L'Association minière du Québec et l'Association de l'exploration minière du
Québec appuient la décision du ministre de refuser le moratoire sur l'uranium
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Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ)18 août, 2010, 16:01 ET
QUÉBEC, le 18 août /CNW Telbec/ - Dans la foulée de la Commission parlementaire sur le projet de loi 79 modifiant la Loi sur les mines, l'Association minière du Québec (AMQ) et l'Association de l'exploration minière du Québec (AEMQ) tiennent à réitérer leur opposition envers un éventuel moratoire sur l'exploration et l'exploitation de l'uranium au Québec et appuient la décision du ministre délégué aux Ressources naturelles et de la Faune, Serge Simard, de refuser un tel moratoire.
L'industrie minérale est sensible aux inquiétudes des citoyens mais s'inscrit en faux contre la demande de certains groupes qui exigent un moratoire sur tout développement touchant l'uranium au Québec. Les représentants de l'industrie déplorent notamment la désinformation dont l'industrie uranifère fait l'objet, surtout en ce qui a trait au risque pour la santé publique. Or, la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN), qui régit étroitement les activités de cette industrie, a indiqué clairement que l'exploration et l'exploitation de l'uranium ne posait pas de risque notable pour la santé publique. Il en va de même pour les niveaux de radon en périphérie des sites miniers qui sont comparables à ce que l'on retrouve de façon naturelle autour de ces mêmes sites.
Toutes les entreprises engagées dans des activités d'exploration ou d'extraction de ce minerai sont soumises à une réglementation très stricte sur le plan environnemental, à l'obligation de restaurer les sites et à gérer les résidus miniers de façon sécuritaire. De plus, elles souscrivent au principe d'acceptabilité sociale. C'est dans cet esprit qu'elles informent les populations et travaillent étroitement avec les communautés, souvent comme partenaires dans leurs projets.
Le Canada est le second plus grand producteur d'uranium au monde avec 21 % du marché mondial. La Saskatchewan en a fait une richesse collective et multiplie actuellement les efforts pour accroître la production dans la province. Le Québec, qui dispose d'un potentiel important en uranium sur son territoire, ne devrait pas s'empêcher de mettre en valeur ses ressources minérales de façon responsable.
À propos de l'Association minière du Québec
L'Association minière du Québec est l'organisme provincial qui se veut le porte-parole de l'industrie minière québécoise. Elle est formée de compagnies minières en opération sur le territoire québécois, de producteurs de minéraux industriels, de sociétés juniors d'exploration et d'entrepreneurs.
À propos de l'Association de l'exploration minière du Québec
L'Association de l'exploration minière du Québec a pour mission de favoriser l'élaboration, l'application et la diffusion de pratiques d'avant-garde en exploration et ainsi contribuer au développement économique et social de façon durable et responsable. Elle compte plus de 130 membres corporatifs et 900 membres individuels provenant de tous les segments de l'industrie de l'exploration minière québécoise et canadienne.
Fiche de renseignements - L'uranium et le secteur uranifère
- Le Canada est le deuxième plus grand producteur d'uranium et le plus sécuritaire au monde. Il compte pour 21 % de la production mondiale, dont la majorité provient de la Saskatchewan. - Le Québec dispose d'un potentiel élevé en uranium et d'un savoir-faire acquis à travers des générations en matière d'exploration et d'exploitation minières. - Le secteur uranifère est rigoureusement réglementé par le gouvernement fédéral et est encadré par des normes internationales et nationales pour tout ce qui touche l'environnement ainsi que la santé des travailleurs et de la population en général. - Le développement du secteur uranifère contribue à l'essor de la technologie nucléaire qui est utilisée, entre autres, dans le domaine médical. - Contrairement à ce qui est colporté sur les risques associés à l'uranium, la Commission canadienne de la sécurité nucléaire a établi que : - les travailleurs de l'industrie et les populations résidant à proximité d'une mine ou d'une usine de concentration d'uranium ont une aussi bonne santé que le reste de la population canadienne - les niveaux de radon et des autres radionucléides en périphérie des sites miniers en exploitation sont comparables aux niveaux naturels des sites de référence proches et éloignés - au Canada, les résidus miniers ne sont plus entreposés en surface, mais bien dans des fosses adjacentes aux mines - L'énergie nucléaire, qui dépend de l'uranium, permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre au même titre que les énergies renouvelables, et ce, pour des besoins de masse, ce qu'ont reconnu des environnementalistes éminents comme Patrick Moore (Greenpeace), James Lovelock (Gaïa), Hugh Montefiore (Friends of the Earth) et Stewart Brand (Whole Earth Catalog). - Le stockage géologique des déchets radioactifs de faible, moyenne ou haute activité constitue en ce moment la solution de stockage définitif la plus sûre et sécuritaire.
Le 18 août 2010.
Renseignements: André Lavoie, directeur, communications et affaires publiques, Association minière du Québec, Tél.: 418 657-2016, [email protected]; Ghislain Poirier, Président du Conseil d'administration de l'AEMQ, 418 254 6550; Michel Leclerc, Président du Conseil d'administration de l'AMQ, 819 763-9867
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