Jim Prentice, vice-président du conseil de la Banque CIBC, déclare que si nous n'agissons pas rapidement, « nous pourrions nous rendre soudain compte que notre possibilité de participer au processus concurrentiel a disparu »
CALGARY, le 18 sept. 2013 /CNW/ - Banque CIBC (TSX: CM) (NYSE: CM) - D'après Jim Prentice, premier vice-président à la direction et vice-président du conseil de la Banque CIBC, le Canada doit agir plus rapidement pour octroyer des permis et construire des infrastructures afin d'exporter du gaz naturel liquéfié (GNL) vers l'Asie ou il risque de gâcher cette occasion au profit de ses concurrents.
M. Prentice a déclaré à l'auditoire du forum canadien sur l'exportation du GNL à Calgary que si nous n'intervenons pas rapidement pour saisir cette occasion sans précédent de devenir un fournisseur mondial de GNL, nous allons la perdre au profit de nos concurrents des États-Unis, de l'Australie et d'autres pays du monde.
« Étant donné l'importance de l'occasion qui s'offre à nous et la vitesse avec laquelle d'autres pays du monde s'imposent sur le marché et répondent à la demande en GNL, le Canada doit continuer de mettre en valeur son potentiel avec bien plus d'empressement », a déclaré M. Prentice. « Nous avons encore une chance, laquelle s'amenuise rapidement. Si le Canada vise ultimement à remporter ce marché du GNL, nous devons nous mobiliser et saisir cette occasion avant qu'elle ne passe. »
M. Prentice a fait remarquer que le secteur connaît un ralentissement manifeste au Canada. Il y a deux ans, les fusions et acquisitions dans le cadre d'opérations liées au GNL étaient évaluées à près de 2 milliards de dollars et l'an dernier, à 8,7 milliards de dollars. « Toutefois, depuis le début de 2013, il n'y a eu aucune opération liée au GNL dans le secteur du gaz de schiste, et un certain nombre de projets n'ont jamais abouti. »
D'après M. Prentice, pour faire avancer ces projets, l'industrie devra faire preuve de combativité et se fixer un objectif précis. Il a décrit six principaux aspects qu'il faudra traiter :
- Établir un régime de redevances qui favorise le développement d'une industrie du GNL au Canada et permet de s'assurer de sa croissance et de sa réussite à long terme;
- S'assurer que nous disposons de suffisamment de travailleurs qualifiés pour construire ces infrastructures et ces pipelines dans des délais serrés;
- S'assurer que le gouvernement fédéral joue un rôle proactif dans l'adoption d'un mode de gestion côtière qui tient compte des avantages ainsi que des risques pour l'environnement d'une hausse de la circulation de pétroliers sur la côte ouest. Cela nécessitera un mode de cogestion sur ces eaux, avec la province de la Colombie-Britannique et les Premières Nations côtières;
- Décider la façon dont les infrastructures de GNL en Colombie-Britannique seront alimentées;
- Résoudre les différends contractuels survenus entre les concepteurs de projets au Canada et les clients potentiels en Asie. L'une des solutions possibles serait l'acquisition d'une participation dans les infrastructures canadiennes de GNL par les mêmes sociétés qui achèteront notre gaz;
- Mieux comprendre les défis en matière de concurrence posés par les États-Unis et agir plus efficacement pour les relever.
M. Prentice estime que les avantages qu'offre le Canada à titre de concurrent, en particulier notre expertise en matière d'infrastructure énergétique et la stabilité de nos ressources, placent le pays en bonne position pour agir comme chef de file de ce secteur et le faire prospérer. Toutefois, pour y parvenir, nous devons nous attaquer à ces enjeux de façon offensive si nous ne voulons pas être éclipsés.
« L'important aujourd'hui du point de vue canadien, c'est que la concurrence, à savoir les États-Unis, l'Afrique de l'Est et l'Australie, agit vite pour s'emparer du marché asiatique et nous devons suivre son rythme », a ajouté M. Prentice. « Les Américains sont impatients de se faire une place dans l'industrie du GNL de façon spectaculaire et audacieuse. Cela pourrait avoir une incidence réelle sur notre capacité à faire de même. Si nous sommes hésitants, si nous continuons à progresser lentement, nous pourrions nous rendre soudain compte que notre possibilité de participer au processus concurrentiel a disparu. Pour le Canada, rien n'est actuellement plus urgent que d'entrer dans la partie.
« Maintenant que nous avons une idée de tout ce qui nous reste à accomplir, nous ne pouvons nous permettre d'être négligents et de nous détourner de nos objectifs. Nous devons progresser avec rapidité et détermination dans le secteur du GNL - gardant à l'esprit que nos partenaires potentiels à l'étranger ont d'autres options afin de combler leurs besoins en énergie, et que nous ne sommes pas seuls en piste. »
Le discours intégral de M. Prentice est accessible à l'adresse suivante :
http://files.newswire.ca/256/JP-LNG_Calgary_FR.pdf.
Banque CIBC
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Lien URL du PDF : http://stream1.newswire.ca/media/2013/09/18/20130918_C8538_DOC_FR_31007.pdf
SOURCE : Banque CIBC
Kevin Dove, chef, Communications externes, 416 980-8835, [email protected].
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