Le Concours canadien de journalisme invite les personnes intéressées à soumettre leur candidature pour son conseil des gouverneurs English
- Le Concours canadien de journalisme lance un appel aux candidatures pour son conseil des gouverneurs
- La préférence pour les deux postes non rémunérés sera donnée aux personnes pouvant contribuer à la mission de rendre le concours plus diversifié et inclusif
TORONTO, le 21 févr. 2022 /CNW/ - Le conseil, qui oriente et encadre les activités du concours annuel, comprend 20 membres qui y siègent à titre bénévole. Sept membres représentent les journaux canadiens, sept autres représentent différentes autres composantes du secteur des médias canadiens et six autres sont membres à «titre particulier». Cinq des postes à «titre particulier» ont récemment été réservés à des individus ou des groupes qui aident à diversifier la composition du conseil et à accentuer les voix et points de vue qui n'ont pas été entendus par le passé.
Deux de ces postes ont été attribués à des associations et un autre, à un journaliste d'origine autochtone. Ces postes sont présentement occupés par Dexter Brown (Canadian Association of Black Journalists), Jason Chiu (Canadian Journalists of Colour) et Jim Compton (qui a longtemps travaillé pour la CBC et a été l'un des fondateurs de l'APTN).
Pour les deux postes à pourvoir, on accordera la préférence aux candidatures qui peuvent offrir une perspective et des opinions représentant des groupes luttant pour l'équité, en particulier des personnes qui s'identifient comme PANDC et/ou LGBTQ2S+.
Les postes de gouverneur ne sont pas rémunérés. Les nominations sont d'une durée de trois ans, renouvelables pour trois années additionnelles. Le conseil des gouverneurs se réunit trois fois par année (janvier, mai et septembre). Les réunions durent normalement environ deux heures et se tiennent par téléconférence. Il y a quelques comités permanents, dont l'un examine les façons de rendre le concours plus représentatif de la diversité canadienne et l'autre qui passe en revue annuellement les règles, catégories, critères d'admissibilité et procédures d'évaluation.
Les personnes qui souhaitent siéger au conseil des gouverneurs doivent envoyer un courriel indiquant leurs compétences, expérience, champs d'intérêt, et toute autre information pertinente d'ici 11 mars à Paul Woods, directeur général, [email protected].
Diversité et inclusion
Au cours de l'an dernier, le Concours canadien de journalisme s'est penché sur son histoire et ses opérations, a réalisé que le programme ne représentait pas la diversité du Canada, puis s'est engagé à le rendre plus inclusif et diversifié. Un certain nombre de changements ont suivi. Voici une évaluation préliminaire de l'Impact de ces initiatives :
- Une réduction des frais pour les journalistes pigistes qui s'inscrivent indépendamment au concours et pour les journalistes qui travaillent pour des médias numériques, hors des cadres traditionnels des journaux. Ces journalistes devront payer 20 $ par candidature, comparativement aux frais de 40$ et 50 $ pour les candidatures des organes de presse traditionnels. Cela a favorisé pour le concours de cette année un plus grand nombre de candidatures de pigistes et de médias numériques comparativement aux années passées.
- Une campagne de sensibilisation pour encourager les médias admissibles, aussi bien du milieu traditionnel des journaux que des médias numériques, à soumettre le meilleur travail accompli par des journalistes venant de groupes luttant pour l'équité, y compris les PANDC et LGBTQ+. Nous nous efforçons de trouver la façon dont nous pourrions colliger de l'information démographique fiable à propos des candidats, tout en préservant le respect de la vie privée et l'intégrité du concours.
- Des mesures pour créer un bassin de juges qui sont plus représentatifs de la nature diversifiée du Canada. En plus d'utiliser les canaux existants pour le recrutement et le maintien en poste des juges, nous prévoyons solliciter de nouveaux juges dans un effort pour élargir et diversifier le bassin. Nous sommes aussi allés au-delà des groupes habituels (journalistes à la retraite ou inactifs, professionnels des communications, journalistes de la presse parlée, professeurs de journalisme) pour solliciter des personnes qui n'auraient pas été considérées par le passé, mais qui ont les qualités requises pour délibérer comme juge. À la suite de ces mesures, le bassin des juges potentiels s'est élargi plus que jamais : 120 personnes disponibles pour 66 postes. Quarante-huit autres personnes n'ont pas été en mesure de se porter volontaires cette année, mais ont demandé qu'on garde leur nom sur la liste en vue des années à venir. Quoiqu'il n'y ait pas d'information disponible sur la façon dont les juges s'identifient eux-mêmes, nous croyons que nous avons établi une bonne base de croissance pour la diversité des voix et des opinions au sein de nos comités de sélection.
- Nous avons cherché de bonnes candidatures venant des groupes luttant pour l'équité alors que nous cherchions à pourvoir deux postes pour l'opération et l'administration du programme, soit à la direction générale et à la direction du programme. Il n'y a pas eu beaucoup de candidatures pour ces postes à temps partiel, et nous n'avons pas réussi à créer un vaste bassin diversifié de candidats. Toutefois, des personnes bien qualifiées ont été choisies pour remplir ces fonctions.
- Nous avons réaménagé le conseil des gouverneurs pour réserver cinq postes à des individus et organisations représentant des groupes luttant pour l'équité. Tel qu'indiqué plus haut, trois postes ont été attribués et nous sommes en voie de pourvoir les deux autres.
D'autres changements possibles sont en cours de discussion. Les personnes choisies pour siéger au conseil sont fortement encouragées à jouer un rôle actif dans ces discussions ainsi qu'à présenter de nouvelles idées.
Le Concours canadien de journalisme a été créé en 1949 par le Toronto Press Club pour encourager et récompenser l'excellence du travail dans les journaux quotidiens au Canada. Le concours est aussi ouvert aux agences de presse et autres organisations canadiennes (à l'exception des radio-télédiffuseurs et magazines) qui publient du contenu original au moins cinq jours par semaine. En 1989, le CCJ est devenu un organisme indépendant à but non lucratif. Le programme est financé par les frais annuels versés par les organisations bienfaitrices, les frais d'inscription et les commandites.
Nos remerciements à Cision pour la commandite de ce communiqué.
SOURCE Concours canadien de journalisme
Paul Woods, Directeur général, Concours canadien de journalisme, [email protected], 905-719-8675
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