Le développement de la STM stoppé net par l'administration Coderre
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Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal06 nov, 2014, 16:38 ET
MONTRÉAL, le 6 nov. 2014 /CNW Telbec/ - La Société de transport de Montréal (STM) a présenté à la Commission sur les finances et l'administration, ce matin, son programme triennal d'immobilisations (PTI) 2015-2017. Dans ce PTI, on peut constater des réductions très importantes des investissements en immobilisations, une conséquence directe des coupures dans son budget par l'administration de Denis Coderre.
« À cause des compressions budgétaires qu'elle a subies, la STM a dû réduire d'une façon très importante ses investissements dans le renouvellement de ses équipements, ce qui rend une expansion du réseau impossible à court terme. La demande de la part des usagers est pourtant à la hausse. Nous allons dans la mauvaise direction. Avec Denis Coderre à la mairie de Montréal, on retourne à l'époque du déclin continu du transport en commun qu'ont connu les Montréalais sous l'ère Bourque », a souligné Craig Sauvé, porte-parole de l'Opposition officielle en matière de transport.
La STM devait consacrer le quart de son budget d'investissement au développement de son réseau, comme c'est la norme pour le PTI de la Ville de Montréal. C'est plutôt le quart de son PTI qui a été sacrifié. En effet, la STM a réduit ses investissements dans l'acquisition des autobus hybrides articulés de 92 % et dans l'acquisition des autobus hybrides de 21 %. Ceci s'ajoute aux 53 autobus coupés depuis l'arrivée de Philippe Schnobb à la présidence de la STM. Rappelons que ce dernier occupe également le siège du représentant des usagers.
Guillaume Lavoie, porte-parole de Projet Montréal en matière de relations gouvernementales, a également déploré que la STM se voit privée d'investissements de 8 millions de $ de la part du gouvernement provincial. « La STM a vu son budget de fonctionnement coupé de 5 millions de $ par l'administration Coderre. Elle a donc dû couper dans ses investissements et se retrouve, aujourd'hui, privée d'un financement provincial qui lui est pourtant essentiel. C'est un cercle vicieux toxique. Pendant ce temps, les autobus et métros sont de plus en plus bondés et en panne », a-t-il mentionné.
Au moment où le défit commercial du Québec explose à cause de notre consommation de pétrole et de véhicules automobiles et considérant les objectifs de réduire la congestion et les gaz à effet de serre, il ne faudrait surtout pas réduire les investissements dans le transport en commun. Le transport collectif est la façon la plus économique de répondre aux besoins de mobilité des personnes tout en ayant des impacts positifs sur l'environnement et la congestion », a conclu Sylvain Ouellet, porte-parole de Projet Montréal en matière d'environnement.
SOURCE : Ville de Montréal - Opposition officielle à l'Hôtel de Ville de Montréal
Catherine Maurice, Attachée de presse, Cabinet de l'opposition officielle, 514 872-3153 / 514 601-5542, [email protected]
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