Le BST publie une mise à jour sur l'accident mortel survenu à un hydravion
Beaver à Lyall Harbour (Colombie-Britannique)
GATINEAU, QC, le 28 janv. /CNW Telbec/ - Le Bureau de la sécurité des transports du
L'équipe du BST en est à l'analyse des données recueillies et travaille à la rédaction de son projet de rapport en vue de la prochaine étape de son enquête qui consiste en un examen interne du projet de rapport.
Travaux accomplis
L'équipe a accompli un travail considérable. Elle a supervisé la récupération de l'avion à partir de la baie Lyall Harbour ainsi que le transport de l'avion accidenté du lieu de l'accident aux installations du BST à
Données factuelles
Vers 16 h, heure normale du Pacifique, l'hydravion de Havilland Beaver exploité par Seair a décollé de la baie Lyall Harbour, au large de l'île Saturna, pour se rendre à l'aéroport international de
L'épave a été remontée du fond de la baie et transportée aux installations de
Aucun des deux survivants ne portait de gilet de sauvetage, et tous les gilets de sauvetage disponibles se trouvaient toujours dans l'avion. Cinq des gilets ont été trouvés dans leur pochette de rangement. Cinq des passagers trouvés dans l'épave ne portaient pas leur ceinture de sécurité quand ils ont été retrouvés.
Il semble que l'avion était en bon état de fonctionnement avant l'impact. Les dossiers ne font état d'aucun point d'entretien différé et indiquent que toutes les modifications apportées à l'avion avaient été approuvées.
Le présent accident fait écho aux constatations établies par des enquêtes antérieures du BST :
- les personnes qui se trouvent dans un hydravion submergé après un accident risquent de se noyer à l'intérieur de l'aéronef; - les occupants qui parviennent à sortir d'un hydravion submergé risquent de se noyer s'ils ne disposent pas d'un dispositif de flottaison; - les hydravions ne sont peut-être pas conçus aussi bien qu'il faudrait pour que les occupants puissent en sortir facilement sous l'eau.
Activités d'enquête en cours
Des essais en vol avec un autre aéronef similaire sont prévus afin d'obtenir les performances de l'avion dans différentes configurations, et ces données seront comparées.
On procède à l'examen des conditions météo au moment de l'accident pour déterminer si le vent a pu jouer un rôle dans l'accident.
Les enquêteurs examinent d'autres accidents d'hydravion pour mesurer les risques récurrents et déterminer ce qui peut et ce qui devrait être fait pour atténuer ces risques. Nous examinons également nos anciennes communications de sécurité et les réponses de l'organisme de réglementation et de l'industrie pour donner suite aux préoccupations soulevées par le BST. Quoique le Bureau ne formule aucune nouvelle recommandation pour l'instant, l'enquête sur cet accident s'est penchée sur les questions suivantes : les portes et fenêtres de secours largables ou à ouverture instantanée sur les hydravions, la formation des équipages à l'évacuation sous l'eau, la formation des pilotes au vol en montagne, les caractéristiques de pilotage de l'appareil et le port du vêtement de flottaison individuel.
Collaboration avec d'autres organismes
Comme toujours, les pensées de l'équipe d'enquête du BST vont d'abord aux survivants de cet accident ainsi qu'aux familles et aux proches des victimes. Nous restons en contact avec ces personnes et espérons que les travaux entrepris nous permettront de comprendre ce qui s'est passé, de déterminer les causes de l'accident et d'établir ce qui doit être fait pour éviter la répétition d'un accident similaire.
L'Observateur du ministre des Transports tient Transports
L'enquêteur désigné collabore étroitement avec le coroner de la Colombie-Britannique pour déterminer les risques aux personnes et établir des stratégies d'atténuation des risques.
Prochaines étapes du processus d'enquête
Une fois toutes les données disponibles analysées, un projet de rapport initial sera rédigé. Le Bureau l'examinera et un projet de rapport approuvé sera communiqué de façon confidentielle aux personnes morales et physiques dont les intérêts pourraient être visés par le rapport. Ces personnes sont les mieux placées pour faire des observations sur l'exactitude du rapport. Elles auront ainsi l'occasion de contester, de corriger ou de contredire les renseignements qui leur semblent erronés ou injustement préjudiciables à leurs intérêts.
Ce processus vise à assurer que le rapport final du Bureau est juste et exact. Le Bureau examine toutes les observations qu'il reçoit et modifie le rapport s'il est d'avis que cela s'impose. Une fois approuvé par le Bureau, le rapport final sera rendu public.
Au fur et à mesure que l'enquête se poursuit, s'il cerne des risques nécessitant une attention immédiate, le BST publiera des communications de sécurité à l'intention de l'industrie et des organismes de réglementation pour indiquer les mesures qui doivent être prises pour améliorer la sécurité de cet important volet de l'industrie aéronautique.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements maritimes, de pipeline, ferroviaires et aéronautiques. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.
Le présent communiqué, des photos et des documents publiés antérieurement (l'étude de sécurité SA9401 publiée en 1994 par le BST et le rapport d'enquête A04W0114 du BST) sont disponibles sur le site Web du BST à l'adresse www.bst-tsb.gc.ca.
Renseignements: Relations avec les médias, Bureau de la sécurité des transports du Canada, Téléphone: (819) 994-8053
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