Le Canada au rang des cancres en science English
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Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université21 juil, 2015, 10:51 ET
OTTAWA, le 21 juill. 2015 /CNW Telbec/ - Le plus important regroupement d'artisans du secteur de l'éducation réunis cette semaine à Ottawa s'unissent pour dénoncer les coupes et les attaques répétées à la science par le gouvernement conservateur de Stephen Harper.
« Le gouvernement du Canada devrait être un modèle pour le développement de la science et de la connaissance. Malheureusement, nous avons noté un virage au cours de la dernière décennie, notamment avec l'annulation du formulaire long du recensement, qui inquiète la communauté internationale », a commenté le secrétaire général adjoint de l'Internationale de l'Éducation, David Edwards.
Près de 2000 personnes déléguées, observatrices et invitées participent cette semaine au 7e Congrès mondial de l'IE. L'organisme international compte 30 millions de membres répartis dans plus de 400 organisations.
« L'éducation et le développement de la science et de la connaissance sont intimement liés et nous voyons tous d'un mauvais œil l'attitude de mépris du gouvernement actuel par rapport à la recherche scientifique, tant au niveau universitaire qu'institutionnel », a ajouté le directeur général de l'Association canadienne des professeures et professeurs d'université (ACPPU), David Robinson.
En plus d'abolir le formulaire long de Statistique Canada-- un outil essentiel pour les chercheurs canadiens, les conservateurs ont aussi fermé des centres de recherche et des bibliothèques, muselé des scientifiques lorsque leurs résultats ne concordaient pas avec les priorités économiques du gouvernement et détourné le financement de la recherche universitaire à l'avantage des entreprises.
« Lorsque l'on s'attarde au financement de la recherche au Canada, on s'aperçoit que la recherche fondamentale n'est strictement plus valorisée. On ne priorise que les projets qui servent les besoins des entreprises, en mettant en péril la capacité du Québec et du Canada à régler des problèmes complexes dans le futur », se désole le président de la a Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université (FQPPU), Jean-Marie Lafortune.
SOURCE Fédération québécoise des professeures et professeurs d'université
Hans Poirier, FQPPU, 514-755-5858, [email protected], www.fqppu.org, facebook.com/fqppu; Valérie Dufour, ACPPU, 613-293-1810, [email protected], www.caut.ca, @caut_acppu
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