser des projets dans des délais serrés et même parfois avant les échéances prévues, j'ai confiance que la ministre du Travail et la CCQ vont se retrousser les manches et mettre les bouchées doubles pour s'assurer que nous aurons un système de référence opérationnel avant la date annoncée », a indiqué le président de l'ACQ, M. Jean Pouliot.
La priorité : un service de référence fonctionnel
Avec tous les délais déjà subis et ceux annoncés par le projet de loi déposé ce matin, l'ACQ estime que le gouvernement et la CCQ n'ont pas le droit à l'erreur. L'ACQ réitère sa volonté de mettre en place un système de référence qui sera fiable et équitable pour tous. « Si le temps additionnel demandé par le gouvernement est vraiment nécessaire pour établir un système qui marche, nous sommes disposés à attendre, a souligné M. Pouliot. Cependant, nous acceptons ce délai à la condition qu'un processus de suivi de projet qui rendra compte régulièrement de l'avancement du système soit instauré. Nous demeurons fermes sur notre position pour retrouver notre droit de gérance sur les chantiers ».
L'ACQ a été la seule association patronale à réclamer son droit de gérance sur les chantiers québécois en exigeant l'abolition du placement syndical à l'été 2011. « Nous persistons à croire que la seule solution acceptable est de redonner aux entrepreneurs leur droit de gérance pour mettre fin aux tactiques d'intimidation par les syndicats. Nous accompagnerons nos membres pour qu'ils se responsabilisent dans la gestion de leur main-d'œuvre et sachent répondre adéquatement aux nouvelles responsabilités qui leur seront demandées, a affirmé le président de l'ACQ. Par exemple, les entrepreneurs devront s'engager à informer rapidement la CCQ de tous changements affectant leur main-d'œuvre (embauches et mises à pied). Ils devront également aider leurs travailleurs afin que ceux-ci prennent l'habitude d'informer la CCQ de leur disponibilité. »
Par ailleurs, le règlement déposé aujourd'hui annonce la mise sur pied d'un comité de vigie. « Nous espérons que les pouvoirs qui lui seront consentis seront à la hauteur des besoins tout au long du processus. Tout obstacle au bon fonctionnement des services constatés par les employeurs devra être traité le plus rapidement possible en évitant toute lourdeur administrative par le comité de vigie. Notre association entend demeurer vigilante face à tous les gestes d'intimidation ou d'iniquité que pourraient subir des entrepreneurs de la part des syndicats », a conclu le président de l'ACQ.
À propos de l'ACQ
Par le biais de ses différents mandats de promotion et de défense des intérêts des entrepreneurs en construction, l'ACQ représente quelque 16 000 entreprises qui emploient plus de 100 000 travailleurs. Ses membres, travaillant principalement dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel (IC/I), comptent plus de 55 % des 159 millions d'heures travaillées prévues dans l'industrie en 2012. Selon la Loi R-20, l'ACQ est l'agent patronal négociateur pour tous les employeurs des secteurs IC/I. Elle est également présente dans le secteur résidentiel par l'entremise de ses plans de garantie Qualité Habitation et Qualité Rénovation. Pour en savoir plus sur l'ACQ : acq.org
SOURCE : ASSOCIATION DE LA CONSTRUCTION DU QUEBEC
Eric Côté, relations médias
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