Le financement participatif : une façon pour les artistes et les entrepreneurs de réaliser leurs idées autrement

MONTRÉAL, le 17 nov. 2016 /CNW Telbec/ - Après que certains événements aient suscité des commentaires cette semaine, force est de constater que le principe du financement participatif reste méconnu de la population québécoise. La plateforme de financement participatif La Ruche souhaite donc rectifier certaines informations véhiculées. De nombreux individus, entrepreneurs, idéateurs, ainsi que des entreprises établies et des artistes de renom se tournent dorénavant vers le financement participatif pour les aider dans la réalisation d'un projet ou tout simplement pour rallier la population à leur idée. La Ruche souhaite donc éclaircir les faits et informer davantage sur le financement participatif au service des Québécois.

Le principe du financement participatif
Le financement participatif (sociofinancement ou crowdfunding) est un concept selon lequel un projet bénéficiant de l'appui d'une communauté peut voir le jour grâce à une quantité appréciable d'apports financiers individuels, si minimes soient-ils. Outre la satisfaction personnelle de contribuer à la réalisation d'un projet résultant de cette expérience, les contributeurs peuvent recevoir des contreparties offertes par les promoteurs comme des produits exclusifs, des offres spéciales ou des rabais, selon la nature du projet et la valeur de la contribution.

« Par cette forme qui donne un nouveau souffle à des façons de faire qui existent depuis toujours, on permet de parler directement à une cible et à de futurs clients. On permet également au contributeur de s'approprier une partie du projet, de prendre part à l'aventure aux premières loges, et ce, au moment où ça compte le plus pour l'entrepreneur, le promoteur, l'artiste ou l'organisme », explique Jean-Sébastien Noël, co-fondateur et responsable de La Ruche, la plateforme québécoise de financement participatif de proximité au Québec.

Les avantages
Le financement participatif est un outil complémentaire aux autres moyens de financement traditionnels comme les prêts bancaires, les bourses ou le « love money » familial. Outre le fait de recueillir les sommes nécessaires au financement d'un projet ou une contribution intéressante servant de levier, une campagne de financement participatif constitue une vraie étude de marché vivante et transparente permettant d'évaluer l'intérêt du public envers un produit ou un service. En effet, le degré́ d'enthousiasme de la communauté́ donne une idée plus claire du potentiel futur du projet.

Les campagnes de financement participatif permettent également d'élargir le réseau de contacts d'un participant par le développement potentiel d'une clientèle, de partenaires et d'influenceurs de l'industrie. La visibilité obtenue sur la plateforme permet ainsi de faire rayonner une marque, un produit, une initiative ou même une simple idée et d'inscrire l'offensive dans un mix média au même titre qu'une campagne publicitaire.

Qui peut en profiter ?
« Grâce au financement participatif, de plus en plus d'entreprises ou d'organismes bien établis osent maintenant impliquer leurs fans, leurs clients et la population d'une manière différente en les engageant dans leur projet », rajoute M. Noël. « Nous n'avons qu'à penser à la start up La Piece qui avait besoin de 30 000 $ pour lancer sa plateforme Web et qui aujourd'hui est un franc succès en entreprenariat ou bien la clinique de proximité SABSA à Québec qui a su mobiliser la population pour un montant de 250 000 $ afin de sauver leur clinique et ainsi rallier les instances gouvernementales ».

Le financement participatif ne s'arrête pas aux causes et aux start-up. L'auteure-compositrice et interprète Annie Villeneuve a lancé plus tôt cette semaine une campagne impliquant ses fans dans la création de son cinquième album. « Le principe de se prendre en main ne date pas d'hier. Plusieurs artistes établis ont déjà eu recours à des manières de financer leurs initiatives différemment. Pensons entre autres à Richard Desjardins qui a demandé la contribution du public afin de créer un album et à Ginette Reno qui a pris l'initiative de distribuer elle-même ses albums. Toutefois avec une plateforme technologique mise à leur disposition, le mécanisme est allégé et beaucoup plus convivial, ce qui favorise l'émergence de nouveaux projets », ajoute Sophie Reis, directrice et cofondatrice de La Ruche Montréal.  

À propos de La Ruche
La Ruche est un organisme à but non lucratif ayant pour mission de favoriser l'émergence de projets stimulant le rayonnement et la vitalité d'une région. Par l'entremise de sa plateforme de financement participatif de proximité, elle contribue concrètement au développement de nouveaux projets au Québec. La Ruche innove par sa structure, par son accompagnement humain, ses ambassadeurs et par son concept de proximité régional. Depuis son lancement en 2013, 1 294 248$ ont été amassés par 11 234 contributeurs, permettant à 131 nouveaux projets de se réaliser. La Ruche est heureuse de compter sur l'appui de partenaires privilégiés qui partagent sa mission et sa vision de l'entreprenariat soit la Ville de Montréal, la Ville de Québec et Desjardins. 

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SOURCE La Ruche

Source : Jean-Sébastien Noël, Co-fondateur et responsable de La Ruche, Mobile : [phone], Courriel : [email protected]; Sophie Reis, Directrice et cofondatrice, La Ruche Montréal, Mobile : [phone], Courriel : [email protected]; Renseignements (à l'intention des journalistes seulement) : Raphaëlle Cyr-Lelièvre, Conseillère principale, Hill+Knowlton Stratégies, Téléphone : 418 425-0986, Cellulaire : 418 580-0040, Courriel : [email protected]