Le Conseil supérieur de la langue française remet les insignes de l'Ordre des francophones d'Amérique et le Prix du 3-Juillet-1608
QUÉBEC, le 28 sept. 2016 /CNW Telbec/ - La 38e cérémonie de remise des insignes de l'Ordre des francophones d'Amérique et du Prix du 3‑Juillet‑1608 s'est tenue aujourd'hui à l'hôtel du Parlement de Québec, sous la présidence d'honneur de M. Luc Fortin, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française. Organisé par le Conseil supérieur de la langue française, cet événement annuel souligne l'attachement de sept personnes et d'une organisation à la langue et à la culture françaises en Amérique.
Pour le Québec :
Monsieur Yves Frenette
Monsieur Serge Quérin
Pour l'Acadie :
Monsieur Roger Ouellette
Pour l'Ontario :
Madame Nicole Fortier
Pour l'Ouest canadien :
Madame Marie-France Kenny
Pour les Amériques :
Monsieur William Arceneaux
Pour les autres continents :
Monsieur Georges Poirier
Quant au Prix du 3‑Juillet‑1608, qui récompense une organisation s'étant distinguée par son action exemplaire pour la défense et la promotion de la langue et de la culture françaises en Amérique, il a été remis cette année à l'Association canadienne-française de l'Alberta.
Le président du Conseil supérieur de la langue française, M. Pierre Boutet, a rendu hommage aux récipiendaires et à l'organisation lauréate : « Ce rendez-vous annuel est important à un double titre. D'abord parce qu'il permet de prendre toute la mesure des réalisations de personnes et d'organismes résolument engagés dans la promotion de la francophonie. Leurs mérites sont de cette manière reconnus parce que faisant partie d'une société de langue française, elles ont explicitement manifesté leur volonté de la voir s'épanouir. De surcroît, cette cérémonie permet de souligner de nouveau que l'attachement à la langue française constitue un gage de sa vitalité », a-t-il mentionné.
Le ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française, M. Luc Fortin, aussi président d'honneur de cette cérémonie, a rendu hommage aux récipiendaires et à l'organisation lauréate en ces mots : « La protection et la promotion de la langue française sont une priorité pour notre gouvernement, et c'est pourquoi je suis très heureux d'être le président d'honneur de cet événement, qui reconnaît l'engagement des récipiendaires et de l'organisation lauréate dans la mise en valeur de notre langue. Ils reçoivent des insignes et un prix aujourd'hui parce que leur travail est exceptionnel. Je les félicite pour leur engagement, et les remercie pour leur implication envers notre culture ».
À propos de l'Ordre des francophones d'Amérique et du Prix du 3‑Juillet‑1608
L'Ordre des francophones d'Amérique est une distinction décernée annuellement depuis 1978 par le Conseil supérieur de la langue française. Les insignes de l'Ordre sont constitués d'une médaille et d'une fleur de lys stylisée portée à la boutonnière, qui représente le symbole de l'Ordre.
Le Prix du 3‑Juillet‑1608 commémore la fondation de la ville de Québec par Samuel de Champlain et rappelle son importance historique pour les francophones d'Amérique. Par ce prix, le Conseil supérieur de la langue française veut rendre hommage à une organisation œuvrant en Amérique du Nord qui, avec persévérance, vitalité et dynamisme, rend ou a rendu des services exceptionnels à une collectivité de langue française et à l'ensemble de la francophonie nord-américaine. Le Prix est constitué d'une œuvre d'art réalisée par un artiste québécois et d'une plaque commémorative gravée au nom de l'organisation lauréate.
Les récipiendaires et l'organisation lauréate reçoivent également un parchemin calligraphié, signé par le premier ministre du Québec, le ministre responsable de la Protection et de la Promotion de la langue française ainsi que par le président du Conseil supérieur de la langue française.
Pour en savoir davantage, vous pouvez consulter le site Web du Conseil sous l'onglet Prix et distinctions.
