MONTRÉAL, le 15 sept. 2017 /CNW/ - Le 150e anniversaire de la Confédération nous rappelle que notre pays est depuis longtemps un chef de file mondial dans la prise de mesures pour s'attaquer aux grands problèmes mondiaux qui menacent notre santé, l'environnement et l'économie.
Aujourd'hui, la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, Catherine McKenna, conjointement avec ses homologues de l'Union européenne et des Nations Unies, a souligné le 30e anniversaire du Protocole de Montréal, un accord international historique ayant permis d'éliminer plus de 99 % des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
Grâce à nos efforts conjoints avec divers pays partout dans le monde, la couche d'ozone est en train de se rétablir. Les scientifiques estiment que la couche d'ozone devrait être entièrement rétablie d'ici le milieu du siècle. Depuis 1987, le Protocole de Montréal a permis de prévenir des millions de cas de cancer de la peau et de cataractes chaque année aux quatre coins de la planète.
Le Protocole de Montréal est un formidable exemple de réussite en matière de collaboration internationale et de leadership canado-américain. Cette collaboration est toujours aussi solide, puisque nos deux pays ont travaillé ensemble l'an dernier lors des négociations visant à réduire, dans le cadre du Protocole de Montréal, les hydrofluorocarbones qui contribuent au réchauffement climatique.
En réduisant les hydrofluorocarbones aux termes du Protocole de Montréal, nous pourrions réduire le réchauffement planétaire jusqu'à 0,5 degré Celcius d'ici la fin du siècle, tout en continuant à protéger la couche d'ozone.
Le Canada exhorte les pays à ratifier l'amendement de Kigali au Protocole de Montréal dans les plus brefs délais afin d'entreprendre sa mise en œuvre et de maximiser ses bienfaits pour le climat. L'amendement est une étape importante vers l'atteinte de l'objectif de l'Accord de Paris consistant à limiter l'augmentation de la température mondiale en deçà de deux degrés Celsius d'ici la fin du siècle.
Des discussions sur les prochaines étapes en vue de l'entrée en vigueur de l'amendement de Kigali se dérouleront plus tard cette année, lors de la réunion des Parties au Protocole de Montréal. Le Canada sera l'hôte de cette réunion qui aura lieu à Montréal, du 20 au 24 novembre prochain, et à laquelle participeront des centaines de délégués et de chefs de file mondiaux en environnement.
Le gouvernement du Canada continuera à jouer un rôle de chef de file pour protéger la couche d'ozone, lutter contre les changements climatiques et favoriser l'établissement d'une économie mondiale plus propre, au pays et à l'étranger.
Citation
« Le Canada a joué un rôle crucial en aidant la communauté internationale à créer le Protocole de Montréal en 1987. Le Protocole demeure à ce jour l'un des meilleurs exemples de réussite où la communauté internationale a travaillé ensemble pour s'attaquer à une menace environnementale mondiale. À l'instar de l'Accord de Paris, il témoigne des résultats remarquables que les pays peuvent obtenir lorsqu'ils travaillent de concert vers un but commun. Notre gouvernement tire parti de ce leadership car il reconnaît que la protection de l'environnement, la lutte contre les changements climatiques et la croissance économique vont de pair. »
- Catherine McKenna, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
Faits saillants
- La couche d'ozone de la Terre agit comme un bouclier qui absorbe les rayons UV émis par le soleil et nous protège contre leurs effets nocifs.
- Avant le Protocole de Montréal, les produits chimiques appauvrissant la couche d'ozone étaient couramment utilisés au Canada dans les réfrigérateurs, les mousses isolantes, les bombes aérosols et les climatiseurs.
- Les hydrofluorocarbones sont une famille de produits chimiques communément utilisés comme agents refroidissant dans l'équipement de réfrigération et de climatisation. Les hydrofluorocarbones sont de puissants gaz à effet de serre ayant un potentiel de réchauffement de la planète de centaines, voire de milliers de fois supérieur à celui du dioxyde de carbone - et ce sont les gaz à effet de serre qui connaissent la croissance la plus rapide dans la plupart des pays.
- Même si les hydrofluorocarbones ne comptent que pour 1 ou 2 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, si l'on s'abstient de toute restriction, ils pourraient compter pour autant que 10 % en 2050.
- La réduction de l'utilisation des hydrofluorocarbones permettra de réduire les effets néfastes des changements climatiques, comme les pluies abondantes susceptibles d'entraîner la contamination des réserves d'eau et les phénomènes météorologiques extrêmes, notamment les orages violents et les inondations qui peuvent causer des blessures, des difficultés économiques et de la détresse psychologique chez les Canadiens, peu importe où ils vivent.
- Le Protocole de Montréal a été signé par 197 pays et est devenu le premier traité de l'histoire des Nations Unies à être universellement ratifié.
- Depuis 1987, le Protocole de Montréal a notamment donné les résultats suivants :
- Il a prévenu jusqu'à deux millions de cas de cancer de la peau et de cataractes sur l'ensemble de la planète.
- Il a réduit l'équivalent de plus de 135 milliards de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone (car certaines substances appauvrissant la couche d'ozone sont également de puissants gaz à effet de serre), ce qui équivaut à près de 175 ans d'émissions de GES pour le Canada.
- Il a presque entièrement éliminé les produits chimiques appauvrissant la couche d'ozone au Canada.
- En réduisant les hydrofluorocarbones, le Protocole de Montréal permettra de réduire de 0,5 degré Celsius le réchauffement de la température terrestre d'ici la fin du siècle, tout en continuant de protéger la couche d'ozone.
- L'élimination progressive des hydrofluorocarbones est un élément important des engagements pris par le Canada dans le Cadre pancanadien sur la croissance propre et les changements climatiques.
Liens connexes
Protocole de Montréal - protéger la couche d'ozone et s'attaquer aux changements climatiques
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
Marie-Pascale Des Rosiers, Attachée de presse, Cabinet de la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 613-462-5473, [email protected]; Relations avec les médias, Environnement et Changement climatique Canada, 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais), [email protected]
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