Le bâillon du gouvernement libéral sur l'adoption du projet de loi 40 : un
projet de loi contre l'équité intergénérationnelle
MONTRÉAL, le 19 sept. /CNW Telbec/ - La loi sur le déficit zéro se voulait une façon d'assainir les finances publiques et de mettre un frein à une tendance à reporter sur la génération suivante le soin de payer la facture d'épicerie. C'était donc dans un esprit d'équité intergénérationnelle que cette loi avait été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée nationale faut-il le rappeler. Se voulant les défenseurs d'une équité intergénérationnelle motivée par leurs idéaux sociaux-démocrates et souverainistes, les membres du comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ) ne peuvent que réitérer leur opposition au projet de loi 40.
Du consensus national... à une loi bâillon
En 1996, sous un gouvernement péquiste, tous les acteurs de la société québécoise furent mobilisés pour en venir à une loi sur le déficit. En 2009, sous un gouvernement libéral, le gouvernement du Québec décide d'en finir avec les procédures démocratiques et retourne à ses vieilles habitudes rétrogrades en bâillonnant l'opposition et les Québécois.
"Comme jeunes, le projet de loi 40 nous apparaissait déjà comme un recul pour l'équité intergénérationnelle. En bâillonnant en plus son adoption, c'est un recul pour la démocratie que les libéraux nous imposent. Nous ne pouvons que condamner cette décision qui va contre les principes mêmes de notre démocratie parlementaire", a affirmé Alexandre Thériault-Marois, président du comité national des jeunes du Parti Québécois.
Renseignements: Gabrielle Lemieux, vice-présidente communications, (514) 808-6071
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