L'ATIO est d'avis que l'examen administré aux interprètes judiciaires est un
pas dans la bonne direction
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Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario (ATIO)21 avr, 2010, 17:34 ET
OTTAWA, le 21 avr. /CNW Telbec/ - La présidente de l'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario (ATIO), Nancy McInnis, a clairement indiqué aujourd'hui que son association appuyait la décision du ministère du Procureur général de l'Ontario de vérifier les compétences de ses interprètes accrédités.
"L'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario félicite le ministère du Procureur général de l'Ontario d'avoir pris la décision de se pencher sur la question de la compétence des interprètes judiciaires. Pour s'améliorer, il faut savoir où l'on se trouve et quelles sont les lacunes, et cet examen est un pas dans la bonne direction" a déclaré aujourd'hui Madame McInnis.
Le ministère du Procureur général a ordonné à ses interprètes judiciaires de se soumettre à un examen obligatoire. À la suite de la publication des premiers résultats la semaine dernière, certains des interprètes judiciaires accrédités du Ministère ont remis en question la validité de l'examen.
Selon Yuri Geifman, directeur, Interprètes judiciaires de l'ATIO, la croyance populaire veut qu'il suffise de parler deux langues pour être interprète.
"À de nombreuses reprises, la recherche et l'expérience ont démontré que cette croyance n'était pas fondée: lorsqu'on fait appel à quiconque d'autre qu'un interprète professionnel, il y a toujours un prix à payer. Cela est particulièrement risqué lorsqu'il est question d'interprétation judiciaire ou dans le milieu des soins de santé, où le prix de ces erreurs se mesure parfois en vies humaines" d'ajouter Monsieur Geifman, lui-même Interprète judiciaire agréé par l'ATIO.
L'ATIO souligne que le bilinguisme est un bon point de départ à l'apprentissage de la profession, mais qu'il ne suffit pas pour la pratique de l'interprétation à un niveau professionnel, et que les interprètes accrédités par le Ministère ne devraient pas s'étonner du fait que l'examen mesure non seulement les compétences linguistiques, mais aussi les compétences en interprétation.
L'ATIO est d'avis qu'il est sans doute temps que le Ministère, l'ATIO et les établissements de formation se concertent pour offrir la formation nécessaire aux interprètes judiciaires, et ainsi garantir de meilleurs résultats, de meilleurs tarifs et la confiance accrue du public. Finalement, l'ATIO souhaite la bienvenue aux interprètes judiciaires intéressés à devenir membres agréés de l'ATIO.
Renseignements: Catherine Bertholet, directrice générale, Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario, 1, rue Nicholas - Bureau 1202, Ottawa, Ontario, K1N 7B7, www.atio.on.ca, [email protected], 1-800-234-5030
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