Le CN demande à Unifor d'accepter volontairement de recourir à l'arbitrage exécutoire en fin de semaine en vue de régler les différends qui opposent les parties English
À moins d'un règlement, le CN exercera son droit, en vertu du Code canadien du travail, de mettre en lockout 4 800 membres du syndicat Unifor au Canada à compter de 23h, le lundi 23 février
MONTREAL, le 20 févr 2015 /CNW/ - Le CN (TSX : CNR) (NYSE : CNI), affirmant que ses négociations avec Unifor ont atteint une impasse après presque six mois, a insisté aujourd'hui pour que le Syndicat accepte que le recours en arbitrage exécutoire est le meilleur moyen de régler les différends en suspens. À moins qu'un règlement n'intervienne en fin de semaine, le CN exercera son droit, en vertu du Code canadien du travail, de mettre en lockout les 4 800 membres d'Unifor travaillant au CN à compter de 23 h, le lundi 23 février.
Unifor représente approximativement 4 800 membres du personnel de bureau, de la Mécanique, de l'Intermodal et d'autres secteurs du CN au Canada.
Claude Mongeau, président-directeur général du CN, a déclaré : « Les écarts qui séparent la Compagnie et le Syndicat sont des plus clairs, et ils ne deviendront pas plus clairs au cours du processus d'un mois d'obtention d'un mandat de grève qu'a annoncé Unifor hier.
« L'impasse n'est pas une question de charité. Le CN appuie déjà de nombreuses œuvres caritatives et est disposé à appuyer des causes caritatives avec Unifor, mais nos principes sont clairs : nous ne sommes pas prêts à permettre que des questions financières liées au syndicat lui-même prennent le pas sur les intérêts de nos employés.
« Le CN insiste pour qu'Unifor se concentre sur ce qui est important : les conditions qui s'appliquent à notre personnel. Unifor est d'avis que le CN devrait offrir des conditions équivalentes à celles de sa récente entente avec le Canadien Pacifique, mais ce n'est pas le bon modèle d'entente. Nos offres complètes présentées à Unifor, le dernier syndicat avec lequel nous sommes en train de négocier, sont équitables, concurrentielles, et tout à fait harmonisées avec les renouvellements à l'amiable négociés dernièrement avec quatre autres syndicats au CN, dont les Teamsters. Nos offres à Unifor n'ont pas exigé des concessions importantes sur le plan des règles de travail ou des régimes de retraite. Elles permettraient également aux employés du CN représentés par Unifor de conserver leur position de salariés les mieux payés dans leurs métiers au sein de l'industrie ferroviaire au Canada.
« Nous ne pouvons accepter l'incertitude qu'occasionnerait pour nos clients, notre personnel et les points d'accès que nous desservons, un processus d'obtention d'un mandate de grève qui durerait un mois. La réputation commerciale du Canada mérite de la certitude en matière de relations de travail, au moment où nous concluons cette ronde de négociations dans l'industrie ferroviaire.
« Nous n'avons pas besoin non plus d'intervention gouvernementale à ce stade. Le CN et Unifor peuvent ensemble résoudre leurs différends par l'intermédiaire de l'arbitrage exécutoire. Ce processus éprouvé a été utilisé par nous à maintes reprises par le passé. Les enjeux qui divisent les parties sont clairs, et cette clarté permettra à un arbitre de prendre une décision informée au sujet du meilleur modèle d'entente pour notre personnel.
« Le CN espère qu'Unifor acceptera d'emprunter cette voie raisonnable, et acceptera de discuter avec nous au cours de la fin de semaine afin de parvenir à une entente négociée sur les conditions de travail pour le personnel, ou de porter le litige en arbitrage exécutoire.
« Si ce n'est pas ce qui se produit - et plutôt que de subir un long et inutile processus d'obtention d'un mandat de grève de la part d'Unifor - le CN exercera son droit, en vertu du Code canadien du travail, de mettre en lockout les 4 800 membres d'Unifor à compter de 23 h, le lundi 23 février. Nous mettrons en œuvre notre plan d'urgence en cas de grève selon lequel des cadres dûment formés effectueront le travail des membres d'Unifor, dans le but de maintenir le service à notre clientèle au mieux de notre capacité.
