Le changement de date d'emballage est inacceptable, mais le réemballage des produits de viande en utilisant la date d'origine doit demeurer, selon le Conseil canadien du commerce de détail
MONTRÉAL, le 27 nov. 2014 /CNW/ - À la suite des propos tenus par le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, M. Pierre Paradis, qui a affirmé vouloir interdire le réemballage des produits de viande, nous tenons à rappeler que les mauvaises pratiques divulguées dans le reportage de Radio-Canada du 26 novembre dernier sont un cas isolé et qu'ils ne sont pas le reflet de notre industrie. « Ces pratiques sont issues d'un cas isolé et ne représentent en aucun cas les pratiques prévalant au sein du commerce de détail en alimentation. La sécurité des consommateurs et la salubrité des produits et des aliments sont prioritaires pour nos membres » souligne Mme Nathalie St-Pierre, Vice-présidente - Développement durable et Québec au Conseil.
Aussi, bien que le fait de modifier la date d'emballage sur l'étiquette d'un produit de viande est totalement inacceptable, le réemballage des produits de viande est permis et doit le demeurer. À titre d'exemple, il arrive que les détaillants doivent réemballer un produit lorsque son emballage est déchiré. « Le réemballage de la viande permet, en autres, d'éviter le gaspillage inutile, contre lequel nous luttons, ajoute Mme St-Pierre. Pour cette raison, le ministre doit éviter d'interdire complètement le réemballage des produits de viande. »
À la suite du reportage de Radio-Canada, nos membres détaillants alimentaires ont fait un rappel des lois, règlements et politiques concernant le réemballage de la viande à leurs bannières, qu'ils soient franchisés ou propriétaires. Rappelons que les procédures mises en place par les détaillants pour assurer la salubrité des aliments incluent notamment des audits effectués en magasin par des firmes externes, dont les normes sont plus élevées que celles du MAPAQ, ainsi que des programmes de formation des employés en matière de sécurité alimentaire, décrivant la procédure à suivre en cas de réemballage, telle que permise par la loi.
« Les efforts des membres du Conseil demeurent centrés sur le maintien et l'amélioration constante des standards d'hygiène et de salubrité dans l'ensemble des établissements du détail alimentaire. Notre objectif est d'offrir aux consommateurs des aliments sains et de qualité et nous poursuivons notre travail pour y parvenir. Les pratiques illégales, telles que celles présentées dans le reportage de Radio-Canada doivent continuer à être dénoncées » conclu Mme St-Pierre.
À propos du Conseil canadien du commerce de détail :
Le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) est la voix des détaillants au Canada. Il représente plus de 45 000 commerces de tous types, notamment des grands magasins, des magasins spécialisés, des magasins à rabais, des magasins indépendants et des détaillants en ligne. Les membres du CCCD ont une offre diversifiée de produits, allant des articles d'usage courant aux produits d'épicerie et de pharmacie. Ils sont responsables de plus de 80 % des ventes au détail réalisées au Canada. Le CCCD est un ardent défenseur du commerce de détail au Canada et collabore avec l'ensemble des paliers de gouvernement et d'autres parties prenantes dans le but de favoriser la croissance de l'emploi et les possibilités de carrière dans le commerce de détail, de promouvoir et de soutenir les investissements du secteur du détail dans les communautés canadiennes ainsi que d'améliorer l'offre de produits proposée aux consommateurs et la compétitivité de l'industrie.
SOURCE : Conseil canadien du commerce de détail
Maxime Leduc, Coordonnateur, Communications et politiques publiques, 514-756-2085, poste 334, 514-449-3008, [email protected]; Conseil canadien du commerce de détailL: www.retailcouncil.org/fr
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