Le Canada devrait faire davantage pour lutter contre la faim dans le monde, estiment les Canadiens English
MONTRÉAL, le 15 oct. 2014 /CNW Telbec/ - Un nouveau sondage publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, le 16 octobre, révèle que la majorité des Canadiennes et des Canadiens sont préoccupés par la faim dans le monde et sont prêts à poser des gestes pour lutter contre celle-ci.
Le sondage réalisé par Ipsos et financé par les organisations de développement international Développement et Paix et la Banque canadienne de grains a interrogé un échantillon aléatoire de 1002 Canadiens de 18 ans et plus sur leurs perceptions de la faim dans le monde.
Le sondage révèle que 62 % des Canadiens se sentent concernés par la question de la faim dans le monde et qu'ils ont identifié que : offrir des dons à des organismes de bienfaisance qui aident les petits agriculteurs familiaux dans les pays du Sud; réclamer le financement par le gouvernement canadien de programmes qui soutiennent ces agriculteurs; et éviter le gaspillage alimentaire seraient les moyens les plus efficaces pour réduire la faim dans le monde.
La plupart des répondants ont déclaré qu'ils seraient prêts à poser ces gestes personnellement pour contribuer à éliminer la faim dans le monde. Les répondants ont également cité les organismes d'aide humanitaire et de développement comme les acteurs les plus dignes de confiance dans cette lutte.
« Il est inspirant de voir que les Canadiennes et les Canadiens désirent faire leur part dans la lutte contre la faim dans le monde. Nos actions collectives peuvent faire une énorme différence », a déclaré Josianne Gauthier, directrice du Service des programmes au Canada de Développement et Paix.
La population canadienne considère la pauvreté comme la principale cause de la faim dans le monde, suivie par la corruption gouvernementale et les conflits. Cependant, les Canadiens ont sous-estimé l'ampleur de la faim dans le monde : 42 % évaluaient le nombre de personnes souffrant de la faim à moins de 500 millions, alors que 26 % ont admis ne pas le savoir. Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies estime qu'à l'heure actuelle, 805 millions de personnes, soit 1 personne sur 9, souffrent de la faim.
La majorité des répondants ont convenu que le Canada, en tant que pays riche, a la responsabilité de prendre part à la lutte contre la faim dans le monde, que ce soit par l'assistance technique aux pays du Sud, en assurant l'accès aux semences ou en apportant une aide financière.
Développement et Paix collabore avec des organisations locales en Afrique, en Asie, en Amérique latine et au Moyen-Orient. Les projets de ces organisations visent à éradiquer la pauvreté et à résoudre les injustices que subissent les groupes marginalisés comme les femmes et les communautés autochtones. Grâce à ses programmes de développement international, Développement et Paix soutient les agriculteurs familiaux à petite échelle dans l'amélioration de leurs pratiques agricoles et dans la remise en question des politiques qui les placent dans une situation désavantageuse.
L'organisation mène actuellement une campagne intitulée « Parce qu'on sème » qui attire l'attention sur les difficultés auxquelles font face les petits agriculteurs familiaux dans les pays du Sud, y compris la diminution de l'accès aux semences. Dans le cadre de la campagne, les Canadiens de partout au pays signent une pétition pour réclamer que les politiques et les programmes canadiens soutiennent les agriculteurs familiaux à petite échelle et protègent leur droit de conserver, d'utiliser et d'échanger des semences.
SOURCE : DEVELOPPEMENT ET PAIX
Pour plus d'information ou entrevue : Marianne Drouin, agente de communication, 514 257-8711, poste 318, Cellulaire : 514 772-9085, [email protected]
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