Le sondage RISE de Franklin Templeton révèle que près de la moitié (49 %) des Canadiens non retraités craignent d'épuiser leur épargne avant leur décès ou de devoir faire d'importants sacrifices à leur retraite, comparativement à 59 % des Américains non retraités.
TORONTO, le 1er mars 2017 /CNW/ - Selon le sondage Retirement Income Strategies et Expectations (RISE) (Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite) de 2017 de Placements Franklin Templeton, 9 Canadiens sur 10 qui n'ont pas encore pris leur retraite sont préoccupés par les incidences possibles d'un coût de la vie élevé à leur retraite. La proportion est environ la même chez les Américains qui ne sont pas à la retraite.
Les Canadiens non retraités ont mentionné le mode de vie et les soins de santé (20 % chacune) comme étant les catégories de dépenses dont le paiement à la retraite les inquiète le plus. Sans surprise, les soins de santé sont la principale source de préoccupation de 33 % des non-retraités américains, alors que seulement 11 % ont indiqué le mode de vie.
« Le paiement des dépenses à la retraite inquiète les Nord-Américains, mais cette différence entre le Canada et les États-Unis peut expliquer la grande attention portée à l'assurance maladie aux États-Unis depuis quelques années », a affirmé Duane Green, président et chef de la direction de la Société de Placements Franklin Templeton au Canada. « Bien que les Canadiens bénéficient d'une protection en ce qui a trait à leurs visites aux médecins et à leurs séjours dans les hôpitaux, les dépenses en soins de santé demeurent une préoccupation importante pour eux, car les personnes âgées font face à la perspective d'une hausse des coûts pour les soins de longue durée et les médicaments, alors que la durée de vie continue d'augmenter. »
« La préoccupation à l'égard des dépenses semble fondée, car plus du tiers (39 %) des Canadiens qui sont à la retraite depuis au moins 11 ans ont indiqué que le montant global de leurs dépenses a augmenté depuis le début de leur retraite », a ajouté M. Green.
Cela peut peut-être expliquer pourquoi près des trois quarts (73 %) des retraités conseilleraient aux non-retraités d'« épargner tôt, souvent et continuellement ».
On s'attend à devoir faire des sacrifices importants pour ne pas épuiser son épargne
Près de la moitié (49 %) des Canadiens non retraités craignent d'épuiser leur épargne avant leur décès ou de devoir faire des sacrifices importants à leur retraite, comparativement à 59 % des Américains non retraités. Même s'ils ne prendront leur retraite que dans environ trois décennies, 43 % des Canadiens membres de la génération Y ont indiqué avoir ces inquiétudes, ce qui pourrait s'expliquer par le fait que la moitié d'entre eux n'ont pas encore commencé à épargner en vue de leur retraite.
Ce qui est peut-être encore plus troublant est le fait que 15 % des baby-boomers canadiens non retraités et le quart des membres de la génération X non retraités n'ont aucune épargne-retraite.
Près des deux tiers (65 %) des Canadiens qui ne sont pas à la retraite envisagent de travailler à leur retraite pour gagner des revenus, tandis que 19 % des baby-boomers non retraités s'attendent à ce que le revenu d'emploi soit leur principale source de revenus à la retraite. Pour ce qui est résultats régionaux, aux deux extrêmes, 70 % des Albertains non retraités prévoient travailler à leur retraite, comparativement à 61 % des non-retraités du Québec et des provinces de l'Atlantique.
« Les résultats en Alberta pourraient avoir été influencés par le fait que l'économie de la province a connu une dernière année difficile en raison d'une conjoncture défavorable au secteur de l'énergie », a indiqué Matthew Williams, PVP, Société de Placements Franklin Templeton.
Les Canadiens sont stressés et anxieux quant à savoir s'ils auront suffisamment d'argent à leur retraite
Plus des deux tiers (67 %) des Canadiens ressentent du stress et de l'anxiété lorsqu'ils pensent à leur épargne et à leurs placements en vue de la retraite, ce qui est 5 points de pourcentage de moins qu'en 2016, où 72 % des personnes sondées se disaient stressées et anxieuses. Ce pourcentage a aussi diminué aux États-Unis, passant de 70 % lors du sondage RISE en 2016, à 68 %.
