Le CPSC dénonce avec vigueur le spectre d'une loi spéciale dans le port de Montréal
MONTRÉAL, le 28 avril 2021 /CNW Telbec/ - En appui à ses consœurs et confrères du port de Montréal, le Conseil provincial du secteur des communications (CPSC) du SCFP dénonce sans réserve la stratégie de « dictature patronale » prônée par l'Association des employeurs maritimes (AEM) dans son conflit qui l'oppose au syndicat.
« À quoi servent toutes ces lois qui encadrent les relations de travail si chaque fois qu'un employeur négocie avec un syndicat organisé, le gouvernement vient à sa rescousse par le dépôt de lois spéciales? », se questionne Tulsa Valin-Landry, président du CPSC.
« Depuis le début de ces négociations, l'employeur utilise tactique après tactique afin d'étirer le tout et de ne pas réellement négocier, sachant très bien qu'au bout du compte, le gouvernement viendra le sauver », de conclure celui-ci.
« Même la Cour suprême a reconnu l'importance du droit de grève dans l'équilibre des forces lors d'une négociation. Pourquoi alors ce gouvernement, qui se targue d'être moderne et de vouloir améliorer le Code canadien du travail, prend-il position contre les travailleuses et les travailleurs? Ce comportement est inacceptable et doit être dénoncé par tous ceux et celles qui croient en notre démocratie sous toutes ses formes », mentionne Steve Bargoné, conseiller et coordonnateur du secteur des communications au SCFP.
Comptant près de 122 000 membres au Québec, le SCFP représente quelque 7100 membres du secteur des communications au Québec. Le SCFP est de plus présent dans les secteurs suivants : les affaires sociales, l'éducation, les universités, l'énergie, les municipalités, les sociétés d'État et organismes publics, les transports aérien et terrestre, le secteur mixte ainsi que le transport maritime. Il est le plus grand syndicat affilié à la FTQ.
SOURCE Syndicat canadien de la fonction publique (FTQ)
Lisa Djevahirdjian, 514 831-3815, [email protected]
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