Le Conseil du patronat prône un développement durable et diligent de
l'industrie des gaz de shale au Québec
MONTRÉAL, le 15 nov. /CNW Telbec/ - Afin de créer de la richesse et générer une prospérité dont bénéficieraient l'ensemble des Québécois, le Québec doit profiter de son riche potentiel énergétique et se lancer dans une exploitation responsable et durable des gaz de shale. Tel est le message que livrera aujourd'hui le Conseil du patronat du Québec dans le cadre des consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) sur le développement durable de l'industrie des gaz de schiste au Québec.
« Le développement responsable d'une industrie du gaz de shale au Québec, qui se ferait dans le plus grand respect de notre environnement, entraînerait des retombées significatives et souhaitables en matière d'investissements privés, d'emplois et de recettes fiscales. Alors que le gouvernement du Québec cherche continuellement de nouvelles sources de revenu pour continuer d'offrir aux Québécois les généreux services dont ils bénéficient présentement, et qu'ils désirent conserver, il s'agit d'un choix de société qu'il faut absolument considérer », selon le président du Conseil du patronat du Québec, M. Yves-Thomas Dorval.
Selon le Conseil du patronat, le développement d'une industrie du gaz de shale aurait un impact économique bénéfique, car il permettrait au Québec de réduire de moitié le déficit de sa balance commerciale interprovinciale, de diminuer légèrement le prix du gaz au Québec, et d'améliorer à long terme la sécurité de son approvisionnement énergétique dans un contexte géopolitique toujours imprévisible.
Un moratoire : ni souhaitable ni nécessaire
Selon le Conseil du patronat, le principal risque appréhendé, soit la contamination de la nappe phréatique en raison d'un accident industriel, peut être géré adéquatement et ne justifie pas l'imposition d'un moratoire. Il faut rappeler à ce sujet qu'on en est toujours seulement à la phase d'exploration et non d'exploitation. Alors que des milliers de puits sont forés chaque année à l'échelle de l'Amérique du Nord, le Québec doit apprendre de l'expérience des autres États, et adopter les meilleures pratiques de sécurité. Nous avons déjà accès à un bon fonds documentaire d'études et de points de vue pour peaufiner notre propre réglementation, et nous pouvons notamment nous inspirer de l'étude générique sur le gaz de schiste entamée par le Environmental Protection Agency (EPA) qui n'a pas entraîné de moratoire sur les travaux d'exploration à l'échelle du pays aux États-Unis.
« Le Conseil du patronat préconise un développement durable et diligent de l'industrie, où le gouvernement adopterait une réglementation claire et une politique industrielle favorable à l'investissement. Un moratoire n'est ni souhaitable ni nécessaire, car il priverait le Québec d'une avenue de développement et enverrait un signal négatif aux entreprises du secteur primaire intéressées à investir ici. Par contre, à la suite du rapport du BAPE, de nouvelles rencontres d'information, gérées et animées par des intervenants indépendants et cooptés par les principales parties prenantes, seraient utiles pour aider la population à faire la part des choses et à trouver la meilleure voie en faveur d'une économie durable », de conclure M. Dorval.
Le mémoire présenté par le Conseil du patronat du Québec est disponible sur le site Web de l'organisme (www.cpq.qc.ca).
Regroupant plusieurs des plus grandes entreprises du Québec, le Conseil du patronat du Québec réunit également la vaste majorité des associations patronales sectorielles, en faisant ainsi la seule confédération patronale du Québec.
Renseignements:
Patrick Lemieux
Conseiller - Communications
Cell. : 438 886 9804
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