« Cette modeste baisse des niveaux de stress et d'anxiété est une bonne nouvelle, mais elle pourrait être attribuable à un biais de récence, qui se produit lorsque les investisseurs accordent une très grande importance aux résultats récents. Les Canadiens pourraient avoir regardé le rendement de l'indice composé S&P/TSX au cours de la dernière année et noté qu'il avait augmenté de 18 % en 2016. Par contraste, l'an dernier, lorsqu'ils ont regardé le rendement du même indice en 2015, celui-ci avait chuté de 11 % », a ajouté M. Williams. « Voilà pourquoi il est important de travailler avec un conseiller financier pour élaborer un plan d'épargne-retraite solide et réaliste et de le respecter, en ne se laissant pas distraire par la volatilité à court terme. »
Plus de 8 non-retraités sur 10 (82 %) âgés de 55 à 59 ans ressentent du stress et de l'anxiété lorsqu'ils pensent à leur épargne et à leurs placements en vue de la retraite. Mais, seulement 64 % des non-retraités âgés de 60 à 64 ans, et qui sont donc plus près de l'âge traditionnel du départ à la retraite, disent ressentir du stress et de l'anxiété.
En plus de l'âge, il existe aussi des différences entre les sexes. Par exemple, dans la tranche d'âge allant de 30 à 34 ans, plus des trois quarts (78 %) des femmes non retraitées éprouvent du stress et de l'anxiété à propos de leur épargne et de leurs placements en vue de leur retraite, alors que c'est le cas de seulement 59 % des hommes. Toutefois, pour ceux qui approchent de l'âge traditionnel du départ à la retraite et qui sont âgés de 60 à 64 ans, c'est l'inverse : plus de la moitié (55 %) des femmes non retraitées sont stressées et anxieuses, comparativement à près des trois quarts (73 %) des hommes.
Cela diminue quelque peu à la retraite : environ la moitié (49 %) des personnes à la retraite depuis au moins 11 ans se disent encore stressées et anxieuses par rapport à leur épargne et à leurs placements pour la retraite.
Les habitudes d'épargne et l'écart en matière de conseils
Selon le sondage RISE, c'est par une marge de 46 points de pourcentage que les non-retraités qui font appel à un conseiller sont davantage susceptibles d'épargner en vue de la retraite que ceux qui n'ont jamais fait appel à un conseiller (93 % contre 47 %).
Près de la moitié (48 %) des non-retraités qui ont épargné plus de 50 000 $ CA et qui ont actuellement un conseiller pensent qu'ils auront une meilleure vie à la retraite que les générations précédentes, comparativement à un tiers des non-retraités qui ont le même niveau d'épargne et qui n'ont jamais fait appel à un conseiller.
Autres faits saillants du sondage
- 40 % des personnes qui ont déjà pris leur retraite ont épargné 100 000 $ CA ou moins et 10 % n'ont aucune épargne.
- Plus de la moitié (52 %) des personnes qui ont des enfants de moins de 18 ans craignent d'épuiser leur épargne ou de devoir faire des sacrifices importants à leur retraite, comparativement à 41 % des personnes qui n'ont aucun enfant de moins de 18 ans.
- 40 % des membres de la génération Y non retraités comptent sur l'héritage comme source de revenu de retraite, contre seulement un quart (26 %) des baby-boomers non retraités.
Le sondage
Le sondage Stratégies et attentes en matière de revenus à la retraite (RISE) de Placements Franklin Templeton a été réalisé en ligne auprès d'un échantillon de 2 001 Canadiens et de 2 013 Américains de 18 ans et plus. Le sondage a été mené au Canada du 6 au 18 janvier 2017 par Online CARAVANMD d'ORC International.
Placements Franklin Templeton
La Société de Placements Franklin Templeton est une filiale canadienne de Franklin Resources, Inc. (NYSE : BEN), une société de gestion de placements d'envergure mondiale exerçant ses activités sous le nom de Placements Franklin Templeton, qui fournit des services de gestion de placements à l'échelle nationale et internationale à des clients de détail ainsi qu'à des investisseurs institutionnels et au secteur des fonds souverains dans plus de 170 pays. Grâce à ses équipes spécialisées, la société possède une expertise dans toutes les catégories d'actifs - y compris les fonds d'actions, les fonds de titres à revenu fixe, les solutions alternatives et les solutions personnalisées. Les plus de 650 professionnels en placement de la société sont appuyés par son équipe internationale intégrée de professionnels de la gestion du risque et son réseau mondial de pupitres de négociation. La société a son siège social en Californie et compte des bureaux dans plus de 30 pays et 70 ans d'expérience en placement. Au 31 janvier 2017, son actif géré s'élevait à plus de 728 G$ US, soit plus de 948 G$ CA.
Pour obtenir plus de renseignements, veuillez consulter le site franklintempleton.ca ou communiquer avec Franklin Templeton à l'aide de Twitter (@FTI_Canada) et lire le blogue Beyond Bulls & Bears, qui présente les perspectives offertes par les professionnels du placement de Franklin Templeton de par le monde.
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