Laval doit payer sa part du transport collectif
MONTRÉAL, le 16 déc. /CNW Telbec/ - Apprenant que le maire Vaillancourt à Laval veut encore et toujours retenir le dû de Laval à la Société de transport de Montréal (STM) pour l'année, le chef de la 2e opposition et conseiller de Jeanne-Mance, Richard Bergeron, souhaite que Gilles Vaillancourt prenne ses responsabilités et paie sa juste part à la STM. « L'homme fort de Montréal est aujourd'hui Gilles Vaillancourt, maire de Laval. Gérald Tremblay doit enfin prendre la défense des Montréalais. Le maire Vaillancourt continue ses menaces et refuse systématiquement de payer la part de sa ville depuis 2008. Laval doit maintenant quelque 4 millions de dollars à Montréal. Les bons comptes font les bons amis. Il faut qu'il paie ce que Laval doit à la STM », a dénoncé Richard Bergeron.
Pour sa part, Alex Norris, conseiller du Mile End, est estomaqué de voir le maire Tremblay ne pas défendre l'intérêt de Montréal devant ses collègues. « Les Montréalais ont payé le réseau initial du métro seuls, ils ont payé la construction du métro de Laval en tant que contribuables québécois, ils paient une part très importante des frais d'opération du métro dans son ensemble et ce sont eux qui subissent les conséquences de la saturation du métro sur la ligne orange. À chaque matin sur le Plateau, dans Rosemont et dans Villeray, nos citoyens se butent devant des métros pleins à craquer alors qu'eux paient leur part! Le maire Tremblay n'a même pas réussi à convaincre ses homologues des banlieues sur la nouvelle taxe sur l'immatriculation et c'est encore seulement les Montréalais qui paieront ».
La solution : 50% moins de métros annuellement à Laval tant que Gilles Vaillancourt ne paie pas sa juste part
Projet Montréal demande au maire Tremblay et à la STM d'utiliser leur seul levier de négociation et de réduire le nombre de rames de métro qui se rendent à Laval de 50% par année tant que Gilles Vaillancourt ne paiera pas sa juste part pour le réseau du métro. « C'est fini les folies, les menaces et l'à-plat-ventrisme du maire de Montréal. Quand un citoyen montréalais ne paie pas ses taxes à la Ville, il est immédiatement sanctionné. La STM se doit d'agir de même et de réduire le service en banlieue », a conclu Alex Norris.
Renseignements:
Catherine Maurice
Attachée de presse de la 2e opposition
[email protected]
(514) 601-5542
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