Annexe
RÉCIPIENDAIRES DE L'ORDRE DES FRANCOPHONES D'AMÉRIQUE
QUÉBEC
Monsieur Yves Frenette
Commençant son parcours professionnel en 1974, Yves Frenette mène depuis une brillante carrière universitaire consacrée à l'histoire de la francophonie nord-américaine, notamment celle des collectivités francophones en milieu minoritaire. C'est d'abord par ses études doctorales sur les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre qu'il prend conscience de l'importance des phénomènes migratoires dans l'expérience historique québécoise. À l'Université York, où il enseigne pendant 18 ans, il crée un cours aux études supérieures sur l'immigration et l'ethnicité, formant ainsi des dizaines d'étudiants dans le domaine. Au fil des ans, il élargit ses intérêts de recherche à l'Ontario français, puis aux autres francophonies canadiennes. Professeur-chercheur dans cinq universités, il a aussi été directeur du Centre de recherche en civilisation canadienne-française (CRCCF) de l'Université d'Ottawa et, à la même institution, directeur par intérim de l'Institut d'études canadiennes. Yves Frenette n'est pas seulement un auteur prolifique et réputé, il est aussi un chercheur engagé auprès des communautés francophones. Il a notamment vécu 25 ans chez les Franco-Ontariens et passé plusieurs années chez les Franco-Américains de la Nouvelle-Angleterre. Depuis 2013, il passe une partie de l'année à Saint-Boniface, au Manitoba. Un de ses ouvrages a reçu le Prix de l'Assemblée nationale du Québec, une distinction décernée par l'Institut d'histoire de l'Amérique française au meilleur livre en histoire politique sur l'Amérique française. Aussi, en 2009, alors qu'il est à la tête du CRCCF, le Conseil supérieur de la langue française décerne à cet organisme le Prix du 3‑Juillet‑1608 pour souligner la contribution exceptionnelle du CRCCF au développement de la francophonie nord-américaine. Yves Frenette est aujourd'hui titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les migrations, les transferts et les communautés francophones de l'Université de Saint-Boniface. Il est considéré comme l'un des plus grands spécialistes mondiaux des francophonies d'Amérique. Il est membre de la Société royale du Canada.
Monsieur Serge Quérin
La carrière du docteur Serge Quérin se démarque non seulement par son apport à l'avancement des connaissances médicales, mais aussi par son engagement, depuis plus de 20 ans, à promouvoir la qualité du français et à défendre cette langue dans le domaine médical. Néphrologue et professeur titulaire au Département de médecine de l'Université de Montréal, ses compétences langagières et terminologiques sont mises à profit dès 1993 alors qu'il est nommé responsable d'un cours dans lequel il aborde les nuances de la terminologie néphrologique et urologique dans un glossaire commenté à l'intention des étudiants. Le docteur Quérin croit que l'une des façons de valoriser et de promouvoir un français de qualité est d'amener les étudiants à adopter, pour leur formation, des manuels rédigés en français. Il codirige ainsi la rédaction du manuel L'essentiel sur la néphrologie et l'urologie qui en est déjà à sa troisième édition. Mais la contribution la plus originale du docteur Quérin à la promotion du français est sans contredit son Dictionnaire des difficultés du français médical, dans lequel les québécismes médicaux font notamment l'objet d'une typologie commentée. Depuis sa parution en 1998, il a été invité à prononcer de nombreuses conférences sur le français médical, tant au Québec qu'en France et en Belgique, et a rédigé plusieurs articles dans des revues traitant de néphrologie, de pédagogie médicale et de traduction. Le docteur Serge Quérin préside actuellement le Comité québécois d'étude du français médical, sous l'égide de l'association Médecins francophones du Canada, et le Groupe consultatif sur la terminologie médicale du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada. Il n'hésite pas à recourir aux nouvelles technologies de communication, notamment avec Twitter où, sous le pseudonyme @terminomed, il publie des micromessages portant sur divers aspects du français médical.
ACADIE
Monsieur Roger Ouellette
Roger Ouellette est professeur titulaire et directeur du Département de science politique à l'École des hautes études publiques de l'Université de Moncton. Il est docteur en science politique de l'université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ainsi qu'un ancien de l'École nationale d'administration de Paris, promotion Denis Diderot. Ses domaines d'enseignement, de recherche et de publication sont notamment les politiques publiques et la politique canadienne et acadienne. Avant de se joindre à l'Université de Moncton, en 1988, il a été conseiller et directeur intérimaire du Service de la coopération intergouvernementale du Secrétariat du Conseil des ministres du Nouveau-Brunswick, ainsi que journaliste au Service des nouvelles de la Société Radio-Canada. Roger Ouellette possède un large éventail de connaissances en matière de communication, de relations gouvernementales, de gouvernance d'organismes à but non lucratif et de radios communautaires. Il a été président de la Société nationale de l'Acadie de 1991 à 1995. En 2003, il a coordonné, en marge du Sommet de la Francophonie de Moncton, une rencontre entre Jacques Chirac, alors président de la République française, et la communauté acadienne de Memramcook. Très engagé au sein du réseau des radios communautaires, il a notamment été président de Radio-Beauséjour, une station faisant la promotion de la culture acadienne du Sud-Est du Nouveau-Brunswick, président de l'Association des radios communautaires acadiennes du Nouveau-Brunswick et président de l'Alliance des radios communautaires du Canada, qui regroupe 27 stations de radio francophones. Il est actuellement président du Fonds canadien de la radio communautaire, une organisation qui, selon lui, est maintenant un outil tangible pour le développement et la pérennité du mouvement de la radio communautaire au Canada, ainsi que chroniqueur politique au quotidien L'Acadie nouvelle.
