OTTAWA, le 10 oct. 2013 /CNW/ - Le gouvernement du Canada a signé, aujourd'hui, la Convention de Minamata sur le mercure, un accord mondial visant à réduire les émissions et les rejets de mercure dans l'environnement. Il s'agit d'un traité juridiquement contraignant négocié sous l'égide du Programme des Nations Unies pour l'environnement. Son principal but est de protéger la santé humaine et l'environnement des sources, d'origine humaine, d'émissions et de rejets de mercure et de composés du mercure.
« La signature de ce traité renforce l'engagement du Canada à protéger l'écosystème arctique ainsi que la santé de la population autochtone, de la population des régions du nord et de la population mondiale, a déclaré l'honorable Leona Aglukkaq, ministre de l'Environnement du Canada, ministre de l'Agence canadienne de développement économique du Nord et ministre du Conseil de l'Arctique. Le gouvernement du Canada a participé activement aux cinq sessions intergouvernementales dans le but de négocier un traité soutenu en vue de réduire d'importantes sources d'émissions de mercure à l'échelle mondiale qui représentent des risques pour la population canadienne et l'environnement. »
« Je suis très fier que, grâce au soutien du gouvernement fédéral, un représentant du Conseil circumpolaire inuit se soit joint à la délégation canadienne et qu'il ait joué un important rôle dans les négociations en soulevant que la santé des peuples autochtones dans le nord constitue un sérieux problème », a mentionné l'honorable Bernard Valcourt, ministre des Affaires autochtones et du Développement du Nord canadien.
En tant que pays de l'Arctique, le Canada est l'un des principaux bénéficiaires de cet accord. Il a réduit ses propres émissions de mercure de plus de 90 %, au cours des quarante dernières années, mais il faut faire davantage afin de protéger la santé de la population canadienne et de l'environnement. Plus de 95 % de la pollution par le mercure au Canada liée aux activités humaines provient de sources étrangères.
La Convention aborde tous les aspects du cycle de vie du mercure, y compris celui de fournir les mesures visant à contrôler et réduire un large éventail de produits, de processus et d'industries qui utilisent, libèrent ou émettent du mercure. Le rythme auquel le mercure est réduit dépendra d'un certain nombre de facteurs, y compris savoir quels sont les pays engagés à ratifier le traité, combien vont le faire (50 pays sont requis pour l'entrée en vigueur) et quelles sont les mesures que les Parties au traité vont décider de prendre.
Dans le cadre de la rencontre qui s'est tenue en Suède en mai 2013, les ministres du Conseil de l'Arctique ont bien accueilli la Convention de Minamata sur le mercure, tout en soulignant les vulnérabilités particulières des écosystèmes arctiques et des collectivités autochtones, et ils ont favorisé une entrée en vigueur rapide du traité.
La Convention était ouverte à la signature des pays à l'occasion d'une conférence diplomatique, qui a eu lieu à Kumamoto, au Japon, les 10 et 11 octobre 2013, et elle demeurera ouverte à New York jusqu'au 8 octobre 2014.
SOURCE : Environnement Canada
Jennifer Kennedy
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