Les bases sont mises afin d'augmenter la quantité d'initiatives préventives et régulatrices en santé mentale et bien-être
TORONTO, le 28 avril 2016 /CNW/ - Aujourd'hui, le Conseil du Barreau a adopté une stratégie à long terme sur la santé mentale qui repose sur ses initiatives existantes et pose les bases d'une exploration plus approfondie de certains programmes de soutien supplémentaires qui pourraient faire partie de son mandat.
Ce plan est l'œuvre du groupe de travail sur la santé mentale du Barreau, formé en juin dernier. Les membres du Conseil ont démontré leur engagement envers ces enjeux l'automne dernier en incluant des initiatives en santé mentale parmi les priorités stratégiques du mandat des conseillers de 2015-2019.
Plusieurs études démontrent que les professionnels du droit peuvent être plus à risque de développer des problèmes de santé mentale ou de dépendance. Par exemple, les résultats d'un sondage mené par l'Association du barreau canadien indiquent que le stress/l'épuisement professionnel et l'anxiété étaient les deux problèmes perçus comme étant les plus prévalents dans le monde du droit (94 % et 68 % respectivement) et les deux problèmes le plus souvent confrontés personnellement par les répondants (58 % et 48 % respectivement). Selon une autre source*, « environ 20 pour cent de l'ensemble les membres de la profession juridique souffrent de dépendance, de dépression, d'anxiété ou d'une autre forme de psychopathologie à un niveau jugé comme cliniquement significatif. »
« Affronter les problèmes de santé mentale et de dépendance est l'une des priorités majeures du Barreau. De plus en plus d'employeurs surmontent ces obstacles en mettant l'accent sur la santé mentale et le bien-être et cela est bénéfique pour les individus, leurs clients -- mais aussi pour toute la profession », a affirmé la trésorière du Barreau, Janet E. Minor. « Je suis très heureuse que nous ayons maintenant une stratégie formelle et établie pour aider nos titulaires de permis et protéger le public. »
« Notre nouvelle stratégie sur la santé mentale met en valeur nos ressources existantes -- tel que le Programme d'aide aux membres -- et se concentrera sur les domaines dans lesquels le Barreau, en tant qu'organisme de réglementation, peut avoir un impact », ajoute William McDowell, conseiller au Barreau et président du groupe de travail.
Le plan, s'inscrivant dans une vision à long terme, permettra d'affronter les problèmes de santé mentale et de dépendance grâce à des mesures préventives et des stratégies de réglementation. L'un des éléments clés sera d'évaluer le rôle que les processus de déjudiciarisation et de confidentialité -- entre autres des audiences sur la capacité tenues à huis clos -- auront à jouer selon les circonstances.
La mise en œuvre de cette stratégie sera menée par un groupe de travail extraordinaire qui comptera jusqu'à cinq membres du Conseil. Le rapport complet du groupe de travail est disponible en ligne.
* Megan Seto, Université d'Ottawa, « Killing Ourselves: Depression as an institutional Workplace and Professionalism Problem » (2012)
SOURCE Barreau du Haut-Canada
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