Le comité national des jeunes du Parti Québécois dénonce l'hypocrisie
libérale au sein du réseau universitaire
MONTRÉAL, le 27 nov. /CNW Telbec/ - Les informations divulguées par Le Devoir du jeudi 26 novembre, à l'effet que les futurs dentistes étudiant à l'Université de Montréal auront à débourser 5000 $ additionnels aux frais de formation déjà substantiels, témoignent du laisser-faire libéral en matière d'éducation.
"Le gouvernement nous a déjà annoncé qu'il encadrerait les frais afférents. Pour les libéraux, encadrer signifie-t-il hausser de 5000 $ le fardeau des étudiants? Si oui, nous sommes clairement en face d'un cas d'hypocrisie!", a déclaré Alexandre Thériault-Marois, président du comité national des jeunes du Parti Québécois (CNJPQ). En effet, dans la foulée du dégel des droits de scolarité, le gouvernement libéral avait promis aux Québécois que cette hausse serait justifiée par un meilleur encadrement des frais afférents.
"Le CNJPQ dénonce depuis longtemps le laisser-faire et le manque de vision des libéraux dans le dossier de l'éducation. C'est cette attitude qui nous donne des programmes en anglais dans nos universités francophones et un sous-financement massif du réseau de l'éducation. Aujourd'hui, la ministre Courchesne récidive et renvoie dans la cour, non seulement des universités, mais dans celle des facultés, le manque à gagner de nos écoles", a ajouté le président des jeunes péquistes.
En permettant à une faculté de hausser de manière aussi substantielle ses frais afférents, les libéraux établissent maintenant la formation d'étudiants non pas sur leurs capacités académiques et leurs choix professionnels, mais sur leur capacité à payer. "C'est une situation inacceptable.
"Le CNJPQ propose de reprendre en main notre réseau d'éducation et d'y donner une direction cohérente qui s'arrime à la réalité québécoise. En somme, il propose de se donner une éducation nationale", a conclu le président du CNJPQ.
Renseignements: Gabrielle Lemieux, Vice-présidente du CNJPQ, (514) 808-6071
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