Le FRAPRU manifestera à Gatineau lors de la première conférence des ministres
de l'Habitation à avoir lieu en quatre ans
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Front d'Action Populaire en Réaménagement Urbain (FRAPRU)30 nov, 2009, 09:00 ET
MONTRÉAL, le 30 nov. /CNW Telbec/ - Pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir du Parti conservateur de
Le Front d'action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU), un regroupement québécois de 130 organismes pour le droit au logement, n'entend pas laisser passer une telle occasion de rappeler la gravité des problèmes de logement et d'itinérance et réclamer des investissements majeurs et à long terme du gouvernement fédéral dans le domaine du logement social. Non seulement sera-t-il présent sur les lieux de la conférence, les
Le FRAPRU, précise qu'un des grands sujets abordés lors de la conférence sera précisément la poursuite des initiatives fédérales dans le logement abordable et la rénovation domiciliaire. Le FRAPRU presse la ministre Finley d'y annoncer l'intention de son gouvernement d'assurer un financement stable et durable permettant la construction de nouveaux logements sociaux en nombre suffisant à l'échelle du
François Saillant, coordonnateur du FRAPRU, admet que le ministre des Finances,
L'avenir des logements sociaux existants inquiète également au FRAPRU et sera l'autre grand sujet de la conférence fédérale-provinciale-territoriale. C'est en effet le gouvernement fédéral qui finance majoritairement ces logements et permet aux locataires à faible revenu qui y demeurent de ne consacrer que 25 % de leur revenu pour se loger. Or, ce financement qui était d'une durée limitée (35 ans dans la majorité des cas) est déjà terminé pour une petite partie des logements, ce phénomène étant appelé à s'accélérer considérablement au cours des années 2010. À terme, ce sont 600 000 logements sociaux qui seront touchés au
"Qu'arrivera-t-il des HLM, des coopératives d'habitation et des logements sans but lucratif que le gouvernement fédéral a toujours aidés? Les familles et les personnes à plus faible revenu y auront-elles encore leur place, sans être obligées d'y consacrer un pourcentage disproportionné de leur revenu?", se demande François Saillant. Il presse Mme Finley de s'engager à maintenir les subventions aux locataires à faible revenu, même après la fin des ententes signées par le gouvernement fédéral : "Tout cela ne demande pas un sou de plus au gouvernement fédéral. Il n'a qu'à maintenir les subventions qu'il verse depuis des décennies plutôt que d'économiser 1,6 milliard $ par année en mettant des ménages dans la misère".
Renseignements: François Saillant, (514) 522-1010, (514) 919-2843 (cellulaire)
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