Selon Jim Prentice, vice-président du conseil de la Banque CIBC, nous devons entreprendre dès maintenant ce qui doit être fait dans notre propre pays afin d'être prêts à promouvoir un programme continental que les deux pays peuvent accepter
OTTAWA, le 12 févr. 2014 /CNW/ - Banque CIBC (TSX : CM), (NYSE : CM) - Le Canada doit adopter une position de force s'il veut améliorer et faire progresser ses relations énergétiques avec les États-Unis, déclare Jim Prentice, premier vice-président à la direction et vice-président du conseil de la Banque CIBC.
S'adressant à The Economic Club of Canada, à Ottawa, M. Prentice a dit à son auditoire que le Canada doit entreprendre ce qui doit impérativement être fait sur divers fronts de son propre territoire s'il veut que son plus important partenaire commercial prenne ses intérêts au sérieux.
« Nous devons tenir compte du fait que nous sommes un pays qui dépend du commerce, mais que nous sommes devenus trop dépendants envers un seul marché. Nous devons maintenant tourner notre attention vers l'autre rive du Pacifique et nous fixer comme objectif, d'ici quelques années, de négocier des accords avec certains des principaux pays asiatiques, notamment avec la Corée, le Japon et la Chine. »
Il a fait remarquer que la nature même de la vie politique aux États-Unis signifie que, au cours des deux prochaines années qui mèneront à la prochaine élection présidentielle, les politiciens américains s'occuperont de plus en plus de questions internes. Puisque le Canada ne bénéficie que d'une étroite fenêtre pour proposer un important programme continental, M. Prentice a proposé quatre objectifs clés que le Canada doit atteindre entre aujourd'hui et 2017. Il a dit que le pays doit :
- Aller de l'avant - avec empressement et détermination - pour construire les oléoducs Énergie Est et Northern Gateway, entre autres, qui lui permettront d'exporter vers les marchés émergents d'Asie et d'ailleurs;
- Aller de l'avant - toujours avec empressement et détermination - pour construire des installations sur la côte de la Colombie-Britannique qui faciliteront les exportations de gaz naturel liquéfié;
- Mobiliser sincèrement les Autochtones. L'acheminement du gaz et du pétrole vers la côte ouest exige la participation active et l'engagement des collectivités et des chefs des Premières Nations; et
- Continuer à améliorer son propre bilan environnemental en développant le réseau électrique le plus propre au monde et en réduisant encore plus les conséquences environnementales de la production pétrolière et gazière.
« Ces quatre objectifs doivent être poursuivis de concert, soit : une augmentation de la production des sables bitumineux et une réduction de leurs effets sur l'environnement; ce pétrole devant être expédié dans tout le Canada, aux États-Unis et vers l'Asie », explique M. Prentice. « Une augmentation parallèle de la production de gaz naturel, expédié vers des installations modernes le long de la côte de la Colombie-Britannique et vers les marchés émergents. Enfin, ces objectifs doivent être atteints avec la participation active des Premières Nations canadiennes.
« Nous, les Canadiens, avons les ressources et l'ingéniosité requises pour prendre la tête dans ces domaines. Nous avons l'occasion de nous placer en position de force, laquelle nous permettrait d'inciter les Américains à améliorer et à faire progresser nos relations continentales au titre de l'énergie. »
M. Prentice affirme que si nous n'atteignons pas ces objectifs, le Canada devra négocier avec la nouvelle administration américaine, en 2017, sans atout en main. Si les États-Unis restent notre seul débouché pour l'exportation de notre pétrole, nous nous adresserons à une administration qui ne se sentira ni obligée ni motivée à nous écouter à propos des avantages d'une plus grande intégration économique et énergétique, prévient-il.
« Le secret pour transformer une relation consiste à déclarer ce que vous recherchez, à élaborer un plan précis pour atteindre cet objectif et à démontrer à votre partenaire que vous avez les moyens d'y arriver », ajoute-t-il. « En matière d'énergie, les quelques années à venir peuvent appartenir aux Canadiens. Ce que nous ferons de ces années assurera le succès de notre industrie, et de l'ensemble de notre économie, pour des décennies.
« Envisageant l'avenir, laissons-nous guider par ce que nous avons appris du passé : que notre relation avec les Américains est essentielle à notre propre prospérité économique et que les occasions d'améliorer et de faire progresser cette relation ne se présentent que peu fréquemment, et que pour de brèves périodes.
« La prochaine fenêtre de discussion avec les États-Unis pourrait ne pas s'ouvrir avant 2017. Quand elle s'ouvrira, nous devons être précis, et confiants, et forts. Nous devons être prêts. Nous ne pouvons nous permettre de gaspiller un seul moment à nous préparer. »
Le discours intégral de M. Prentice est accessible à l'adresse suivante : http://files.newswire.ca/256/ottawafr.pdf.
Banque CIBC
La Banque CIBC est une institution financière nord-américaine de premier plan qui offre des services financiers à plus de 11 millions de clients personnels et d'affaires. Elle offre une gamme complète de produits et services par l'intermédiaire de son réseau de services bancaires électroniques complets et de ses centres bancaires et bureaux situés partout au Canada, aux États-Unis et dans le monde. Le Centre de presse du site de la Banque CIBC, à l'adresse www.cibc.com/francais, contient d'autres communiqués et d'autres renseignements sur la Banque CIBC.
Lien URL du PDF : http://stream1.newswire.ca/media/2014/02/12/20140212_C9738_DOC_FR_36629.pdf
SOURCE : Banque Canadienne Impériale de Commerce
Kevin Dove, chef, Communications externes, 416 980-8835, [email protected].
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