Le DPCP réaffirme son indépendance
QUÉBEC, le 22 oct. 2015 /CNW Telbec/ - Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) réagit à l'article publié ce matin dans La Presse, alléguant l'impatience de l'Unité permanente anticorruption relativement au traitement de certains dossiers d'enquête par le DPCP.
Le DPCP dirige pour l'État les poursuites criminelles et pénales. Il tient à rappeler que cette institution a été créée afin notamment d'accentuer les garanties d'indépendance qui sont liées à la fonction de poursuivant public. Cette fonction nécessite qu'il soit à l'abri de toute pression politique, médiatique ou policière quant à son rôle de poursuivant, et ce, quel que soit le dossier concerné.
La poursuite a le fardeau de prouver hors de tout doute raisonnable les faits pertinents au soutien des accusations qu'elle dépose. Elle ne saurait bâcler son analyse juridique du fait de quelques pressions que ce soit et au détriment de la présomption d'innocence.
Devant des activités criminelles de plus en plus complexes et diversifiées et avec l'ampleur de certains éléments de preuve, la coopération entre les différents partenaires du système de justice est fondamentale.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales
Le DPCP fournit, au nom de l'État, un service de poursuites criminelles et pénales indépendant, contribuant à assurer la protection de la société, dans le respect de l'intérêt public et des intérêts légitimes des victimes. Pour en savoir davantage : www.dpcp.gouv.qc.ca.
SOURCE Directeur des poursuites criminelles et pénales
Me Jean Pascal Boucher, Porte-parole, Directeur des poursuites criminelles et pénales, 418 643-4085
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