Le Conseil canado-américain demande le lancement d'une campagne très médiatisée pour encourager les femmes entrepreneures English
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Conseil canado-américain pour l’avancement des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises26 mars, 2018, 11:00 ET
WASHINGTON et OTTAWA, le 26 mars 2018 /CNW/ - Les États-Unis et le Canada devraient lancer une campagne hautement médiatisée intitulée « Vous êtes prête » pour encourager l'entrepreneuriat féminin, affirme le Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprises.
Le troisième rapport du Conseil, Attirer des femmes entrepreneures et encourager des femmes à démarrer des entreprises, indique que les membres sont persuadés qu'une telle campagne donnerait un avantage concurrentiel des deux pays dans l'économie globale. « Nous croyons qu'une campagne suivant les lignes générales du programme canadien À nous le podium lancé en amont des Jeux olympiques de Vancouver, en 2010, pourrait créer l'assise nécessaire pour faire croître de façon significative le nombre d'entreprises internationales menées par des femmes établies dans nos deux pays », explique le rapport. Nous devons faire preuve de la même audace lorsque vient le temps de parler des femmes en affaires. Dans le cadre de cette campagne, les deux pays viseraient la plus forte croissance d'entreprises menées par les femmes jamais vue en dix ans.
Cette campagne fait partie des quatre recommandations formulées pour le troisième pilier, un élément du mandat du Conseil que coprésident Dawn Farrell, présidente et chef de la direction à TransAlta Corporation, Deborah Gillis, présidente et chef de la direction à Catalyst. Les piliers précédents s'étaient intéressés au soutien accordé aux entreprises appartenant à des femmes et à leur croissance, et à la présence accrue des femmes dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et des mathématiques.
Téléchargez le rapport du troisième pilier ici https://advancingwomeninbusiness.com/fr/pillar-three/2/. Ses recommandations sont les suivants:
- une campagne « Vous êtes prête » visant à inspirer les femmes entrepreneures et à leur donner confiance;
- une collaboration transfrontalière par la création au Canada d'organismes équivalents à l'U.S. National Women's Business Council et à l'U.S. Office of Women's Business Ownership, et un mandat clair pour l'établissement de ponts entre les deux pays;
- une éducation ciblée pour les femmes et les filles de tous âges, dans les écoles et les universités, notamment une plus grande sensibilisation aux avantages qu'offre l'entrepreneuriat;
- la création d'outils et de programmes qui encouragent l'entrepreneuriat féminin et qui donnent aux femmes les outils nécessaires pour avoir accès aux capitaux nécessaires et pour lancer des entreprises ayant un fort potentiel de croissance.
Le rapport souligne par ailleurs les avancées considérables réalisées par les femmes entrepreneures au cours des dernières décennies. Que ces progrès soient mesurés par le nombre d'entreprises, leurs revenus, le nombre d'employés ou les impôts versés, la contribution de l'entrepreneuriat féminin aux économies américaine et canadienne a connu une croissance phénoménale. Selon le tout dernier rapport State of Women-Owned Businesses publié par American Express, on estime que 11,6 millions d'entreprises aux États-Unis appartiennent à hauteur de 51 % à une ou des femmes ou sont contrôlées ou exploitées par elles. Ces sociétés emploient près de neuf millions de personnes et génèrent 1,7 billion de dollars en revenus tous les ans.
Toutefois, le rapport comporte également un bémol : « Mais nous ne pouvons pas reposer sur nos lauriers. L'histoire de l'entrepreneuriat féminin est un récit marqué par un potentiel non réalisé. Si les femmes lancent des entreprises au même rythme que les hommes, elles ont de la difficulté à les transformer en des sociétés de grande envergure. »
Les entreprises appartenant à des femmes sont généralement de petite taille et n'ont que des perspectives de croissance limitées, et elles se concentrent largement dans une poignée de secteurs. En fait, pas moins de la moitié des entreprises appartenant à des femmes se concentrent dans seulement trois domaines, soit les soins de santé et l'aide communautaire, les services techniques et professionnels et les services de vente au détail.
Les femmes pourraient profiter des nombreuses occasions qui se présentent pour créer et diriger davantage d'entreprises à forte croissance visant une portée nationale ou internationale. Il est également urgent d'accroître la présence de l'entrepreneuriat féminin dans les secteurs qui domineront l'économie numérique émergente, comme l'intelligence artificielle, l'apprentissage machine et l'Internet des objets.