ONTARIO
Madame Nicole Fortier
Native d'Orléans, Nicole Fortier est détentrice de deux maîtrises, une en éducation et une autre en administration publique. Jusqu'en 1991, elle travaille à la formation linguistique des fonctionnaires fédéraux. De 1992 à 2006, elle occupe diverses fonctions à la Direction des langues officielles au Secrétariat du Conseil du trésor du Canada, notamment celle de directrice. Reconnue pour son énergie, son enthousiasme et son appui à la vitalité des communautés francophones en situation minoritaire, elle y coordonne des projets nationaux visant à assurer l'application de la Loi sur les langues officielles. Au cours des années 2000, elle mène plusieurs consultations en vertu de la Loi sur le patrimoine de l'Ontario et de la Loi sur les services en français. En plus de l'organisation de forums interprovinciaux pour la promotion de la gouvernance municipale en français, elle produit, pour l'Association française des municipalités de l'Ontario, un guide en appui à la planification culturelle municipale et à la promotion de la culture francophone. Sur un plan plus local, Nicole Fortier cofonde, en 1979, le Mouvement d'implication francophone d'Orléans. Également présidente fondatrice de la Société franco-ontarienne du patrimoine et de l'histoire d'Orléans, elle y organise, depuis 2011, divers projets contribuant à la préservation du patrimoine culturel et bâti. Lors des festivités de 2013-2014 soulignant les 400 ans de la présence française en Ontario, elle est à la tête de deux comités, coordonnant plus de 50 événements pour la région de la capitale du Canada. En 2013, l'Assemblée de la francophonie de l'Ontario lui remet le prix du Pilier de la francophonie en Ontario. En 2014, elle reçoit les insignes de l'Ordre de la Pléiade par l'Assemblée parlementaire de la francophonie, section Ontario. Nicole Fortier préside actuellement un comité qui planifie l'organisation de spectacles portant sur la participation des francophones au développement du Canada à l'occasion du 150e anniversaire de la Confédération.
OUEST CANADIEN
Madame Marie-France Kenny
Née au Québec d'une mère québécoise et d'un père acadien, Marie-France Kenny fait des études en traduction à l'Université Concordia à Montréal. En tant que traductrice, elle fera d'abord plusieurs allers-retours entre Moncton et Regina, où elle s'établira. Passionnée de francophonie, elle se considère autant Acadienne que Fransaskoise ou Québécoise. Ce faisant, elle se sent chez elle partout au Canada. Nommée en 1999 au poste de directrice de la traduction et des langues officielles de Financement agricole Canada, le travail qu'elle accomplit avec son équipe permet à l'organisation de recevoir le prix Léon du leadership 2002-2003 pour s'être démarquée par sa contribution à promouvoir la dualité linguistique et à mettre en œuvre le programme des langues officielles au sein de son institution. Marie-France Kenny est une professionnelle et une entrepreneure dynamique. Reconnue pour son expertise dans les domaines des langues officielles, de la traduction ainsi que des communautés de langues minoritaires, elle fonde en 2007 deux entreprises, Dualicom, un centre d'excellence en dualité linguistique, et MFK Solutions, une entreprise spécialisée en gestion des ressources humaines et en communications stratégiques. La force de Marie-France Kenny réside dans son leadership, son énergie, sa capacité à communiquer dans un langage simple et direct de même que sa passion pour la francophonie. C'est ainsi qu'en 2009, délaissant la gestion de ses entreprises, elle assume la présidence de la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA), porte-parole principal des 2,6 millions de francophones vivant dans neuf provinces et trois territoires. En 2015, au terme de ses trois mandats à la barre de la FCFA, elle retourne s'occuper de ses deux entreprises.
AMÉRIQUES
Monsieur William Arceneaux
William Arceneaux est né en Louisiane, où il a poursuivi des études supérieures en histoire et en politique. Comme historien, auteur, maître de conférences et haut fonctionnaire, il trace une voie vers le renforcement de la francophonie fondée sur une compréhension approfondie de l'histoire de la Louisiane. Son cheminement professionnel le positionne rapidement comme défenseur de la culture cadienne et de la langue française, faisant de lui un modèle important et inspirant pour sa communauté. Jusqu'en 1987, il occupe plusieurs postes importants au ministère de l'Enseignement supérieur de la Louisiane, où il sera le premier commissaire à l'éducation supérieure. On le retrouve ensuite à la présidence de plusieurs grandes organisations, dont l'Association des universités indépendantes de la Louisiane. C'est à cette époque qu'il est reçu Chevalier de l'Ordre de la Pléiade. En 1993, le président Clinton le nomme à la Sallie Mae Corporation, une entreprise américaine de prêts étudiants. D'abord proche collaborateur puis, en 2011, président du Conseil pour le développement du français en Louisiane (CODOFIL), il crée la Fondation Louisiane qui permet aux étudiants d'effectuer des séjours d'immersion dans des pays francophones. Directeur de la Fondation pour l'excellence de la radiodiffusion publique en Louisiane depuis 2007, il a conclu, en 2016, un accord entre cette fondation, le CODOFIL et le Groupe Média TFO (la télévision française d'Ontario) visant à faire entrer le français dans les foyers louisianais, notamment les familles des 4 500 élèves en immersion française de l'État. Cette entente est perçue comme un pas en avant pour la préservation de l'héritage francophone de la Louisiane. William Arceneaux est récipiendaire de l'Ordre des Palmes Académiques de la République de France. En effet, il a été décoré du grade de Chevalier en 1983 puis d'Officier en 2005 et a finalement reçu la plus haute distinction, celle de Commandeur, en 2014.
