Le commissaire à la lutte contre la corruption réagit à la déclaration du président de l'Assemblée nationale
MONTRÉAL, le 16 nov. 2017 /CNW Telbec/ - Le commissaire à la lutte contre la corruption, M. Robert Lafrenière, a été attentif à la déclaration qu'a faite ce matin le président de l'Assemblée nationale, M. Jacques Chagnon, en réponse aux questions soulevées par le leader de l'opposition officielle concernant les droits et privilèges des parlementaires face au travail policier.
Étant donné la teneur de la directive de l'Assemblée nationale, le commissaire tient à souligner que « l'UPAC est une organisation publique qui a été créée pour protéger l'intégrité des institutions québécoises et qu'à cet effet, le plus grand respect est accordé à la démocratie, à ses représentants et à ses institutions, dont l'Assemblée nationale du Québec ».
Par conséquent, des actions sensibles en enquête sont réalisées avec la plus haute considération de la fonction d'un député et du privilège qui lui incombe, surtout lorsqu'il s'agit de procéder à des perquisitions ou encore, à son arrestation. L'urgence d'agir peut certainement influencer certaines décisions dans une stratégie d'enquête, mais jamais cette urgence ne pourrait justifier une action qui contreviendrait aux règles de droit.
Le commissaire à la lutte contre la corruption a également précisé qu'à la suite de l'arrestation d'un membre élu de l'Assemblée nationale et de la perquisition de certains items informatiques potentiellement sous le privilège parlementaire, « un dialogue légal avec l'Assemblée nationale a été établi. Cette collaboration permettra au processus de suivre son cours dans le respect des privilèges parlementaires et de la saine administration de la justice ».
L'UPAC n'émettra pas de commentaires supplémentaires.
Le Commissaire à la lutte contre la corruption coordonne et dirige des unités d'enquêtes, de vérification et de prévention afin de lutter contre la corruption. Les citoyens peuvent appeler le 1 844 541-UPAC ou visiter le www.upac.gouv.qc.ca pour transmettre toute information relative à des actes répréhensibles ou gestes d'intimidation en matière de corruption ou de collusion.
SOURCE Commissaire à la lutte contre la corruption
Médias : Anne-Frédérick Laurence, Directrice des affaires publiques et des communications, Commissaire à la lutte contre la corruption, 514 296-7593
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