Le Canada obtient une note élevée pour la salubrité des aliments, mais ne reçoit qu'un « C+ » pour la durabilité environnementale dans le premier bilan comparatif de l'alimentation du Conference Board English
OTTAWA, le 26 oct. 2015 /CNW/ - Le Canada fait bonne figure en matière de salubrité des aliments, de sécurité alimentaire et de saine alimentation, mais il brille moins dans les domaines de la prospérité de l'industrie et de la durabilité environnementale, selon les résultats préliminaires du premier bilan annuel sur l'alimentation au Canada de l'Observatoire canadien de l'alimentation du Conference Board.
Dévoilé aujourd'hui à l'occasion du Sommet canadien de 2015 sur les aliments et les boissons qui se tient à Toronto, ce bilan évalue le rendement du secteur canadien des aliments et des boissons dans cinq domaines, comparativement à celui de 16 grands pays de l'OCDE comparables. Ces domaines, qui constituent les éléments clés de la Stratégie alimentaire canadienne, sont la prospérité de l'industrie, une saine alimentation, la salubrité des aliments, la sécurité alimentaire des ménages et la durabilité environnementale.
Faits saillants :
- Le Canada décroche un « A » pour la salubrité des aliments et un « B » pour la sécurité alimentaire et une saine alimentation.
- Il obtient un « B− » pour la prospérité de l'industrie et un « C+ » pour la durabilité environnementale.
- Ce bilan annuel évalue le rendement alimentaire à l'aide de 43 indicateurs associés aux cinq éléments clés de la Stratégie alimentaire canadienne.
« Notre bilan tire son origine de la Stratégie alimentaire canadienne et du constat que les Canadiens veulent des aliments sûrs, nutritifs, abordables, accessibles à tous et produits selon des méthodes respectueuses de l'environnement », explique Michael Bloom, vice-président, Stratégie industrielle et commerciale. « Ce bilan annuel est le fruit d'une importante initiative faisant partie de notre stratégie. Il se veut un outil permettant de faire le suivi des progrès du Canada et de cerner des enjeux émergents. Le Canada fait déjà bonne figure dans plusieurs domaines par rapport à des pays comparables, mais son classement pourrait être bien meilleur si notre pays réalisait des progrès dans des domaines fondamentaux de notre système alimentaire. »
Salubrité des aliments = A
Tous les pays ont des normes très élevées en matière de salubrité des aliments, mais le Canada (tout comme l'Irlande) affiche un excellent rendement par rapport à ses pairs. Au Canada, il reste du travail à faire pour perfectionner les rapports sur l'exposition aux substances chimiques dans les aliments consommés (p. ex., dans les Études sur l'alimentation totale), augmenter la fréquence des études sur la nutrition et la diététique, et apporter des améliorations additionnelles à la traçabilité et aux normes régissant la concentration des radionucléides.
Sécurité alimentaire = B
Dans les pays industrialisés comme le Canada, l'approvisionnement alimentaire global n'est pas un enjeu national. Toutefois, l'accès à des aliments sûrs, nutritifs et abordables ainsi que l'utilisation de ces aliments représentent encore des motifs de préoccupation généraux. En effet, quelque quatre millions de Canadiens sont touchés par l'insécurité alimentaire en raison de contraintes économiques, de facteurs de risque naturels tels que les inondations et les sécheresses, ainsi que de la hausse des prix des aliments pour animaux et d'autres aliments.
Une saine alimentation = B
Sur ce plan, le rendement du Canada est avantagé par des niveaux de consommation de sel et de gras saturés inférieurs à la moyenne, de même que par une alimentation variée (proportion supérieure à la moyenne d'aliments non féculents dans le régime alimentaire) et des niveaux raisonnables de connaissances en matière d'alimentation. Cependant, des résultats légèrement plus faibles quant à la prévalence du diabète, de l'obésité et des excès alimentaires nuisent au rendement global du Canada dans ce domaine.
Prospérité de l'industrie = B−
Le Canada n'est pas à la hauteur dans les domaines de l'innovation alimentaire, de la réglementation du marché des produits, de l'élevage et de la représentation parmi les entreprises alimentaires de premier plan à l'échelle mondiale. Le Canada dispose néanmoins d'atouts, soit l'abondance de ses ressources, la capitalisation de ses exploitations agricoles, sa production végétale et sa viabilité économique.
Durabilité environnementale = C+
Le Canada écope de sa note la plus faible dans le domaine de la durabilité environnementale, qui tient compte d'impacts tels que le gaspillage alimentaire, les prélèvements d'eau, la qualité de l'air, la santé des sols et la durabilité des produits de la mer. Notre pays accuse des taux élevés de gaspillage alimentaire provenant des ménages et de pertes d'aliments avant et après les achats. Compte tenu des taux de plus en plus élevés d'émissions de gaz à effet de serre et d'ammoniac, il arrive également bon dernier à ces deux sous-indicateurs. Le Canada se classe très honorablement en ce qui concerne la santé des sols, mais il y a place à l'amélioration dans le domaine de la durabilité des produits de la mer.
Pour en savoir davantage à propos du Sommet canadien de 2015 sur les aliments et les boissons, veuillez consulter l'ordre du jour ou suivre la conversation sur Twitter en utilisant le mot-clic #CBOCFood.
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SOURCE Le Conference Board du Canada
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