« Nous espérons que la direction d'Unifor reconnaîtra les mérites de cette approche raisonnable et collaborera avec nous dans le but d'éviter la perspective d'un lockout déplorable pour leurs membres à compter de lundi. »
Véritable pilier de l'économie, le CN transporte annuellement des marchandises d'une valeur de plus de 250 G$ pour un large éventail de secteurs, tels les ressources naturelles, les produits manufacturés et les biens de consommation, sur un réseau ferroviaire couvrant le Canada et le centre des États-Unis. Le CN - la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada et ses filiales ferroviaires actives - dessert les villes et ports de Vancouver et Prince Rupert, en Colombie-Britannique, Montréal, Halifax, La Nouvelle-Orléans et Mobile, en Alabama, ainsi que les régions métropolitaines de Toronto, Edmonton, Winnipeg, Calgary, Chicago, Memphis, Detroit, Duluth-Superior, au Minnesota et au Wisconsin, et Jackson, au Mississippi. Il a en outre des liaisons avec toutes les régions de l'Amérique du Nord. Pour de plus amples renseignements sur le CN, visitez le site Web de la Compagnie à l'adresse www.cn.ca.
Énoncés prospectifs
Certains renseignements contenus dans le présent communiqué constituent des « énoncés prospectifs » au sens de la Private Securities Litigation Reform Act of 1995 des États-Unis et en vertu de la législation canadienne relative aux valeurs mobilières. Le CN met le lecteur en garde contre le fait que ces énoncés, de par leur caractère prospectif, impliquent des risques, des incertitudes et des hypothèses. La Compagnie prévient que ses hypothèses pourraient ne pas s'avérer et qu'en raison de la conjoncture économique actuelle, ces hypothèses, qui étaient raisonnables au moment où elles ont été formulées, comportent un degré plus élevé d'incertitude. Ces énoncés prospectifs ne constituent pas des garanties de la performance future et impliquent des risques connus ou non, des incertitudes et d'autres éléments susceptibles de modifier, de façon importante, les résultats réels ou la performance de la Compagnie ou du secteur ferroviaire par rapport aux perspectives ou aux résultats futurs ou à la performance future implicites dans ces énoncés.
Les facteurs de risque importants qui pourraient influer sur les énoncés prospectifs comprennent, sans en exclure d'autres, les impacts de la conjoncture économique et commerciale en général; la concurrence dans le secteur; la variabilité des taux d'inflation, de change et d'intérêt; les variations de prix du carburant; les nouvelles dispositions législatives et (ou) réglementaires; la conformité aux lois et règlements sur l'environnement; les mesures prises par les organismes de réglementation; les différents événements qui pourraient perturber l'exploitation, y compris les événements naturels comme les intempéries, les sécheresses, les inondations et les tremblements de terre; les négociations syndicales et les interruptions de travail; les réclamations liées à l'environnement; les incertitudes liées aux enquêtes, aux poursuites ou aux autres types de réclamations et de litiges; les risques et obligations résultant de déraillements; de même que les autres risques décrits de temps à autre de façon détaillée dans des rapports déposés par le CN auprès des organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis. On pourra trouver un résumé des principaux facteurs de risque dans la section « Rapport de gestion » des rapports annuels et intermédiaires du CN ainsi que dans la Notice annuelle et le formulaire 40-F déposés par la Compagnie auprès des organismes de réglementation du commerce des valeurs mobilières au Canada et aux États-Unis et qui sont accessibles sur le site Web du CN.
Le CN ne peut être tenu de mettre à jour ou de réviser les énoncés prospectifs pour tenir compte d'événements futurs ou de changements de situations ou de prévisions, à moins que ne l'exigent les lois canadiennes applicables sur les valeurs mobilières. Si le CN décidait de mettre à jour un énoncé prospectif, il ne faudrait pas en conclure qu'il fera d'autres mises à jour relatives à cet énoncé, à des questions connexes ou à tout autre énoncé de nature prospective.
SOURCE La Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada
Sources au CN : Médias: Pierre Bergeron, Directeur régional, Affaires publiques et gouvernementales, 514 399-6450; Investisseurs: Janet Drysdale, Vice-présidente, Relations avec les investisseurs, 514 399-0052
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