Cet accord reflète l'engagement commun des États-Unis et du Canada de gérer de manière sûre le combustible nucléaire irradié, y compris celui provenant des petits réacteurs modulaires (PRM). Il favorisera l'échange d'informations sur les processus de sélection de sites fondés sur le consentement, les programmes scientifiques et technologiques, les activités de concertation et les études techniques conjointes. Il jette également les bases d'un programme d'échanges et de visites qui permettra aux responsables de la SGDN et du DOE d'apprendre les uns des autres en participant concrètement aux activités de leurs organisations partenaires.
Après la visite au Canada du président Joe Biden et de la secrétaire américaine de l'Énergie Jennifer Granholm en mars dernier, Ressources naturelles Canada et le DOE ont publié une déclaration commune déclarant l'engagement des deux pays à coopérer dans le domaine de l'énergie nucléaire et à atteindre des objectifs communs de carboneutralité et de transition énergétique. La déclaration affirmait également le principe du consentement comme faisant partie de la vision commune des États-Unis et du Canada pour la sélection des sites. L'annonce d'aujourd'hui renforce les efforts bilatéraux visant à concrétiser cette vision commune et reflète l'engagement des États-Unis et du Canada en faveur de la responsabilité environnementale et de l'énergie propre.
« Pendant plus de vingt ans, nous avons démontré à la SGDN notre résolution à travailler en concertation avec les collectivités, à nous appuyer sur la recherche scientifique et à mettre au point des technologies innovantes pour assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié, et nous sommes heureux de partager cette résolution avec nos partenaires étrangers », a déclaré Laurie Swami, présidente et chef de la direction de la SGDN. « L'accord conclu aujourd'hui renforce le système international de partenariats qui soutient l'élaboration des stratégies de sélection de sites fondées sur le consentement et garantira que les Canadiens et les Américains pourront travailler ensemble sur des priorités communes importantes telles que la protection des gens et de l'environnement. »
La SGDN travaille à la mise en oeuvre du plan canadien qui permettra de gérer à long terme et en toute sûreté le combustible nucléaire irradié du pays dans un dépôt géologique en profondeur afin de protéger les gens et l'environnement pour les générations à venir. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024.
« Aux États-Unis, nous sommes en train d'élaborer un processus de sélection d'un site fondé sur le consentement et il nous faut entendre diverses perspectives pour bâtir une approche plus solide -- ce qui suppose la prise en compte des leçons apprises par nos collègues canadiens », a déclaré la secrétaire adjointe à l'Énergie nucléaire, Kathryn Huff. « L'échange d'informations et la collaboration nous aideront à progresser vers un avenir énergétique durable et propre. »
« Cette déclaration d'intention de collaborer de la SGDN et du département américain de l'Énergie illustre à merveille comment les membres de la communauté internationale peuvent joindre leurs forces pour soutenir un développement nucléaire sûr et responsable et veiller à ce que des stratégies socialement acceptables de gestion des déchets radioactifs soient élaborées tôt dans le processus de planification. Je suis heureuse de constater que le leadership et l'expertise de la SGDN en matière de sélection d'un site fondée sur le consentement et de stockage des déchets de combustible nucléaire, ainsi que son travail en concertation avec les peuples autochtones et les Canadiens, soient reconnus par mes homologues américains, et je suis impatiente de voir cette collaboration prendre forme », a souligné Debbie Scharf, sous-ministre adjointe à Ressources naturelles Canada.
Une cérémonie marquant la signature de l'accord a eu lieu cet après-midi à l'ambassade du Canada à Washington. Les hauts responsables de la SGDN et du DOE se sont à cette occasion engagés à mettre en oeuvre l'accord et à renforcer leur coopération par le biais des accords distincts et indépendants permis par la DI.
À propos de la SGDN
La Société de gestion des déchets nucléaires (SGDN) est une organisation à but non lucratif chargée d'assurer la gestion à long terme sûre du combustible nucléaire irradié canadien au sein d'un dépôt géologique en profondeur, d'une manière qui protégera les gens et l'environnement pour les générations à venir.
Fondée en 2002, la SGDN est guidée depuis plus de 20 ans par une équipe dévouée de scientifiques et d'ingénieurs de calibre mondial ainsi que par des détenteurs du savoir autochtone, qui élaborent ensemble des solutions innovantes et collaboratives pour assurer la gestion des déchets nucléaires. Le plan canadien ne sera mis en oeuvre que dans une région où les hôtes sont informés et consentants, où la municipalité, les collectivités des Premières Nations et métisses et les autres de la région travaillent ensemble à sa mise en oeuvre. La SGDN prévoit choisir un site en 2024 et deux régions participent toujours à notre processus de sélection d'un site : la région de la Nation ojibwée de Wabigoon Lake-Ignace dans le nord-ouest de l'Ontario et la région de la Nation ojibwée de Saugeen-South Bruce dans le sud de l'Ontario.
SOURCE Nuclear Waste Management Organization
Shereen Daghstani, Responsable des relations publiques et des relations avec les médias, SGDN, [email protected]
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