Le Conseil provincial (International) demande aux députés de penser aux citoyens, travailleurs de la construction
MONTRÉAL, le 3 déc. 2012 /CNW Telbec/ - Le Conseil provincial (International) exhorte les élus du Parti libéral du Québec et de la Coalition Avenir Québec de faire l'étude du projet de loi 6 et du règlement de référence de main d'œuvre d'ici la fin de la session parlementaire, et ce, pour le bien des citoyens qui travaillent dans la construction.
«Depuis hier, les travailleurs et les entrepreneurs de la construction sont laissés à eux-mêmes. Les syndicats n'ont plus le droit de référer de la main-d'œuvre et les employeurs n'ont plus le droit d'en embaucher par leur entremise, et la Commission de la Construction du Québec n'a pas de système pour les aider non plus. Cette situation nuit à l'économie québécoise, mais surtout à celle de milliers de travailleurs et travailleuses qui dépendent de la référence de main-d'œuvre pour se trouver du travail et nourrir leurs familles.» a indiqué Donald Fortin, directeur général du Conseil provincial (International).
Depuis plus de 3 semaines, les députés de l'opposition obstruent l'étude du règlement de référence de main-d'œuvre proposé par la ministre du Travail, Agnès Maltais et retardent l'adoption du projet de loi 6 qui repousse la date butoir. Il est important de rappeler que ce délai a été demandé par la Commission de la Construction du Québec devant son incapacité à remplir leur nouveau mandat dans les délais dictés par la Loi 33.
«Ces partis d'opposition accusent les syndicats d'intimidation, mais en ce moment, ce sont eux qui prennent les entrepreneurs et travailleurs de la construction en otage. À 3 semaines de Noël et dans une période où les chantiers doivent être fermés de façon sécuritaire pour la période des fêtes, le blocage auquel s'adonnent les députés d'opposition est indigne de leur fonction et nuit aux citoyens qu'ils ont l'obligation de représenter.»
Face à cette situation, le Conseil provincial (International) n'agira pas dans l'illégalité et a recommandé à ses 28 sections locales affiliées de cesser toute référence de main-d'œuvre jusqu'à ce que l'Assemblée nationale règle le dossier.
«Nous ne prendrons aucun risque et ne porterons pas le chapeau de l'illégalité. Les libéraux et caquistes oublient que notre rôle en tant que syndicat est de faire des relations du travail pour le bien de travailleurs qui nous ont choisis librement. Leur obstination nuit surtout à ces payeurs de taxes et aux entrepreneurs qui les embauchent et qui ne pourront remplir leurs obligations contractuelles » a conclu monsieur Fortin.
SOURCE : Conseil Provincial (International)
Nicolas Roussy, Conseil provincial, 514-512-3235
Victor Henriquez, SFi Relations publiques, 514-377-1102
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