Le Canada pourrait s'inspirer de la Paix des Braves au Québec
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ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR25 janv, 2013, 14:53 ET
WENDAKE, QC, le 25 janv. 2013 /CNW Telbec/ - Le chef de l'APNQL, Ghislain Picard, salue la décision de la chef Theresa Spence de mettre fin à sa grève de la faim entreprise le 11 décembre 2012. Rappelons que la Chef Spence a passé à l'action en raison du dialogue de sourds installé depuis trop longtemps entre le leadership des Premières Nations et le gouvernement de Stephen Harper.
« Il revient maintenant à nous d'être moins complaisants face au gouvernement fédéral, et à celui-ci de faire preuve de l'ouverture nécessaire afin que nous soyons réellement engagés dans une démarche de réconciliation, dont la condition première est une volonté politique trop souvent absente, déclare Ghislain Picard, en soutien à la mobilisation sans précédent dont le pays entier est témoin depuis plusieurs semaines. »
Le Canada pourrait s'inspirer de l'esprit de la Paix des Braves, afin de puiser quelques exemples sur la façon de régler les litiges qui, trop souvent, mettent en opposition les autorités des Premières Nations à celles des gouvernements. « Lorsque le Québec a convenu de signer la Paix des Braves avec la nation crie, en 2002, il faut se rappeler que ce dénouement a été le résultat de la volonté politique de deux personnes représentant leurs nations respectives, le grand chef cri Ted Moses et l'ancien premier ministre du Québec, Bernard Landry », précise le chef de l'APNQL.
Il ne faut surtout pas oublier que les années qui ont précédé la Paix des Braves ont été une période d'instabilité politique, avec des impacts considérables pour l'ensemble de la société québécoise. La nation crie s'est retrouvée, sans doute plus souvent qu'elle l'aurait souhaité, devant les tribunaux pour faire respecter les obligations du Québec à l'endroit de sa nation.
Comme l'APNQL le disait déjà à l'issue de la rencontre Couronne fédérale- Premières Nations, en janvier 2012, il ne peut y avoir de progrès sans un engagement politique de haut niveau. « La balle est dans le camp du gouvernement de Stephen Harper. La mobilisation populaire qui se poursuit démontre que ses moindres gestes feront dorénavant l'objet d'une surveillance constante. Le gouvernement n'a plus le choix. Les intentions manifestées le 11 janvier dernier devront rapidement faire place à des gestes concrets », conclut le chef Picard.
À propos de l'APNQL
L'APNQL est l'organisme régional qui regroupe les 43 Chefs des Premières Nations du Québec et du Labrador. Pour information : www.apnql-afnql.com.
SOURCE : ASSEMBLEE DES PREMIERES NATIONS DU QUEBEC ET DU LABRADOR

Nadine Gros-Louis
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