Le Canada atlantique pourrait accueillir une équipe de la LCF, moyennant le soutien d'un cercle régional de partisans
Moncton légèrement plus viable qu'Halifax grâce à son stade et à son emplacement centralisé
HALIFAX, le 14 mai 2014 /CNW/ - Dans le Canada atlantique, deux marchés pourraient accueillir une franchise de la Ligue canadienne de football (LCF), soit Halifax et Moncton, mais c'est l'ensemble de la région qui devrait soutenir la nouvelle équipe, peu importe son port d'attache.
Dans un nouvel ouvrage intitulé Power Play: The Business Economics of Pro Sports, le Conference Board du Canada laisse entendre que la présence d'un stade presque prêt à accueillir une équipe de la LCF confère à Moncton une courte longueur d'avance sur Halifax dans la course pour l'obtention d'une éventuelle première franchise de la LCF dans le Canada atlantique.
FAITS SAILLANTS |
• Ni Moncton ni Halifax n'offrent à elles seules un bassin suffisamment grand pour soutenir une franchise de la LCF à long terme. • La capacité à trouver des propriétaires prêts à s'engager sera déterminante pour le succès à long terme de toute nouvelle franchise de la LCF. |
« Les marchés de Moncton et d'Halifax ne sont pas suffisamment grands pour garantir à eux seuls la viabilité à long terme d'une équipe de la LCF sur la côte est. Si les Maritimes accueillent effectivement une franchise, ses propriétaires devront déployer des efforts considérables pour faire de l'équipe une franchise régionale, c'est-à-dire capable d'attirer également des partisans des provinces avoisinantes de façon permanente », explique Glen Hodgson, premier vice-président et économiste en chef, et coauteur du livre.
Les deux marchés potentiels des Maritimes, Halifax et Moncton, figureraient parmi les plus petits centres urbains de la LCF. Qu'à cela ne tienne, les Roughriders de la Saskatchewan, qui ont leur siège à Regina, sont la preuve qu'une équipe établie dans une petite ville, mais qui compte des partisans dans l'ensemble de la région et de la province, peut connaître un grand succès.
Halifax a, certes, une plus grosse population, mais la principale difficulté à laquelle elle est confrontée - outre celle de trouver un propriétaire - réside dans son manque d'installation adaptée à une équipe de la LCF. En effet, la construction d'un stade prêt à accueillir une telle équipe dans la région d'Halifax nécessiterait un investissement de taille.
La ville de Moncton, quant à elle, est encore plus petite que Regina, mais sa population croît rapidement. Sa situation au centre de la région de l'Atlantique permettrait à une équipe de la LCF qui y serait établie d'attirer des partisans du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l'Île-du-Prince-Édouard. La ville dispose d'une installation de jeu - le Stade de Moncton - qui a déjà accueilli des matchs de la saison régulière de la LCF, mais il faudrait faire certains travaux pour qu'elle réponde de façon permanente aux exigences de la LCF.
Les auteurs du livre avancent qu'à moyen terme (environ les 10 prochaines années), il y aurait place pour une croissance soutenue du nombre de franchises de la LCF. Ottawa réintégrera la Ligue cet été. Québec satisfait aussi à un bon nombre de critères pour l'obtention d'une franchise. D'ici 2035, même Saskatoon pourrait constituer un marché suffisamment grand pour accueillir une deuxième équipe en Saskatchewan.
À condition qu'elle prenne de l'expansion petit à petit, une LCF composée de 10 à 12 équipes offrirait encore plus de divertissements à ses partisans et créerait de nouvelles rivalités régionales inexistantes pour l'instant. La question de la propriété est cruciale. Même dans un marché favorable, il faut une direction ferme pour assurer le succès d'une franchise. La capacité à trouver des propriétaires prêts à s'engager sera déterminante pour le succès à long terme de toute nouvelle franchise de la LCF, et la propriété collective est une option à envisager.
Publié en mars, le livre Power Play: The Business Economics of Pro Sports a été écrit par deux économistes (et passionnés des sports), Glen Hodgson et Mario Lefebvre. Ils y examinent les conditions économiques des collectivités où sont établies des franchises du sport professionnel, étudient les conditions d'exploitation des ligues sportives professionnelles, discutent de la propriété et de la gestion des franchises, et abordent la question politiquement délicate du financement des nouvelles installations de sport professionnel. L'ouvrage tente également de déterminer pourquoi certaines franchises du sport professionnel réussissent, sur les plans financier et concurrentiel, là où d'autres échouent, et se termine sur une « prévision audacieuse » de la situation du sport professionnel canadien en 2035.
Power Play: The Business Economics of Pro Sports est disponible en version imprimée ou électronique. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site http://www.conferenceboard.ca/powerplay.
SOURCE : Le Conference Board du Canada
Brent Dowdall, Relations avec les médias, tél. : 613-526-3090, poste 448
Courriel : [email protected]
Le Conference Board du Canada
Partager cet article