L'Association des Pompiers de Montréal nie formellement avoir donné quelque mot d'ordre que ce soit pour interdire à ses membres l'accès à des postes cadres au sein du Service des incendies de Montréal
MONTRÉAL, le 4 nov. 2014 /CNW Telbec/ - L'Association des pompiers de Montréal a nié formellement aujourd'hui les propos tenus sur les ondes du 98,5FM par l'assistant directeur du Service de sécurité incendie de Montréal, monsieur Jean Bartolo, à l'effet que l'Association aurait donné un mot d'ordre à ses membres gradés au rang de capitaine, afin de les contraindre à ne pas accepter de promotions à des postes cadres, en l'occurrence ceux de chefs de division, au sein de l'état-major du Service des incendies. Le président de l'Association, monsieur Ronald Martin a qualifié de mensongères les allégations de l'assistant directeur, en insistant sur le fait que celui-ci détournait l'attention des véritables enjeux. Monsieur Martin a insisté sur le fait que les capitaines syndiqués de l'APM refusaient ces promotions en raison des impacts nocifs appréhendés que pourrait engendrer le projet de loi no. 3 sur les régimes de retraite, en matière de service passé particulièrement.
Le leader syndical a par ailleurs soutenu que l'assistant directeur Bartolo tenait des propos nettement contradictoires dans ce dossier de rappel au travail de chefs de division retraités pour combler les besoins découlant de multiples vacances à ces postes cadres, en affirmant que le Service avait la prérogative de forcer les gradés syndiqués à occuper, temporairement ou autrement, ces postes cadres de chefs de division. « On ne peut forcer un syndiqué à passer dans le camp patronal » a dit monsieur Martin qui a précisé que l'employeur pouvait, à la limite, forcer un syndiqué à occuper uniquement un autre poste syndiqué, citant en cela le cas d'un lieutenant qu'on pourrait contraindre in extremis à occuper une fonction de capitaine.
Monsieur Martin a par ailleurs déploré que la direction du Service de prévention des incendies de Montréal vienne ainsi consacrer des pratiques de gestion douteuses qui ne font que favoriser le concept de double-rémunération tant décrié dans la fonction publique, notamment. Le président du syndicat a dit d'un autre côté s'interroger sérieusement sur la légitimité de cette pratique de rappel au travail de cadres retraités, au moment où les cadres toujours actifs devront payer seuls le prix imposé par les dispositions d'un projet de loi inique comme le projet de loi no. 3, en matière de service passé particulièrement.
Le président de l'Association a qualifié de loufoques, voire même d'insultantes, les allégations du numéro 2 du Service des incendies selon lesquelles l'Association aurait proféré des menaces de représailles à l'endroit de ses membres dans cette affaire.
Affirmant que les pompiers de Montréal, à l'instar des autres employés municipaux de Montréal et du Québec, étaient parfaitement au courant des affres anticipées du projet de loi no. 3, Ronald Martin a conclu en insistant sur le fait que cette situation aberrante était prévisible et que seules l'administration Coderre/Marcoux et la direction du Service des incendies devraient en porter l'odieux.
SOURCE : Association des pompiers de Montréal
Source : Ronald Martin, président, Association des pompiers de Montréal; Info : Alexandre Dumas, 514-898-4636 (cellulaire), 514-845-7068 (ligne directe), [email protected]
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