AUTRES CONTINENTS
Monsieur Georges Poirier
Journaliste et citoyen français, Georges Poirier consacre une grande partie de sa vie professionnelle à faire connaître, en France et dans l'espace francophone, les multiples composantes de la francophonie nord-américaine. En 1973-1974, il est coopérant à Montréal pour Informatech France-Québec, un organisme s'occupant d'un programme d'échanges franco-québécois en matière d'information scientifique et technique. À partir de ce moment, s'ajoutera à son intérêt pour la promotion de la langue française une passion pour la culture et la société québécoises. Parallèlement à sa carrière de journaliste à Ouest-France, premier quotidien francophone au monde avec un tirage de plus de 750 000 exemplaires par jour, Georges Poirier s'investit, depuis 1985, au sein de l'Association France-Québec, qui l'a élu président national de 1992 à 1999. Il est cofondateur du jumelage entre Laval, chef-lieu de la Mayenne, un département situé dans les Pays de la Loire, et Laval, troisième plus grande ville du Québec. Une activité phare du jumelage est la Dictée lavalloise que la cité mayennaise a étendu à ses autres villes jumelles francophones du Burkina Faso, de Bulgarie et de Roumanie. Depuis 30 ans, George Poirier est directeur bénévole de la revue France-Québec Mag, le seul magazine consacré entièrement aux relations franco-québécoises. Fin connaisseur du Québec, il a toujours le souci de présenter avec une grande habileté les divers enjeux liés à son développement politique, culturel et économique. En 2000, il devient aussi rédacteur et administrateur de la revue annuelle L'Année francophone internationale. Conseiller municipal de Laval, France, depuis 2008, il a notamment eu la responsabilité du dossier des associations de la ville pendant six ans. En février 2014, Georges Poirier recevait la médaille de l'Assemblée nationale du Québec pour son engagement à l'égard des relations franco-québécoises.
ORGANISATION LAURÉATE DU PRIX DU 3-JUILLET-1608
Association canadienne-française de l'Alberta
Au cours des 90 dernières années, l'Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) s'est donnée pour mandat d'assurer le développement global des francophones en Alberta, de veiller aux intérêts de cette communauté et de faire valoir les services en français. Elle est responsable de la concertation des organismes francophones de toute la province et de l'ensemble de la planification du développement communautaire. Son organisation se compose d'un secrétariat situé à Edmonton et de nombreux points de service, y compris des ACFA régionales, des cercles locaux et des employés scolaires communautaires qui assurent une vitalité francophone partout sur le territoire de l'Alberta. Au fil des ans, elle a collaboré à la création de plusieurs organismes, tels que le Regroupement artistique francophone de l'Alberta et la Société historique francophone de l'Alberta. Engagée sur la scène politique, elle agit comme porte-parole de la francophonie albertaine en faisant avancer, en collaboration avec les décideurs publics, les dossiers qu'elle juge prioritaires, notamment les services en français. Elle coordonne et assure également le suivi d'actions de revendication et de développement de la communauté, en collaboration avec les autres organismes francophones de l'Alberta. La province étant devenu un pôle important de l'immigration francophone au Canada, l'organisme coordonne depuis plusieurs années le Réseau en immigration francophone de l'Alberta, qui est la structure chargée de la mise en œuvre des plans d'action communautaires visant l'accueil, l'établissement et l'intégration réussis des nouveaux arrivants. L'ACFA joue également un rôle majeur auprès de plusieurs écoles en développant des partenariats avec certains conseils scolaires francophones. En septembre 2016, 33 écoles francophones bénéficieront d'une programmation d'activités scolaires communautaires. Depuis l'année de création de l'ACFA, la persévérance et le dynamisme des personnes engagées au sein de son organisation, ou ayant encouragé ses projets, auront permis à la francophonie albertaine de se développer et de s'épanouir.
SOURCE Conseil supérieur de la langue française
Conseil supérieur de la langue française, Téléphone : 418 643-2740, Courriel : [email protected], Site Web : www.cslf.gouv.qc.ca
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