Le Canada invite plus de 30 chefs de file du climat en Suède afin de faire progresser les objectifs environnementaux établis dans l'Accord de Paris English
STOCKHOLM, le 31 mai 2022 /CNW/ - Alors que la lutte contre les changements climatiques, la prévention de l'appauvrissement de la biodiversité et le combat contre la pollution prennent de l'ampleur à l'échelle de la planète, le Canada est à l'avant-plan avec ses partenaires internationaux afin de hausser notre ambition et de saisir les occasions favorables à un avenir prospère et prometteur.
Aujourd'hui, l'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique, a été l'hôte de la 6e réunion ministérielle sur l'action climatique (MoCA6) à Stockholm, en Suède, qui s'est déroulée à mi-chemin entre la COP26 qui s'est tenue à Glasgow à la fin de 2021 et la COP27 qui aura lieu en Égypte à la fin de 2022.
Le Canada a mis l'accent sur trois priorités, qui tiennent compte des grandes politiques nationales. Ces priorités sont les suivantes :
- Encourager les pays à prévoir et à atteindre des cibles plus ambitieuses de réduction des gaz à effet de serre (appelées les contributions déterminées au niveau national). Les pays ont échangé des mises à jour sur les mesures concrètes qu'ils prennent chez eux pour revoir à la hausse leur ambition entourant la réduction des émissions. Le Canada a affirmé que, depuis la réunion de Glasgow, le gouvernement a publié son Plan de réduction des émissions pour 2030, une feuille de route secteur par secteur visant à réduire les émissions de 40 p. 100 par rapport aux niveaux de 2005 et à créer de bons emplois durables au Canada.
- Protéger la biodiversité et la nature, ce qui sera essentiel à l'atteinte de nos objectifs climatiques collectifs. Les forêts, les océans et les milieux humides sont les poumons de la planète, agissant comme un puits de carbone qui fournit également des habitats essentiels aux espèces. Le Canada continue de défendre un cadre mondial pour la diversité biologique pour mettre un frein à l'appauvrissement de la biodiversité et renverser la vapeur, en vue de protéger 30 p. 100 des terres et des océans mondiaux d'ici 2030. Le Canada a communiqué les progrès importants qu'il a réalisés depuis 2015 vers cet objectif, en collaboration avec les peuples autochtones du Canada.
- Aider les pays en développement à contribuer aux solutions climatiques et à s'adapter aux impacts des changements climatiques par l'atteinte de l'objectif visant à mobiliser 100 milliards de dollars en financement pour le climat d'ici 2023. Les pays en développement peuvent être les plus durement touchés par les impacts des changements climatiques, comme les phénomènes météorologiques violents, les sécheresses et les inondations, et bien souvent, ils manquent de moyens pour s'y attaquer. Le Canada a mentionné qu'il a récemment doublé sa contribution au financement de la lutte contre les changements climatiques, la portant ainsi à 5,3 milliards de dollars, et qu'il s'est engagé à affecter au moins 20 p. 100 (plus d'un milliard) de cette somme à des projets qui misent sur des solutions fondées sur la nature ou qui ont des retombées supplémentaires sur la protection de la biodiversité dans les pays en développement. Le Canada versera jusqu'à un milliard de dollars afin d'aider les pays en développement à éliminer progressivement le charbon.
Depuis que le Canada a créé la première réunion ministérielle sur l'action climatique avec l'Union européenne et la Chine en 2017, ces réunions continuent d'être un important forum permettant à un groupe représentatif de parties à l'Accord de Paris de participer à la concrétisation des ambitions collectives mondiales à l'égard de l'environnement.
En engageant les grandes économies et les pays en développement sur la voie de la carboneutralité, nous pouvons faire en sorte que les biens et les services achetés par les Canadiens proviennent de pays tout aussi déterminés à réduire l'empreinte carbone mondiale.
Immédiatement après la 6e réunion ministérielle sur l'action climatique, le ministre participera à la réunion Stockholm+50 des Nations Unies pour mettre en valeur le leadership du Canada à l'égard d'une action climatique et environnementale ambitieuse, insister sur la nécessité de maintenir le dynamisme mondial à l'égard des obligations environnementales, accroître l'ambition mondiale et réitérer l'importance de la collaboration multilatérale. Le ministre participera également à plusieurs dialogues sur le leadership avec la communauté mondiale de protection de l'environnement.
