Quand Noël rime avec abandon
MONTRÉAL, le 7 déc. 2021 /CNW Telbec/ - Cette année, nous espérons pouvoir nous réunir en famille durant le temps des Fêtes. Nous croisons les doigts pour ne pas revivre l'éloignement de l'an dernier. Mais peu importe les consignes qui seront émises, certains enfants et adolescents ne pourront pas rentrer chez eux à Noël. Ils « célèbreront » dans un centre jeunesse. Anaïs Favron, porte-parole de la Fondation des jeunes de la DPJ, lance un cri du cœur afin de mobiliser la population pour leur apporter une aide qui sera durable pour toute l'année.
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« Les Noëls de mon enfance étaient remplis de magie, de rire et d'amour. Et j'ai reproduit la même ambiance avec mon fils. Lorsqu'il était petit, nous emballions les cadeaux ensemble sur du papier brun, puis on y dessinait des œuvres personnalisées. Chaque année, on écoutait des films de Noël en mangeant du popcorn dans notre nouveau pyjama. Et que dire des festins de « restes » qui duraient trois jours!
« En tant que parent, on veut que Noël soit mémorable, qu'il forge des souvenirs heureux et magiques pour nos enfants. Malheureusement, cette situation est loin d'être la même pour tous. Ceux qui passeront le temps des Fêtes dans un centre jeunesse vivront un tout autre Noël… bien loin de celui que l'on souhaiterait!
« La campagne de Noël de la Fondation des jeunes de la DPJ est en cours et les besoins sont immenses! Pour créer des fêtes de Noël magiques, bien sûr, mais surtout pour assurer aux enfants et aux adolescents un soutien pour toute l'année. Au lendemain de Noël, ces jeunes auront encore besoin de tutorat, de bourses d'études, de thérapies alternatives pour poursuivre leur parcours souvent marqué par l'abandon. C'est donc dès maintenant que nous avons besoin de l'appui de tous! »
Quand Noël rime avec abandon
« La période des Fêtes est très souvent souffrante pour les enfants hébergés », rappelle Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation. « Quand un parent n'est pas en état d'accueillir et d'assurer la sécurité de son enfant, ce dernier doit demeurer en centre.
« Plutôt que d'être portés par l'excitation de Noël, ces enfants sont confrontés à leur propre solitude, à leur abandon. Imaginez avoir sept ans et voir partir les autres enfants dans leur famille pour passer le temps des Fêtes! Sans pouvoir le nommer clairement, vous êtes envahis par la peine et la détresse. Les éducateurs déploient des trésors d'énergie et de ressources pour apaiser ces jeunes qui souffrent. »
Une aide à Noël… et pour toute l'année
Avec la pandémie, l'état des jeunes de la DPJ s'est dégradé et leurs réalités se sont complexifiées. La crise sanitaire a entrainé une hausse des conflits de séparation, de la violence conjugale et des enjeux de santé mentale. Lorsque les familles craquent, ce sont les jeunes qui vivent les contrecoups.
Les abus physiques, les mauvais traitements psychologiques et la négligence constituent actuellement 64 % des signalements au Québec. Plus de 45 000 jeunes sont suivis par la DPJ dans la province. À l'approche du temps des Fêtes, nous avons tous le pouvoir de faire une différence pour les jeunes de la DPJ.
Pour faire un don, visitez le FONDATIONJEUNESDPJ.CA
SOURCE Fondation des jeunes de la DPJ
Personnes disponibles pour une entrevue : Anaïs Favron, porte-parole de la Fondation des jeunes de la DPJ; Fabienne Audette, directrice générale de la Fondation; Personne-contact à la Fondation des jeunes de la DPJ : Marie-Hélène Vendette, Directrice communications et campagnes annuelles, 514 358-9105 | [email protected]
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