L'austérité libérale frappe de nouveau - Les budgets de santé publique amputés de 23,7 millions
QUÉBEC, le 3 mars 2015 /CNW Telbec/ - Le député de Rosemont et porte-parole de l'opposition officielle en matière de services sociaux, de protection de la jeunesse, de soins à domicile et de prévention, Jean-François Lisée, et la députée de Taillon et porte-parole en matière de santé et d'accessibilité aux soins, Diane Lamarre, dénoncent les coupes de 23,7 millions de dollars en santé publique qui seront imposées aux régions à compter du 1er avril prochain.
« Peu importe l'économie qu'elles peuvent représenter pour le gouvernement à court terme, ces coupes auront inévitablement de graves conséquences à moyen et à long termes pour la santé de notre population et pour les finances du Québec. Les directions régionales de santé publique devront vraisemblablement couper dans leurs services, car plus de 30 % de leurs budgets seront amputés », a déclaré Jean-François Lisée.
Rappelons qu'en septembre dernier, lors du dépôt du projet de loi 10, le ministre avait annoncé son intention de couper 20 millions en santé publique; on apprend maintenant qu'il met de nouveau la hache dans un programme pourtant essentiel et coupe 3,7 millions supplémentaires. C'est injustifiable.
« La santé publique, c'est entre autres la prévention, la vaccination, la surveillance des maladies infectieuses, comme l'Ebola, la prévention du tabagisme, le dépistage du cancer du sein, ou encore le soutien apporté à la communauté de Lac-Mégantic après la tragédie de juillet 2013. Ces exemples nous montrent qu'on ne coupe pas dans les structures, comme on voudrait le faire croire, mais bien dans le cœur d'actions qui ont un effet positif sur notre quotidien. Ces coupes sont un autre mauvais choix du gouvernement en matière de santé. Déjà sous-financée au Québec, la santé publique est pourtant loin d'être une dépense; c'est plutôt un investissement. Le gouvernement actuel, dirigé par des médecins, devrait la promouvoir et non l'amputer », a ajouté Diane Lamarre.
Pour chaque dollar investi en prévention et en santé publique, le retour est incontestablement supérieur à l'investissement. À titre d'exemple, un dollar investi dans la lutte contre le tabagisme rapporte 20 dollars. « Où est la logique qui guide les choix de ce gouvernement? Pourquoi couper des investissements qui rapportent autant? », se demandent les députés.
SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois
Antonine Yaccarini, Attachée de presse, Aile parlementaire du Parti Québécois, 418 643-2743
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