« Être hôte de cette réunion en Suède a offert au Canada une formidable occasion de contribuer à hausser les ambitions des autres pays à l'égard de l'action pour le climat et de la protection de la nature et à instaurer un dynamisme entre la réunion de Glasgow et celle qui se déroulera en Égypte. Pour atteindre les objectifs adoptés dans l'Accord de Paris et le Pacte de Glasgow pour le climat, nous devons mobiliser tous les pays, des grandes nations comme l'Inde et la Chine aux pays en développement qui ont besoin d'aide pour lutter contre les changements climatiques et s'y adapter. Je le répète, les politiques ambitieuses lancées par notre gouvernement, y compris le Plan de réduction des émissions pour 2030 et nos progrès réalisés vers l'atteinte de notre objectif de protéger 30 p. 100 de nos aires naturelles d'ici 2030, nous confèrent de la crédibilité dans les discussions. Nous en avons fait beaucoup, mais il reste tant à faire. Nous devons unir nos efforts pour notre planète. »
- L'honorable Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique
- Les ministres et les chefs de file du climat de plus de 30 pays ont participé à la 6e réunion ministérielle sur l'action climatique, y compris Antigua-et-Barbuda (présidence de l'AOSIS), l'Argentine, l'Australie, le Brésil, le Chili (présidence de l'AILAC - l'association indépendante de l'Amérique latine et des Caraïbes), la Chine, le Costa Rica, l'Égypte (présidence de la COP27), l'Éthiopie, l'Union européenne, la France (présidence de l'Union européenne), l'Allemagne, l'Inde, l'Italie, le Japon, les Îles Marshall, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Pologne, la République de Corée, Singapour, l'Espagne, la Suède, la Suisse, les Émirats arabes unis, le Royaume-Uni, les États-Unis, la Zambie (présidence du Groupe des négociateurs africains), la CCNUCC, le secrétaire général des Nations Unies et la présidente du SBI (organe subsidiaire de mise en œuvre). Ils se sont réunis pour stimuler les progrès à l'égard des objectifs énoncés dans l'Accord de Paris et le Pacte de Glasgow pour le climat.
- Le Canada a été l'hôte de la première réunion ministérielle sur l'action climatique, qu'il a organisée conjointement avec la Chine et l'Union européenne à Montréal en 2017. L'objectif, qui demeure toujours le même aujourd'hui, était de réunir les grandes économies et les principaux acteurs de la lutte contre les changements climatiques pour discuter des mesures concrètes qui permettraient de faire avancer la mise en œuvre de l'Accord de Paris et afficher un engagement continu à l'égard de l'action mondiale pour le climat.
- Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a déterminé que la température mondiale se stabilisera lorsque les émissions de dioxyde de carbone seront nulles; il a également établi que pour limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C, il faudra atteindre la carboneutralité à l'échelle mondiale au début des années 2050. Le GIEC a indiqué dans son plus récent rapport que la fenêtre d'action qui nous permettrait de garder espoir de limiter la hausse des températures à 1,5 °C et d'assurer un avenir vivable et durable pour tous se referme rapidement.
- En octobre 2021, le Canada et l'Allemagne ont publié, avec d'autres pays développés, un plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques indiquant de façon transparente quand et comment les pays développés respecteront l'objectif de mobiliser 100 milliards de dollars américains en financement pour le climat. Le plan montre que les donateurs demeurent résolus à atteindre cet objectif.
- Au moins 120 pays, dont le Canada, se sont engagés à devenir carboneutres d'ici 2050. Le Canada est même allé plus loin en déterminant comment il pourrait s'assurer de respecter cet objectif : en enchâssant la reddition de comptes et la transparence dans la loi.
- Le nouveau Plan de réduction des émissions du Canada pour 2030 décrit nos prochaines étapes pour offrir un air pur, de bons emplois pour la classe moyenne et 9,1 milliards de dollars en nouveaux investissements destinés à réduire la pollution et à stimuler l'économie.
- Le Canada continue d'appuyer les efforts déployés par les pays en développement afin d'éliminer progressivement le charbon. Lors de la COP26 tenue l'an passé, le premier ministre a annoncé que le Canada versera jusqu'à un milliard de dollars au programme du Fonds d'investissement climatique pour la transition accélérée de l'industrie du charbon.
- Plan de réduction des émissions pour 2030 : un air pur, une économie forte
- La participation du Canada au financement international de la lutte contre les changements climatiques
- Plan de mise en œuvre du financement de la lutte contre les changements climatiques
- Contributions déterminées au niveau national
- Accord de Paris
- Pacte de Glasgow pour le climat
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SOURCE Environnement et Changement climatique Canada
Kaitlin Power, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et du Changement climatique, 819-230-1557, [email protected]; Relations avec les médias, Environnement et Changement climatique Canada, 819-938-3338 ou 1-844-836-7799 (sans frais), [email protected]
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