Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) remercie la ministre Kathleen Weil de soutenir l'industrie de la transformation alimentaire du Québec
Nouvelles fournies par
Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation21 avr, 2015, 15:50 ET
GRANBY, QC, le 21 avril 2015 /CNW Telbec/ - La réforme du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) proposée par le gouvernement fédéral va nuire à l'industrie de la transformation alimentaire, principalement dans les secteurs des fruits et légumes et des viandes pour pourvoir certains postes peu spécialisés au Québec.
La refonte du PTET par le gouvernement fédéral va occasionner aux entreprises de ces secteurs une plus grande difficulté de combler tous les postes malgré leurs efforts soutenus de recruter des travailleurs canadiens. Outre l'augmentation des coûts exigés pour chaque travailleur étranger, le plafond de 10% de travailleurs étrangers sur le nombre total d'employés contraint les entreprises de transformation d'opérer avec un manque de personnel. À titre d'exemple, certaines entreprises sont obligées d'embaucher entre 40% et 60% de travailleurs étrangers à défaut de recruter des travailleurs canadiens. La réforme de l'assurance-emploi imposée, en 2013, par le gouvernement fédéral a déjà limité le bassin des travailleurs canadiens. De plus, le gouvernement fédéral autorise le recours au programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) lorsque le taux de chômage de la région est inférieur à 6%, au mois d'avril, alors que les activités estivales n'ont pas encore débutées.
''Le CTAQ appuie la demande de la ministre Kathleen Weil de reporter l'entrée en vigueur de la réforme fédérale du PTET et la remercie pour son appui à l'industrie de la transformation alimentaire du Québec. Le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral doivent harmoniser l'application du PTET et le rendre plus flexible afin de renforcer la compétitivité de l'industrie de la transformation alimentaire. Les entreprises du secteur des légumes de transformation et d'abattages ont besoin d'un bassin de main d'œuvre étrangère temporaire afin de continuer à nourrir la population'' a mentionné Sylvie Cloutier, présidente-directrice générale du CTAQ.
Les ministères du Québec et du fédéral, principalement Service Canada, tentent toujours de se rencontrer pour une implantation harmonieuse de cette réforme. Pendant ce temps, les entreprises du Québec se demandent comment pourvoir les postes vacants et assurer la poursuite des opérations de leurs entreprises dans un contexte où, par exemple, des entreprises de transformation de fruits et légumes bénéficient d'une reconnaissance agricole en Ontario. À juste titre, ces entreprises demandent l'utilisation du même code national des professions et du même secteur d'activités au Québec et au fédéral dans un souci de cohésion et d'harmonisation des pratiques.
En conclusion, le CTAQ appuie les revendications de la ministre québécoise de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, madame Kathleen Weil et demande que la réforme du PTET tienne compte de la réalité de la transformation alimentaire qui nourrit la population dans un contexte climatique nordique.
À propos du CTAQ
Le Conseil de la transformation alimentaire du Québec (CTAQ) est une consolidation des forces de l'industrie qui représente 10 associations. Le CTAQ regroupe ainsi 80 % du volume annuel d'affaires d'une industrie de 24 milliards de dollars. Sa mission est d'assurer la représentation, la promotion et la défense des intérêts de ses membres auprès de l'ensemble des intervenants de l'industrie de la transformation alimentaire et de mettre en valeur leur compétitivité sur les marchés québécois, canadiens et extérieurs.
SOURCE Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation
Dimitri Fraeys, Vice-président, Innovation et Affaires économiques, CTAQ, 450-349-1521, p. 207, [email protected]
Partager cet article