Le rapport insiste particulièrement sur l'importance d'attiser l'intérêt des filles - peu importe leur âge - à l'égard de l'entrepreneuriat. « Ce n'est qu'en encourageant un esprit entrepreneurial dès leur plus jeune âge que les filles acquerront la vision et les outils nécessaires pour vraiment prendre conscience des risques et de la gratification de démarrer, de gérer et de faire prospérer leur propre entreprise », peut-on y lire.
« Les preuves sont frappantes », affirme madame Farrell. « Les femmes ont plus que prouvé leur valeur en tant que dirigeantes de petites et de moyennes entreprises. Le Canada et les États-Unis pourraient profiter davantage de leur instinct concurrentiel, de leurs compétences et de leur esprit entrepreneurial pour accélérer leur croissance et stimuler leur prospérité économique. Imaginez, si nous pouvions attirer, motiver et inspirer une génération de dirigeantes sûres d'elles, chacune armée de sa propre vision et d'outils qui lui permettront de la concrétiser… »
« Les recherches prouvent que la présence d'un plus grand nombre de femmes dans des postes de direction constitue un énorme avantage économique pour la main-d'œuvre », ajoute madame Gillis. « Les entreprises appartenant à des femmes créent et maintiennent déjà des millions d'emplois au Canada et aux États-Unis, et elles génèrent des billions de dollars pour nos deux pays. Il est temps de donner une chance entrepreneuriale égale à tous dans les collectivités où nous vivons et travaillons. Ce n'est pas seulement bénéfique pour les affaires, c'est également un avantage pour notre société, pour les femmes, les hommes, les familles, les collectivités et les économies. »
Au sujet du Conseil canado-américain
Le Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprises a été fondé conjointement par le premier ministre Justin Trudeau et le président des États-Unis Donald Trump en février 2017. Le Conseil vise à accroître la participation des femmes dans l'économie et le nombre de femmes dirigeantes dans les entreprises, ce qui contribuerait du coup à stimuler la croissance, l'intégration et la concurrence des économies américaine et canadienne. Le Conseil est composé de dix des dirigeantes d'entreprises les plus réputées aux États-Unis et au Canada. Son mandat est de soumettre des recommandations visant à éliminer les barrières qui nuisent à la participation des femmes au monde des affaires, de soutenir et d'encourager les avancées professionnelles des femmes et de les aider à lancer leurs propres entreprises et à stimuler leur croissance. Le Conseil publiera ses rapports pour les deux derniers piliers d'ici le mois de juillet 2018. www.advancingwomeninbusiness.com
Dawn Farrell est présidente et chef de la direction à TransAlta Corporation. Elle siège au conseil d'administration de Chemours, du Conference Board of Canada et du Conseil canadien des affaires, en plus d'être membre de la Commission trilatérale et du Conseil canado-américain pour l'avancement des femmes entrepreneures et chefs d'entreprises. Madame Farrell travaille depuis 30 ans dans le domaine de l'électricité et a touché à tous ses aspects, des finances au développement des affaires, en passant par la planification stratégique, les activités commerciales, la commercialisation de l'énergie et le développement durable. Elle détient un baccalauréat en commerce avec une majeure en finances, une maîtrise en économie de l'Université de Calgary et a suivi le programme de gestion avancée offert à l'Université Harvard.
Deborah Gillis est la présidente et chef de la direction à Catalyst, une organisation sans but lucratif réputée d'envergure internationale qui se concentre sur les progrès des femmes dans le monde du travail. Madame Gillis, qui est la quatrième présidente à diriger Catalyst depuis la fondation de l'organisation, il y a 55 ans, offre des conseils aux dirigeants politiques du monde, aux présidents d'entreprises et aux grandes sociétés afin d'accélérer l'atteinte de la parité entre les sexes à l'échelle internationale. En 2016, madame Gillis a été nommée une des 10 personnalités canadiennes les plus influentes par le magazine Canadian Business et elle a reçu la médaille de la Foreign Policy Association. En 2017, elle a accepté un doctorat honorifique en droit décerné par l'Université du Cap-Breton pour souligner son dévouement professionnel à défendre les droits des femmes et l'égalité entre les sexes. Madame Gillis siège également au conseil des gouverneurs de l'Université St Francis Xavier.
SOURCE Conseil canado-américain pour l’avancement des femmes entrepreneures et chefs d’entreprises
Personne-ressource : Stacey Hatcher, TransAlta Communications Manager, Toll-free media number: 1-855-255-9184 or 403-267-2540 or [email protected]
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