MONTRÉAL, le 22 mars 2017 /CNW Telbec/ - Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) a dévoilé ce soir les noms des lauréats des prix médias 2017. Ainsi, monsieur Jean-François Nadeau remporte le prix Jules-Fournier et madame Maxime Bertrand, le prix Raymond-Charette. La remise des prix a eu lieu ce mercredi 22 mars à l'Hôtel InterContinental de Montréal, lors du Gala des Mérites du français, organisé par l'Office québécois de la langue française.
Jean-François Nadeau, lauréat du prix Jules-Fournier 2017
Historien et politologue, Jean-François Nadeau s'est joint au quotidien Le Devoir en 2003. Il y a dirigé les pages culturelles jusqu'en 2013 pour ensuite devenir directeur adjoint de l'information. Il a été auparavant directeur littéraire aux Éditions de l'Hexagone et professeur d'histoire à l'Université Laurentienne. Il a publié de nombreux ouvrages, notamment Bourgault, en 2007, Robert Rumilly : l'homme de Duplessis, en 2009, Adrien Arcand, führer canadien, en 2010, Un peu de sang avant la guerre, en 2013, et plus récemment en 2016 Les radicaux libres, titre qui rassemble certaines de ses chroniques. On peut aussi entendre régulièrement monsieur Nadeau à la radio de Radio-Canada, où il est un collaborateur régulier.
Le lauréat du prix Jules-Fournier a su se démarquer par l'usage d'un vocabulaire extrêmement riche, juste et précis, ce qui fait valoir sa maîtrise des sujets traités et traduit sa grande érudition. De plus, par la clarté de son expression et sa rigueur argumentaire, il sait défendre des idées avec force, nuance et pertinence. Aussi, le journaliste a proposé aux membres du jury des textes qui démontrent sa capacité à articuler des concepts et à exprimer sa réflexion critique avec aisance, en usant de tous les ressorts stylistiques appropriés. Enfin, la qualité de son écriture est exemplaire et elle peut servir de modèle pédagogique.
Maxime Bertrand, lauréate du prix Raymond-Charette 2017
Maxime Bertrand couvre l'actualité économique depuis 2009 et a pu témoigner ainsi des soubresauts du monde de la finance après la crise de 2008. Elle a fait ses premières armes en journalisme à Ottawa en 1989, à la Société Radio-Canada, où elle œuvre toujours, après avoir obtenu un baccalauréat en études classiques-archéologie et en histoire médiévale, puis une maîtrise en traduction et en interprétation de conférence. Elle a exercé sa profession de journaliste à Toronto, à Windsor et à Sudbury. Invitée à se joindre à l'équipe de la salle de rédaction de Montréal, en 1993, madame Bertrand a couvert l'actualité municipale, puis s'est intéressée au domaine de la santé avant d'être transférée à Québec, à la tribune de la presse parlementaire. De retour à Montréal en 2000, elle collabore à l'émission d'affaires publiques 5 sur 5 avant de participer à la création du secteur économique pour les couvertures radio, télé et Web.
La lauréate du prix Raymond-Charette a retenu l'attention du jury par son souci constant pour une langue des plus vivante, riche et novatrice, ce qui permet à la fois de mettre en valeur les sujets dont elle traite et d'en assurer une parfaite compréhension. De plus, elle manie la langue française avec grande aisance et le fait en permanence. Aussi, elle sait, par la clarté de son vocabulaire, illustrer ses propos ainsi que faire parler les images, autorisant à aller plus loin que ce qu'elles montrent. Le jury a enfin souligné ses remarquables talents de vulgarisatrice doublés de sa rigueur journalistique, qui font qu'elle sait capter et maintenir l'attention de l'auditeur.
Les prix médias
Le prix Jules-Fournier est décerné annuellement à un journaliste de la presse écrite en reconnaissance de la qualité de ses écrits, tandis que le prix Raymond-Charette est remis à un journaliste de la presse radiotélévisée pour sa contribution exemplaire à la diffusion d'un français de qualité. Les deux prix sont accompagnés d'une bourse de 2 000 $ et d'un parchemin calligraphié.
Pour plus de renseignements sur les prix médias, visitez le site Web du CSLF au www.cslf.gouv.qc.ca.
À propos du CSLF
En plus de conseiller le ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, le CSLF peut informer le public sur toute question relative à la langue française au Québec.
SOURCE Conseil supérieur de la langue française
Source : Conseil supérieur de la langue française, Téléphone : 418 643-2740, Courriel : [email protected]
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