OTTAWA, le 10 sept. 2019 /CNW/ - Le Bureau d'assurance du Canada (BAC) félicite la Commission mondiale sur l'adaptation pour son rapport intitulé Adapt Now: A Global Call for Leadership on Climate Resilience, qui est un appel non équivoque lancé à toutes les nations à s'adapter maintenant, de manière audacieuse et équitable.
Le rapport conclut que les avantages économiques de l'adaptation au climat ont des taux de rendement très élevés, avec des rapports coûts-bénéfices se situant entre 2:1 et 10:1, lorsque des investissements sont faits dans cinq domaines : systèmes de détection précoce, infrastructure résiliente au climat, amélioration de l'agriculture sur des terres arides, protection des mangroves, et une augmentation des ressources en eau résilientes.
Le rapport a également conclu qu'une augmentation des investissements dans l'infrastructure naturelle, comme les terres humides, est essentielle. En accord avec les recommandations en matière de politiques que le BAC avait proposées, le rapport en appelle aux gouvernements pour que des règlements sur l'aménagement du territoire, des investissements dans l'infrastructure et l'adoption de politiques fiscales soient conformes aux objectifs environnementaux naturels. À l'automne dernier, le BAC a publié un rapport dans lequel il préconisait l'adoption de mesures urgentes pour contrer les pertes dévastatrices potentielles des actifs en infrastructure naturelle au Canada. En effet, dans son rapport intitulé Lutter contre la hausse du coût des inondations au Canada : L'infrastructure naturelle est une option sous-utilisée le BAC exhorte les collectivités à songer à l'infrastructure naturelle pour limiter leur risque d'inondation et régler le problème que constitue le risque économique associé au changement climatique.
La Commission mondiale sur l'adaptation reconnaît l'exemple canadien de financement des solutions fondées sur la nature, le Fonds d'atténuation et d'adaptation en matière de catastrophes, qui vise à aider les collectivités à mieux gérer les risques associés aux risques naturels.
Le risque climatique est grandement ignoré dans la plupart des décisions d'investissement et cela doit changer. Le risque climatique doit être intégré aux décisions financières et des fonds réservés sont nécessaires à l'adoption de solutions rentables et résilientes au climat. Le rapport fait appel à l'industrie de l'assurance pour créer et étendre la portée des produits qui fournissent non seulement un financement conditionnel, mais créent aussi des mesures incitatives pour une résilience rehaussée.
« Le BAC ajoute sa voix à cet appel urgent à l'adaptation lancé par la Commission mondiale sur l'adaptation », a déclaré Don Forgeron, président et chef de la direction, BAC. « Le BAC et ses membres militent fortement pour une augmentation du financement de mesures pour augmenter la résilience au climat de la part de tous les paliers de gouvernement et du secteur privé. L'industrie de l'assurance de dommages continue de voir les effets dévastateurs de cette nouvelle ère marquée par un climat changeant et imprévisible ».
« L'an dernier, les dommages assurés attribuables aux événements météorologiques extrêmes au Canada ont atteint 2 milliards de dollars, soit le quatrième montant le plus élevé jamais enregistré », de poursuivre M. Forgeron. « Toutefois, contrairement à la tempête de verglas de 1998 au Québec, aux inondations de 2013 à Calgary et aux feux de forêt de 2016 à Fort McMurray, il n'y a pas de phénomène unique qui expliquerait le montant élevé versé pour les pertes en 2018. Les Canadiens et leurs assureurs ont plutôt subi des pertes importantes en raison de divers phénomènes météorologiques de plus petite envergure d'un océan à l'autre. »
La Commission mondiale sur l'adaptation a été créée en 2018 avec pour mandat d'inciter la création de mesures visant à gérer les répercussions du changement climatique par l'entremise de la technologie, de la planification et d'investissements. L'ancien secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-moon dirige le groupe avec les coprésidents Bill Gates, de la Fondation Bill et Melinda Gates et Kristalina Georgieva, directrice générale de la Banque mondiale.
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SOURCE Bureau d'assurance du Canada
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