Le commerce électronique accroît la rentabilité, accélère la croissance et renforce la résilience en temps de crise, selon une étude de BDC English
Malgré des ventes en ligne mondiales qui atteindront 39 000 milliards de dollars d'ici 2023, les entrepreneurs canadiens tardent encore à saisir les occasions de commerce électronique
Principales conclusions :
- Seulement 46 % des PME prévoient vendre en ligne après la crise de la COVID-19, comparativement à 43% avant la crise. Moins de 25 % feront du commerce électronique une priorité au cours de l'année qui vient et seulement 15 % des entrepreneurs croient que les ventes en ligne augmenteront considérablement dans leur secteur au cours des trois prochaines années. Pourtant, huit Canadiens sur 10 ayant fait des achats en ligne pour la première fois pendant la pandémie ont affirmé qu'ils continueront de le faire.
- Les entreprises qui réalisent plus de 50 % de leurs ventes en ligne ont obtenu de meilleurs résultats que les autres pendant la période de confinement. En fait, 39 % ont maintenu ou augmenté leurs revenus, comparativement à 16 % pour les entreprises moins engagées dans la vente en ligne.
- Le commerce électronique n'est pas réservé aux détaillants. Même si ces derniers génèrent la plus grande part des ventes du commerce électronique (68 %), les entreprises de la plupart des autres secteurs - notamment le tourisme (57 %), la technologie, l'information et les communications (52 %) et la fabrication (47 %) - dépendent aussi dans une large mesure des revenus en ligne.
MONTRÉAL, le 25 nov. 2020 /CNW Telbec/ - Bien que le commerce électronique ait explosé dans le contexte de la pandémie de COVID-19 et que près de 85 % des consommateurs achètent maintenant en ligne, seulement 46 % des entrepreneurs canadiens prévoient vendre de façon virtuelle après la crise sanitaire actuelle, révèle une nouvelle étude de BDC intitulée Atteindre la rentabilité sur le Web : comment être compétitif en commerce électronique. L'étude porte sur les défis courants du commerce électronique et sur la façon de les surmonter pour aider les entreprises à réussir en ligne.
Le commerce électronique connaissait déjà une très forte hausse de popularité avant la pandémie. Selon Statistique Canada, les ventes au détail au Canada ont presque triplé entre 2012 (8,3 milliards de dollars) et 2018 (22,1 milliards de dollars). La crise sanitaire a accéléré la croissance fulgurante des ventes en ligne et la création d'emplois dans ce secteur. Au cours des quatre premiers mois de la pandémie, les ventes du commerce en ligne ont dépassé celles de la période des Fêtes de 2019. Vendre en ligne est devenu encore plus essentiel qu'avant pour les entreprises canadiennes. Cela crée de nouvelles possibilités de croissance pour les entreprises et renforce la résilience.
« Nous savons que les entreprises qui vendaient déjà en ligne se tirent mieux d'affaire que d'autres pendant la crise. Le commerce électronique est porteur d'occasions pour les entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs », explique Pierre Cléroux, vice-président, Recherche et économiste en chef à BDC. « Or, très peu de propriétaires d'entreprise croient que les ventes en ligne vont augmenter au cours des trois prochaines années. Cela signifie qu'ils ne voient pas les occasions de commerce électronique et qu'ils ne se préparent donc pas à les exploiter. La réussite en ligne exige une approche stratégique adaptée aux réalités de votre entreprise. »
Les entrepreneurs mentionnent le plus souvent la difficulté d'offrir une bonne expérience client (46 %), de développer ses compétences (33 %) et d'assurer la rentabilité (31 %) comme étant les principaux défis du cybercommerce.
Une planification soignée et le marketing en ligne sont les éléments clés de la réussite. L'étude propose des solutions ainsi qu'une feuille de route pour commencer à vendre en ligne ou passer au niveau supérieur. La feuille de route comprend les cinq étapes suivantes pour maximiser les résultats du commerce électronique :
- comprendre les ventes en ligne dans votre secteur d'activité. Observez les agissements des chefs de file du marché et de vos concurrents directs afin de bien cerner leur positionnement et les meilleures pratiques.
- connaître vos clients et leurs préférences en ligne. Identifiez qui sont vos clients clés et apprenez à mieux les connaître. Qu'achètent-ils en ligne? Comment se comportent-ils sur le Web? Informez-vous davantage à leur sujet pour comprendre ce qui les rend uniques.
- repenser vos relations avec vos partenaires commerciaux et votre modèle d'affaires. Comment vos relations d'affaires avec divers partenaires seront-elles touchées par votre initiative de vente en ligne? Élaborez un modèle d'affaires qui sera concurrentiel sur le Web.
- développer de nouvelles compétences à l'interne. Les gestionnaires et les employés devront acquérir des compétences en gestion du site Web transactionnel, en marketing numérique ainsi qu'en livraison et logistique.
- définir des objectifs de vente et optimiser vos efforts. Faites des projections financières sur trois ans pour établir la rentabilité de votre projet de vente en ligne et fixer vos objectifs financiers. Tirez toujours parti des données recueillies sur les habitudes des clients.
Les statistiques présentées dans l'étude sont fondées sur un sondage mené par BDC en juin 2020 auprès de 1 000 propriétaires ou décideurs de petites et moyennes entreprises canadiennes ainsi que sur des données de Statistique Canada, de Léger et de Forrester.
À propos de BDC
BDC est la banque des entrepreneurs canadiens. Elle offre un accès à du financement ainsi que des services-conseils afin d'aider les entreprises canadiennes à croître et à réussir. BDC Capital, sa division d'investissement, propose une vaste gamme de solutions de capital et de financement personnalisé. Depuis plus de 75 ans, BDC a pour objectif de soutenir les entrepreneurs de tous les secteurs et à toutes les étapes de leur croissance. Pour en savoir davantage et pour consulter gratuitement plus de 1 000 outils, articles et histoires d'entrepreneurs, visitez bdc.ca.
SOURCE Banque de développement du Canada
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