Le Conseil de l'industrie forestière salue la nomination de Me Lucien Bouchard à titre de médiateur
Certification forestière de Produits forestiers Résolu au Saguenay-Lac-Saint-Jean
QUÉBEC, le 26 janv. 2015 /CNW Telbec/ - Le président-directeur général du Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), M. André Tremblay, se réjouit de l'annonce, par le gouvernement du Québec, de la nomination Me Lucien Bouchard à titre de médiateur chargé de proposer des solutions aux enjeux découlant de la lettre Baril-Moses signée en 2002, notamment soulevés dans le dossier de la suspension de la certification forestière sur certains territoires de coupe de Produits forestiers Résolu.
« L'expérience et les talents de médiateur de Me Bouchard, jumelés à sa vaste connaissance des enjeux autochtones et de la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, sont propices à l'identification de solutions inspirées des trois piliers du développement durable, soit les aspects environnementaux, sociaux et économiques en prenant compte, entre autres, des impacts sur les entreprises et les communautés concernées », a déclaré M. Tremblay.
Rappelons que le processus de certification forestière est une démarche volontaire de l'industrie. Celle-ci s'est engagée dans des pratiques exemplaires répondant aux normes les plus strictes en matière de gestion durable des forêts. Signe de cet engagement, plus de 80 % de la superficie totale des forêts publiques est actuellement certifiée selon l'une ou l'autre des normes reconnues.
Le débat qui a cours sur le maintien des certifications est en grande partie hors du contrôle des entreprises. Ceci est particulièrement vrai en ce qui concerne les éléments de non-conformité, comme les enjeux autochtones, la conservation des vieilles forêts et la protection du caribou forestier, qui relèvent de la compétence du gouvernement du Québec.
« S'il est vrai que les travaux que mènera Me Bouchard offrent des perspectives prometteuses sur les enjeux découlant de la lettre Baril-Moses et ceux liés aux besoins des Innus de Mashteuiatsh, les questions des vieilles forêts et de la protection du caribou forestier, qui relèvent du gouvernement du Québec, ne doivent pas pour autant être mises de côté, d'ajouter M. Tremblay. Le gouvernement doit également continuer ses efforts de promotion de son régime forestier et de son plan de rétablissement du caribou forestier tant sur la scène nationale qu'internationale. »
Le succès de l'exercice de médiation qui s'amorce est primordial pour l'essor de l'industrie forestière et des communautés qui en vivent. « Nous souhaitons vivement que l'ensemble des partenaires de la forêt se rallie à cet exercice qui, espérons-le, permettra aux parties impliquées de trouver des solutions leur étant mutuellement bénéfiques », de conclure M. André Tremblay.
À propos du CIFQ
Le Conseil est le porte-parole de l'industrie forestière du Québec. Le CIFQ compte plus 160 membres réguliers, de sciage résineux et feuillus, de déroulage, de pâtes, papiers, cartons et panneaux œuvrant au Québec, ainsi que 180 membres associés. Ces derniers génèrent un chiffre d'affaires de 15,9 milliards $ chaque année, soit près de 4 milliards $ en salaires et avantages sociaux, dont près de 1,5 milliard $ est retourné aux gouvernements sous forme de taxes et d'impôts payés par les entreprises et les travailleurs.
SOURCE Conseil de l'industrie forestière du Québec
Mario St-Laurent, Directeur des communications, Conseil de l'industrie forestière du Québec (CIFQ), 418 657-7916, poste 402, [email protected]
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