Le Canada et l'Australie choisissent cinq équipes de recherche africaines qui effectueront des travaux en vue d'accroître la sécurité alimentaire English
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Centre de recherches pour le developpement international16 déc, 2014, 10:00 ET
OTTAWA, le 16 déc. 2014 /CNW Telbec/ - Le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), organisme canadien, et l'Australian Centre for International Agricultural Research (ACIAR) ont annoncé aujourd'hui le lancement de cinq projets qui seront menés en Afrique de l'Est et en Afrique australe pour s'attaquer à des problèmes d'insécurité alimentaire. Ces projets seront financés par le truchement du fonds Cultiver l'avenir de l'Afrique (CultivAf), un programme de recherche financé conjointement par les deux organismes qui dispose de 15 millions de dollars sur quatre ans.
CultivAf appuie des travaux de recherche novateurs sur les systèmes après récolte, la nutrition et l'utilisation durable de l'eau. Il a aussi pour but de trouver des façons d'élargir la portée des résultats de recherche prometteurs et de soutenir les efforts déployés à l'échelle nationale et régionale afin d'accroître la sécurité alimentaire sur le continent africain.
« Les projets financés au moyen du fonds CultivAf permettront d'augmenter le revenu et d'améliorer le régime alimentaire des populations d'Afrique subsaharienne qui en ont le plus besoin; cette région est l'un des endroits de la planète où la productivité agricole est la plus faible, a déclaré le président du CRDI, Jean Lebel. Ce partenariat entre le CRDI et l'ACIAR accroîtra la sécurité alimentaire grâce à la science appliquée au service du développement. »
Les projets s'échelonneront sur 30 mois. Ces travaux de recherche de grande qualité favoriseront l'adoption de solutions à des problèmes persistants d'insécurité alimentaire.
- En Zambie et au Malawi, les chercheurs évalueront les pratiques de transformation du poisson afin de les optimiser, de réduire les pertes et d'assurer une plus grande équité entre les femmes et les hommes qui travaillent dans la chaîne de production des pêches.
- Au Zimbabwe, les chercheurs s'associeront à des acteurs des secteurs public et privé afin de contrer le danger que pose l'aflatoxine, une toxine produite naturellement par un champignon dans le maïs. L'essai de différentes technologies d'entreposage de même que la sensibilisation de la population devraient réduire la contamination du maïs et l'exposition à la toxine, surtout chez les enfants, dont elle peut affecter le développement.
- Au Kenya et en Ouganda, les chercheurs évalueront la faisabilité de l'utilisation de moulées à base d'insectes, plutôt que de soja et de céréales, en aviculture et en pisciculture. Ce changement aura à la fois pour effet de réduire les coûts des petits éleveurs et de faire en sorte que ces cultures servent plutôt à la consommation humaine.
- Au Malawi, les pêches sont une source essentielle d'emploi et de nourriture; or, 40 % de la production se perd pendant la transformation. Les chercheurs mettront à l'essai et adapteront des séchoirs solaires en vue de réduire les pertes, et ils élaboreront de nouveaux modèles d'affaires à l'intention des pêcheurs.
- Au Kenya et en Ouganda, les chercheurs accroîtront la sécurité alimentaire et soutiendront les moyens de subsistance en améliorant la transformation des fèves. Ils effectueront des recherches sur la chaîne de production et de commercialisation des fèves précuites dans le but d'augmenter la production de fèves, de mettre de nouveaux produits à l'essai et aussi de favoriser la consommation de fèves précuites afin d'améliorer la nutrition et de réduire le temps que les femmes consacrent à la préparation des repas.
« La recherche agricole est un moyen efficace de réduire la pauvreté et d'entraîner la prospérité. En adoptant des pratiques novatrices, les petits agriculteurs peuvent passer de l'agriculture de subsistance à l'entreprise agricole », a fait observer la directrice de l'Australian International Food Security Centre, Mellissa Wood.
« Parce qu'ils font participer le secteur privé à la recherche d'entrée de jeu, il y a tout lieu de croire que les projets financés par le fonds CultivAf seront des moteurs de retombées commerciales et de croissance dans la région », a-t-elle ajouté.
À propos du CRDI
Le CRDI, qui est un élément clé de la politique étrangère du Canada, appuie des travaux de recherche dans les pays en développement afin d'y favoriser la croissance et le développement. Il en résulte des solutions novatrices et durables qui ont pour but d'améliorer les conditions de vie et les moyens de subsistance.
À propos de l'ACIAR
L'ACIAR fait partie du programme d'aide publique au développement du gouvernement de l'Australie. Les recherches qu'il finance visent à aider les pays en développement à se prendre en charge, en contribuant à la résolution de leurs problèmes en matière d'agriculture et en renforçant leurs capacités de recherche. L'Australian International Food Security Centre (AIFSC) finance et pilote la participation de l'ACIAR à CultivAf.
SOURCE : Centre de recherches pour le développement international
Personne-ressource auprès des médias au Canada: Marianne Goodwin, Conseillère principale, Médias et affaires publiques, CRDI, [email protected] / +1 613 696 2343 / @IDRC_CRDI ; Personne-ressource auprès des médias en Australie, Sarah Vandermark, Director Communications and Stakeholder Engagement, ACIAR, [email protected] / +61 2 62170500 / www.aciar.gov.au
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