L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec appuie les
mesures annoncées pour éliminer la libération anticipée des criminels et
accroître la responsabilisation des délinquants
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Association des policières et policiers provinciaux du Québec15 juin, 2010, 13:06 ET
SAINTE-JULIE, QC, le 15 juin /CNW Telbec/ - L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) se réjouit du fait que le gouvernement fédéral donne suite aux recommandations contenues dans le rapport final du Comité indépendant d'examen du Service correctionnel du Canada publié en décembre 2007. Les mesures annoncées aujourd'hui par le ministre de la Sécurité publique du Canada contribueront, selon le président de l'APPQ, M. Jean-Guy Dagenais, à améliorer l'ensemble du système correctionnel au Canada.
La présentation de ce matin propose des mesures visant à abolir l'octroi de mise en liberté anticipée, à accroître la responsabilisation des délinquants et souligne l'importance de prendre en compte la gravité des infractions dans le processus décisionnel de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC). De plus, les changements proposés suggèrent d'assurer aux victimes la possibilité de participer davantage aux audiences de libérations conditionnelles et de voir à ce que les victimes soient tenues informées du comportement des délinquants.
Le projet de loi comporte également des réformes majeures qui permettront aux policiers d'arrêter sans mandat un délinquant qui enfreint les conditions de sa mise en liberté.
"Nous croyons vraiment que ce projet de loi présenté aujourd'hui comprend de nombreux éléments qui contribueront à améliorer la protection de la société. Les changements apportés au système correctionnel et à celui du régime de mise en liberté sous condition ne pourront que renforcer la capacité des représentants de la justice à mieux encadrer les criminels. Par ailleurs, en tant que policiers, nous ne pouvons que nous réjouir que les victimes de criminels aient accès à plus d'information sur les délinquants que par le passé. Nous savons très bien, en tant que policiers, tout le poids que doivent subir les victimes d'actes criminels et nous croyons que cette mesure pourrait contribuer à alléger leurs souffrances. Enfin, nous estimons que l'intention qui vise à permettre aux policiers d'arrêter sans mandat un délinquant soupçonné d'avoir enfreint aux conditions de mise en liberté facilitera nécessairement le travail des policières et des policiers de partout au Canada et leur permettra ainsi de mieux servir leurs communautés locales", a conclu M. Dagenais.
L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec est le plus important syndicat de policiers au Québec, elle compte près de 5 400 membres.
Renseignements: Laurent Arel, 514 823-8474, [email protected]; Source: Association des policières et policiers provinciaux du Québec
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