Le conciliateur convoque les parties le 11 décembre - Radio-Canada,
Transcontinental, La Presse: des ententes partout, sauf au Journal de
Montréal !
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Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal01 déc, 2009, 11:25 ET
MONTRÉAL, le 1er déc. /CNW Telbec/ - "Notre employeur devrait prendre acte du processus de négociation qui s'est déroulé dans les autres médias québécois et accepter de revenir nous rencontrer avec le même esprit d'ouverture que nous", a déclaré le président du STIJM, Raynald Leblanc, au lendemain de la dernière assemblée générale qui s'est prononcée sur l'une des huit ententes de principe survenues au quotidien La Presse.
Le résultat des pourparlers qui ont eu cours à Radio-Canada, dans les hebdos Transcontinental et à La Presse démontre à n'en point douter qu'un accord est possible seulement si les parties syndicale et patronale acceptent de s'asseoir à une même table pour négocier. Le STIJM salue les efforts qui ont été faits par les parties pour renouveler les conventions collectives.
"Si notre patron souhaitait vraiment une entente, il nous rejoindrait à la table avec l'idée de négocier sérieusement et les principales conditions seraient réunies pour que le conflit puisse prendre fin", a mentionné Raynald Leblanc en souhaitant que les choses débloquent lors de la rencontre convoquée par le conciliateur Pierre-Marc Bédard le 11 décembre prochain.
Au quotidien La Presse, en moins de trois mois, huit ententes sont survenues avec les quelque 725 travailleuses et travailleurs membres d'autant de syndicats affiliés à deux centrales syndicales. Dernièrement, des ententes ont également été conclues à Radio-Canada et à Transcontinental. L'histoire au Journal de Montréal est différente. Depuis le lock-out, le 24 janvier, les parties ne se sont rencontrées qu'une seule fois, le 11 novembre.
"Au cours des derniers mois, le grand patron de Quebecor,
Le STIJM a récemment fait un bout de chemin en déposant à l'employeur un nouveau cadre de discussion en présence du conciliateur. Il a alors démontré son ouverture à discuter des exigences patronales telles que formulées en janvier dernier. Raynald Leblanc : "La pérennité de l'entreprise passe nécessairement par une entente. La négociation est un passage obligé qu'il nous faudra bien emprunter un jour."
Le STIJM invite l'employeur à lui expliquer en quoi la nouvelle proposition syndicale lui fait défaut et, le cas échéant, à déposer sa propre proposition.
Rappelons que le 24 novembre, les députés de l'Assemblée nationale ont unanimement voté une motion déposée par Amir Kadhir invitant les parties à négocier. Voici le texte de la motion :
Que l'Assemblée nationale invite la direction du Journal de Montréal et les quelque 250 syndiqués en lock-out depuis plus de 10 mois à négocier de bonne foi afin que les droits des travailleurs soient respectés et que les familles touchées puissent retrouver leur juste revenu avant l'arrivée de Noël.
Renseignements: Louis-Serge Houle, Information-CSN, (514) 792-0795; Source: Syndicat des travailleurs de l'information du Journal de Montréal (CSN)
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