Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) est contre une consigne des bouteilles d'eau
Nouvelles fournies par
Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ)22 mai, 2015, 13:30 ET
GRANBY, QC, le 22 mai 2015 /CNW Telbec/ - L'Association des embouteilleurs d'eau du Québec (AEEQ) affiliée au Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) a été surprise d'apprendre par les médias que le ministre de l'Environnement, Monsieur David Heurtel, aurait l'intention de consigner les bouteilles d'eau. Pourtant l'étude commandée par Recyc-Québec et le ministère de l'Environnement au Centre de recherche de l'environnement, de l'agroalimentaire, des transports et de l'énergie (CREATE) n'est toujours pas publique. Le CTAQ demande que cette étude soit rendue publique rapidement afin d'éclairer le débat.
Depuis 2005, le Québec a choisi la gestion des matières résiduelles pour recycler et valoriser les contenants, les emballages et les imprimés. Depuis 2013, 100% des coûts de la collecte sélective, soient les bacs bleus municipaux, sont financés par les entreprises émettrices. 62% des bouteilles d'eau sont récupérées. La consigne ne viendra pas améliorer ce bilan puisque les bouteilles d'eau sont majoritairement consommées hors foyer. C'est le bac de récupération qui permet de recueillir le maximum de matières. C'est pourquoi le Programme de récupération hors foyer a été instauré en 2007. Ce sont 10 600 équipements de récupération qui ont été installés dans les municipalités qui participent au programme. Le citoyen doit poser le geste responsable de déposer sa bouteille d'eau dans le bac de récupération.
Selon les médias, en plus de cette consigne, les bouteilles d'eau seraient visées par une «redevance à être versée par le producteur ou le premier fournisseur». Pourtant, depuis le 1er janvier 2011, les embouteilleurs d'eau paient déjà une redevance de 0,07$/1000 litres sur toute l'eau captée même si seulement 35% de l'eau captée est embouteillée. Au Québec, la redevance est 35 fois plus élevée qu'en Ontario. Ce sont 10 millions de $ que les utilisateurs d'eau versent annuellement au gouvernement du Québec.
Selon La Presse, le document obtenu est fort critique sur l'achat d'eau embouteillée : celle-ci est «équivalente à celle de l'aqueduc» qui est «d'excellente qualité et pratiquement gratuite». Plus tôt, en janvier, lors de la contamination de l'eau d'aqueduc par un déversement de produits pétroliers, ce sont les embouteilleurs d'eau du Québec qui ont approvisionné les citoyens de la ville concernée en eau potable.
À propos du CTAQ
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) est une consolidation des forces de l'industrie qui représente 10 associations. Le CTAQ regroupe ainsi 80 % du volume annuel d'affaires d'une industrie de 24 milliards de dollars. Sa mission est d'assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l'ensemble des intervenants de l'industrie de la transformation alimentaire et de mettre en valeur leur compétitivité sur les marchés québécois, canadiens et extérieurs.
SOURCE Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ)
Dimitri Fraeys, Vice-président, Innovation et Affaires économiques, CTAQ | 514-891-7632 - [email protected]
Partager cet article