L'industrie s'assurera que les restrictions de dernière minute apportées à la réglementation ne seront pas incluses dans la loi
MONTRÉAL, le 20 août 2018 /CNW Telbec/ - L'Association pétrolière et gazière du Québec est heureuse de la mise en application de la Loi sur les hydrocarbures.
L'industrie a étroitement travaillé avec les gouvernements successifs dans les sept dernières années afin de s'assurer d'un cadre législatif permettant la production d'hydrocarbures au Québec. L'industrie a prêté son expertise au gouvernement dans l'élaboration d'une évaluation environnementale stratégique, deux BAPE, ainsi que de nombreuses consultations et auditions publiques qui ont produit au-delà de 130 études.
« C'est une étape importante pour l'industrie. C'est la fin d'un long processus servant à déterminer les conditions dans lesquelles nous produirons les hydrocarbures au Québec », a dit Éric Tetrault, porte-parole de l'Association.
L'industrie s'assurera maintenant que les restrictions introduites la semaine dernière ne feront pas partie intégrante de la loi puisqu'elles apparaissent illégales à ses yeux. Pour l'APGQ, ces restrictions de dernière minute sur la fracturation hydraulique sont contraires à l'esprit de la Loi sur les hydrocarbures adoptée par le gouvernement du Québec en 2017, et elles ne reposent sur aucune évidence de nature scientifique ou environnementale.
« Nous ne pouvons faire autrement que de penser que ces restrictions ont été introduites dans le contexte d'une élection prochaine », a dit monsieur Tetrault.
Acceptabilité sociale
L'industrie met en doute le gouvernement lorsqu'il affirme qu'il n'y a pas d'acceptabilité sociale au Québec sur la fracturation hydraulique. Un sondage réalisé en juin par la maison IPSOS révèle au contraire que 60% de la population supporte la production de gaz naturel au Québec. De plus, certaines municipalités expriment maintenant clairement le désir d'accueillir des projets chez elles et se sont engagées dans un processus d'acceptabilité locale.
Ces municipalités considèrent qu'il est de leur responsabilité et de leur intérêt de regarder soigneusement les projets maintenant que l'industrie a décidé de leur verser 3% des profits nets et qu'elle aménagera des projets de gaz propre, avec recyclage à 100% de l'eau, l'élimination complète des additifs chimiques et l'électrification des opérations.
« La nouvelle génération de projets de gaz naturel vient complètement changer la donne au Québec. Nous sommes donc très confiants que le gouvernement allouera bientôt la mise en place de ces projets », a dit monsieur Tetrault.
Une évidence aux yeux de la science, de l'environnement et de l'économie
Le fait que le Québec produise lui-même son gaz naturel est supporté par la science, l'environnement et l'économie.
Les études réalisées ici au Québec dont certaines par le gouvernement lui-même, les nombreuses études d'experts indépendants mais surtout le rapport final de l'Agence de protection environnementale (EPA) aux États-Unis concluent toutes que la fracturation hydraulique est sans danger pour l'eau.
En important 100% de son gaz naturel de l'Ouest canadien et de Pennsylvanie comme il le fait présentement, le Québec est responsable d'une plus grande émission de gaz à effet de serre sur la planète que s'il le produisait localement. Un rapport du CIRAIG qui sera publié prochainement confirmera cet écart, qui sera plus grand encore avec les projets de gaz propre.
L'industrie rendra également public prochainement une étude d'experts indépendants montrant les bénéfices associés au gaz naturel. Ce rapport devrait confirmer que le gouvernement récoltera plusieurs milliards de dollars alors que les municipalités recevront chacune en moyenne de 500 000 $ à 1 million de dollars $ par année pour les projets sur leur territoire.
L'industrie travaillera de concert avec le gouvernement pour optimiser les bénéfices d'une production locale au Québec.
SOURCE Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ)
Eric Tétreault, 514-603-4969, [email protected]
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